Renzi gagne. Grillo perd. Berlusconi en fin de course.

Italie. Revue de presse.

UNES : Corriere della Sera « Renzi gagne, le PD jamais aussi fort. Grillo battu », La Repubblica« Triomphe de Renzi, flop de Grillo – Séisme Le Pen en France », La Stampa « Renzi s’envole et double Grillo », il Messaggero « Triomphe de Renzi, Grillo rétrogradé », Il Sole 24 Ore « Le PD de Renzi triomphe, choc français en Europe ». 

COMMENTAIRE Sole 24 Ore, S. Folli « Maintenant Renzi a une opportunité vraiment historique »  : « Pour la première fois, un chef du centre gauche a la force et les moyens pour réformer le pays. On le considère comme celui qui a mis fin à l’immobilisme du PD. A partir d’aujourd’hui, Renzi devra donner preuve de son habileté politique. Quant à Berlusconi, son étoile s’est éteinte. Toutefois, il peut encore donner un coup de main : son 16% pour faire et ne pas entraver les réformes. Cela représenterait une façon d’empêcher Renzi d’aller au plus vite aux élections anticipées. Voici donc l’opportunité que le destin a donnée au jeune président du Conseil. » 

EDITORIAL : Corriere della Sera, M. Franco « Un crédit personnel » : « L’Italie préfère la promesse de stabilité et de changement de Renzi. Renzi misait sur le vote européen pour la légitimation populaire qui lui manquait pour rester au Palais Chigi. Il a remporté le défi. L’anomalie italienne se confirme, mais cette fois-ci elle offre à l’Europe un bipolarisme déséquilibré Renzi-Grillo qui, par rapport aux autres pays, prime la stabilité. Ne pas comprendre ce message de la part de l’électorat signifierait un vrai gaspillage ». 

EDITORIAL : La Repubblica, M. Giannini « Cette fois-ci le tsunami s’appelle PD » : « En une Europe où tous les partis extrêmes et europhobes ont largement gagné et où les peuples ont puni les gouvernements en charge, Renzi a gagné le défi et Grillo, doublé par le PD, l’a perdu. Le tsunami s’appelle PD, Renzi peut fêter la vocation majoritaire de son parti ». 

EDITORIAL La Stampa, F. Geremicca « Une secousse au gouvernement venant des urnes » : « Une moisson de votes qui rappelle la domination sans partage des démocrates-chrétiens dans les années 50-60. Les 80 euros en plus à la fin du mois ont pesé, mais encore plus la grande sensation de mouvement ».  

(Traduction : ambassade de France à Rome)