04/03/2014
Interview de Geert Wilders par le Vlaams Belang (deuxième partie).
Pays-Bas et Belgique (Flandre). Le président du PVV (Pays-Bas) Geert Wilders a donné une longue interview au parti nationaliste flamand (Belgique) Vlaams Belang. Voici un résumé de la suite et fin de l'interview.
Geert Wilders se voit demander en quoi son combat contre l’islam est complémentaire avec celui contre l’Union Européenne. Geert Wilders répond que pour lui le combat est identique : il s’agit d’être le maître dans son propre pays. La poursuite de l’« intégration européenne » est la victoire du relativisme culturel. Les adeptes de ce dernier disent : « Votre pays, votre peuple, votre culture ne vous appartiennent pas. », « Nous sommes tous les mêmes. » et si vous n’êtes pas d’accord, vous êtes « un raciste » ou « un fasciste ». Nous n’appartenons pas à cette école de pensée et une majorité d’Européens partagent notre avis. Nous sommes fiers de notre culture et je n’ai pas peur de dire qu’elle est nettement mieux que la culture islamique arriérée : comportement vis-à-vis des minorités, séparation entre l’Église et l’État, liberté d’expression.
Certains estiment que Geert Wilders accorde trop d’attention à la question de l’islam alors que pour eux le problème principal est l’immigration de masse. Geert Wilders n’est pas d’accord avec cette opinion. Bien entendu, il trouve incompréhensible que les frontières des Pays-Bas soient ouvertes aux travailleurs roumains et bulgares alors que le pays compte 700.000 chômeurs. Mais, l’islam est un problème d’un tout autre ordre : « C’est un problème existentiel. C’est une idéologie qui est à l’opposé de nos idées, c’est une idéologie totalitaire qui vise à nous détruire. Encore une fois, j’ai quelque chose contre l’idéologie et pas contre les gens. J’ai fondé le PVV afin de combattre l’islam. Je poursuis quotidiennement mon combat et le poursuivrais peut-être jusqu’à mon dernier souffle. Mais le PVV n’est plus un parti orienté vers un seul sujet. Ce temps est révolu, sinon nous ne serions plus le plus grand parti des Pays-Bas dans les sondages. »
Geert Wilders est ensuite interrogé sur le combat des nationalistes flamands de Belgique en vue d’obtenir à terme l’indépendance de la Flandre. Il déclare : « Nous sommes tous des Flamands. Aussi ici aux Pays-Bas. Nous menons le même combat. Vous luttez contre l’Union Européenne et contre l’énorme transfert financier vers la Wallonie, contre le fait qu’une minorité de Flamands [à la Chambre (nationale) des députés] soutient le gouvernement fédéral. Le combat pour le droit à l’autodétermination est aussi notre combat contre l’Union Européenne. » Il ajoute que c’est aux Flamands de décider de leur destin. Geert Wilders déclare qu’une union de la Flandre et des Pays-Bas est un rêve mais que les Flamands doivent faire le premier pas et réclamer leur droit à l’autodétermination.
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