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28/04/2010

Trêve armée entre Silvio Berlusconi et Gianfranco Fini.

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« Fini : réunion avec les léghistes, essai de trêve » (Ugo Magri, La Stampa) :
« La Ligue non plus ne semble guère communiquer en son sein : alors que R. Castelli, à Milan, dénonçait d’obscures manœuvres de Fini contre le fédéralisme (‘j’ai la sensation qu’il veut le bloquer’), les deux autres Roberto de la Ligue, Calderoli et Cota, étaient à Rome, assis face au président de la Chambre et prenaient acte de ce que Fini ne veut absolument rien bloquer. Il demande juste quel sera le coût du fédéralisme fiscal, précisant que c’est à Tremonti, non la Ligue, qu’il appartient de lui donner des garanties. Donc, comme l’a dit le président de la Chambre à ses représentants : que Bossi – avec qui s’annonce un tête-à-tête – soit tranquille, il n’a nullement l’intention de faire sauter le gouvernement, la majorité et de renvoyer le pays aux urnes. Cette trêve Ligue-Fini paraît apporter de l’eau au moulin des optimistes, Gianni Letta en tête, qui espèrent que Berlusconi suive. Silvio continue de se méfier de Gianfranco : l’affrontement public de jeudi dernier est une blessure qui a du mal à cicatriser. La loyauté de Fini sera testée sur des terrains concrets, comme la réforme de la justice – de la loi sur les écoutes à la loi Alfano en version constitutionnelle (protection contre les procès des 4 principaux personnages de l’Etat), soumise aujourd’hui au Sénat sous la double signature Gasparri-Quagliariello. Ces textes intéressent le Cavaliere plus que tout : s’ils ne passent pas, tout le reste est inutile. »
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« Fini : ‘le parti doit avoir un rôle de médiateur dans la relation avec l’électorat.’ » (Carmelo Lopapa, La Repubblica) :

« Présent hier à la télévision, au talk show Ballarò, Fini ne lâche pas prise : ‘je suis convaincu qu’un leadership fort et charismatique n’est pas négatif pour le pays mais le parti doit avoir un rôle de médiateur dans la relation directe avec l’électorat’ a-t-il déclaré. Il a aussi dit que l’hymne du PdL (‘Heureusement que Silvio est là’) ne lui plaisait pas et ‘non pas parce qu’il cite Silvio mais parce qu’on n’a pas besoin d’hymnes dans une phase post-idéologique ; orthodoxie et hérésie sont des notions dépassées.’ »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

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