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21/08/2013

Réactions de la presse italienne à propos de la situation de Silvio Berlusconi.

Le Peuple de la liberté.jpg

Italie. Le Giornale, pro-Berlusconi, ouvre sur le témoignage de l’acteur F. Nero concernant le juge A. Esposito (président de la chambre qui a rendu l’arrêt concernant Silvio Berlusconi et objet de polémiques depuis une interview au Mattino contenant des indications sur les motivations – non encore publiées- de l’arrêt de la Cour) : « Il haïssait Berlusconi ».

Éditorial du directeur de Repubblica E. Mauro sur « le monde à l’envers » qui s’en prend à la « subversion de la réalité » de la part du camp de Silvio Berlusconi : « on demande à un sujet politique – le PD- et à deux sujets institutionnels, le Président du Conseil et le chef de l’Etat de se compromettre dans la tragédie politique de la droite, contrainte à partager en public les crimes privés de son leader, de se compromettre en trouvant une voie de sortie à la condamnation définitive du Cavaliere, pliant le droit, la séparation des pouvoirs et la Constitution » ; « c’est le vrai enjeu et il faut y répondre avec la « conscience de vivre dans un Etat de droit et une démocratie occidentale qui ne veut pas devenir une satrapie où la nomenklatura est au-dessus de la loi ».

L’éditorialiste du Corriere, S. Romano, en appelle pour sa part à la « maturité de la politique », souhaitant que les membres de l’organe parlementaire qui décidera de la déchéance de Silvio Berlusconi de son mandat de sénateur qu’ils prennent le temps d’examiner « certains doutes sur l’applicabilité de la loi Severino soulevés également par des juristes qui ne sont pas connus pour leurs sympathies berlusconiennes », un passage délicat qui serait « moins difficile si Silvio Berlusconi se rendait compte de ses propres responsabilités », conclut S. Romano en plaidant pour que celui-ci se mette en retrait de la direction du parti et engage la transition à la tête de celui-ci . Les adeptes de la rétroactivité évoquent une mission de médiation confiée par Silvio  Berlusconi à Angelino Alfano (PdL) d’une durée d’une semaine, « médiation ultime avant le combat frontal » selon la Stampa. 

(Traduction : Ambassade de France à Rome)

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