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20/08/2012

La proposition d’un référendum sur l’Europe serait au centre de la campagne de Berlusconi.

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« Monti lance un avertissement aux ‘faucons’ et aux fédéralistes : ‘un référendum sur l’Europe serait risqué’ » (Francesco Bei, la Repubblica de lundi) : « Le risque de s’engouffrer dans une spirale désastreuse d’évènements susceptibles de mener à la fin de la monnaie unique est aujourd’hui très important. L’Allemagne s’est en effet fermement opposée à la requête d’Athènes d’obtenir un rééchelonnement de son plan drastique de réductions budgétaires. Une fin de non recevoir adressée au premier ministre grec Antonis Samaras, en visite à Berlin ce vendredi dans l’espoir de recueillir un peu de compréhension. Mais les marges de négociation d’Athènes semblent pour le moment inexistantes. Voilà pourquoi Monti a lancé hier de Rimini un avertissement sur l’avenir de l’euro. Ce serait ‘une immense tragédie’ si l’euro, au lieu d’unir, l’euro ‘devenait, du fait de notre incapacité, un facteur de désagrégation’, a-t-il déclaré. Il est ensuite revenu sur l’idée d’un éventuel référendum sur l’Europe qui est en train d’émerger en Allemagne, mais aussi en Italie : ‘Si un référendum avait été organisé sur la déclaration Schuman en 1950, cinq ans à peine après la fin de la Guerre, l’Europe unie ne serait peut-être jamais née’. Mais l’idée d’un référendum sur l’Europe n’est pas l’apanage des seuls eurosceptiques et se diffuse également au sein du camp des fédéralistes. Selon une source gouvernementale, ‘les risques pourraient être très élevés. Déjà en 2004, les référendums en France et en Hollande firent échouer le traité constitutionnel élaboré par la Convention’. Mais Monti pense aussi à l’Italie. Ses sources au sein du PdL lui ont confié que la proposition d’un référendum sur l’Europe sera au centre de la campagne de Berlusconi. Même à gauche, les plus fédéralistes considèrent qu’un assentiment populaire aux futures institutions est indispensable. Monti y reste opposé, aussi parce que cela prolongerait l’incertitude qui pèse sur la gouvernance européenne, avec le risque que se perpétue l’instabilité de l’euro et du spread ».

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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