Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/09/2010

Italie. Roberto Maroni : "ou la majorité se montre solide ou mieux vaut retourner voter".

Le Peuple de la liberté.jpg 

Futuro e Libertà per l'Italia.jpg

Ligue du Nord.jpg

«Vers le 28 septembre entre craintes de ‘guérilla’ et risques d’usure » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Le chef de groupe PdL Cicchitto craint une sorte de ‘guérilla’ parlementaire permanente. L’expression est polémique mais il a raison en substance : le groupe berlusconien ne peut s’attendre à rien de bon dans les semaines à venir de la part du groupe FLI. Cicchitto a compris combien le passage du 28-29 septembre est important, même s’il n’est pas déterminant, pour la suite de la législature et le destin du gouvernement. Berlusconi pourrait arriver au seuil des 316 voix sans les finiens, sans doute avec l’apport décisif du MPA de Lombardo mais il se retrouverait, tout de suite après, à devoir guider une majorité incertaine. Fini ne pourra renoncer, jour après jour, à construire l’identité de son parti, et l’identité de Futur et Liberté se définit, c’est clair depuis longtemps, en opposition au berlusconisme ou plutôt, à ce que Fini, il y a déjà plus d’un an, définissait une ‘dérive à la César’. Même si un accord est possible sur certains points, comme la Loi Alfano, il est clair que le groupe des 34 ne rentrera pas dans les rangs, au contraire. Ce qui est sûr c’est que Berlusconi devra toujours rester sur le qui-vive surtout après le vote de confiance. Du reste, même Maroni, hier, a répété la thèse léghiste : ou la majorité se montre solide ou mieux vaut ‘retourner voter’ car il n’apparaît pas plausible de ‘rechercher chaque jour au Parlement le vote d’untel et d’untel’. Berlusconi fera de son mieux pour rendre crédible ce que les journaux définissent la ‘phase 2’du gouvernement et fera sans doute un remaniement pour contenter anciens et nouveaux alliés mais nul n’est en mesure de garantir un parcours parlementaire sans vagues. Tout laisse cependant penser que les craintes du ministre de l’Intérieur puissent s’avèrer, la recherche permanente des voix de l’un ou de l’autre, jusqu’au moment où, début 2011, quelqu’un hissera le drapeau blanc. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Les commentaires sont fermés.