Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/09/2010

Suisse : l’UDC n’obtient pas, une fois de plus, le deuxième poste de ministre auquel elle a droit.

UDC.jpg

L’UDC, le parti patriotique suisse, a obtenu 29% des voix lors des dernières élections législatives. Le gouvernement fédéral comptant sept postes de ministre, en vertu de la « Formule magique » sur laquelle repose le système de concordance (plus d'infos sur Wikipedia), l’UDC qui dispose d’un poste de ministre aurait du en obtenir un deuxième. De plus, cette fois deux sièges étaient vacants.

Voici un communiqué de l'UDC :

La concordance une fois de plus méprisée.

Le Parlement a une fois de plus ignoré le droit établi de l'UDC à deux sièges au Conseil fédéral. En élisant une représentante du PS et un représentant du PLR, il a aussi une nouvelle fois rompu avec la concordance. Largement premier parti de Suisse par le nombre de ses suffrages, l'UDC et avec elle quelque 30% de l'électorat sont toujours sous-représentés au Conseil fédéral. Les autres partis ont révélé que la conservation de leur pouvoir était plus importante à leurs yeux que la stabilité et la représentativité du gouvernement fédéral. Cette attitude est contraire aux intérêts du pays. Au plus tard lors des élections générales au Conseil fédéral de l'an prochain l'UDC revendiquera une fois de plus son droit établi à un deuxième siège gouvernemental.

L'état instable du gouvernement fédéral se poursuivra donc et les autres partis en portent la responsabilité. Ils ont une fois de plus raté une occasion de donner une base plus large au gouvernement et de le renforcer pour être à même de relever les grands défis de l'avenir et de mieux résister aux crises. Conséquence des élections d'aujourd'hui, près d'un tiers de la population, donc les électeurs de l'UDC, est toujours sous-représenté au Conseil fédéral. C'est dire que les citoyennes et les citoyens qui refusent l'adhésion à l'UE, qui réclament davantage de sécurité (par exemple, grâce au renvoi des étrangers criminels) et qui demandent une baisse des impôts et des redevances n'ont pas la place qui leur revient au Conseil fédéral. L'UDC mettra tout en œuvre lors des élections parlementaires fédérales de 2011 pour consolider son droit légitime à un deuxième siège au Conseil fédéral. Durant la campagne qui a précédé l'élection d'aujourd'hui, les autres partis n'ont pas contesté par principe le droit de l'UDC à un deuxième siège gouvernemental. Ces déclarations leur seront rappelées l'année prochaine.

L'UDC remercie Jean-François Rime de s'être mis à disposition de son parti comme candidat de combat. Elle est fière de pouvoir compter dans ses rangs des personnalités aussi profilées et aussi engagées.

Les commentaires sont fermés.