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07/01/2011

La Ligue cherche à obtenir l’approbation du fédéralisme par l’opposition.

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« La Ligue cherche à obtenir l’approbation du fédéralisme par l’opposition » (Massimo Franco, Corriere della Sera de jeudi) : « Faire approuver le fédéralisme entre le 17 et le 23 janvier est plus qu’un espoir, c’est aussi une menace que Bossi fait peser non seulement sur ses alliés mais aussi sur l’opposition – même s’il l’adoucit de sa disponibilité à traiter avec quiconque ‘n’élève pas de murs’ : si la réforme voulue par la Ligue ne passait pas, des élections anticipées seraient inévitables. L’avertissement sera sans doute utile. La minorité ne veut pas donner d’alibi électoral à la Ligue. Le PD en déduit que les Lombards sont les vrais maîtres du gouvernement. Mais si le fédéralisme passe grâce aux votes favorables de l’opposition, cela voudra dire que la Ligue contrôle le Parlement tout entier. Bossi voit désormais croître le nombre de députés de la majorité. Il veut croire aux promesses du transfuge finien Silvano Moffa qui garantit dix voix à Berlusconi. Il n’a surtout pas intérêt à contredire le président du Conseil. Mais ils savent l’un et l’autre qu’il ne sera pas facile de prolonger longtemps la législature. Dans trois semaines le scénario devrait devenir plus clair. Ce n’est pas un hasard si Bossi a soutenu mercredi que seul des ‘fous’ pourraient repousser l’‘empêchement légitime’ à la Cour constitutionnelle, témoignage de loyauté à l’égard de Berlusconi. D’autre part, ils utilisent tous les deux depuis longtemps un ton préélectoral, comme en témoigne la polémique contre les ‘postcommunistes en pull cachemire’ qui veulent ‘éliminer Berlusconi en utilisant les magistrats qui sont proches d’eux’. L’espoir de réussir à gouverner jusqu’à la fin de la législature résiste, mais le palais Chigi semble ne pas exclure que la voie des élections se révèle finalement inévitable. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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