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07/02/2011

L’énigme Bossi et la Ligue divisée.

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« L’énigme Bossi et la Ligue divisée » (Aldo Cazzullo, Corriere de samedi) : « La Ligue vit un paradoxe : elle n’a jamais été aussi forte, dans les urnes comme au pouvoir, mais elle n’a jamais non plus paru aussi divisée. Entre Calderoli et Maroni, au niveau des dirigeants ; à la base, entre ‘pro-négociation’ et ‘sécessionnistes’, entre ceux qui se sentent liés (ou obligés de l’être) à Berlusconi et les autres. La vraie énigme, c’est Bossi : au-delà des déclarations de fidélité, a-t-il encore un contrôle absolu sur le parti ? Quelles sont les relations au sein du ‘cercle magique’ et de sa famille, y compris avec son fils Renzo, héritier désigné ? A-t-il encore l’énergie nécessaire ? Quelle est la profondeur de ses liens avec le président du Conseil ? Et, surtout, la Ligue est-elle encore ce groupe de ‘barbares rêveurs’ prêt à tout, même à faire tomber Berlusconi ? La Ligue doit décider si elle reste ou non jusqu’au bout avec Berlusconi en continuant de tout miser sur le fédéralisme ou si elle doit recommencer à brandir le drapeau de la ‘Padanie libre’. La base léghiste, c’est clair, voudrait faire sauter et le gouvernement et l’alliance avec Berlusconi. Même un modéré comme Maroni évoque l’idée d’une alliance électorale PdL-Ligue avec un autre candidat. Les décisions que Bossi est appelé à prendre ne portent pas seulement sur l’avenir de la législature et du Cavaliere, c’est aussi l’unité nationale qui est en jeu. La Ligue a grandi et, même si elle persiste à tenir certains discours populistes, elle a appris à les doser, elle a bâti une relation avec le Quirinal et l’Eglise, et elle a évolué, y compris sur l’unité, avec des effets surprenants vers le sud du Pô. Sans pouvoir réussir partout, elle pourrait être le pivot d’une articulation fédérale du futur centre droit. Ou alors, prendre la voie opposée et revenir à l’idée de sécession. Voilà le carrefour vers lequel la Ligue se dirige. Plus vite elle se décidera et clarifiera sa position, en son sein et vis-à-vis des électeurs, mieux cela vaudra. »

(Traduction : ambassade de France à Rome).

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