21/09/2022
Thuringe : l'AfD donnée première à 26 %.
Allemagne. Thuringe.
(Les élections pour le Parlement de Thuringe sont prévues à l'automne 2024.)
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/thueringen.htm)
Die Linke : post-communistes
AfD : patriotes
CDU : démocrates-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
Sonstige : autres
16:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La leader de Fratelli d’Italia insiste sur son atlantisme et même le léghiste Matteo Salvini assure avoir changé d’avis sur Poutine suite à l’invasion de l’Ukraine."
Italie. Revue de presse.
L’annonce de l’organisation de référendums d’annexion dans le Donbass, à Kherson et à Zaporijjia fait les gros titres de la presse italienne. Les observateurs mettent en avant une « manœuvre » pour tenter de légitimer l’escalade côté russe, qui ferait monter la menace nucléaire ainsi que le mystère autour du discours à la nation de Poutine, annoncé puis reporté : « Poutine, l’arme des référendums » - Les pro-russes annoncent le vote pour l’annexion du Donbass à Moscou. L’Europe et les États-Unis qualifient la décision d’une « farce ». Mystère sur le discours de Poutine, annoncé puis reporté (Corriere della Sera), « Poutine défie le monde avec un vote fantoche » - Les États-Unis déplorent le non-respect de la Charte de l’ONU (La Repubblica), « La dernière folie de Poutine » - Le référendum pour annexer l’Est et le Sud de l’Ukraine et la mobilisation (La Stampa), « Ukraine, le cauchemar nucléaire. Draghi : L’Italie continuera avec l’Otan et l’UE » - Poutine se dit prêt à annexer les territoires occupés, pouvant ainsi appliquer les protocoles nucléaires. Draghi à l’ONU dénonce une grave violation (Il Messaggero). Le discours de Mario Draghi à l’Assemblée Générale de l’ONU et la campagne électorale en vue des élections législatives du 25 septembre sont aussi cités.
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « La perspective de tensions croissantes en Europe » : « Les suites de la visite d’Enrico Letta au chancelier Olaf Scholz empoisonne les derniers jours de la campagne électorale. Elle a notamment eu pour effet de radicaliser les critiques de la droite vis-à-vis de la Commission européenne, de l’UE et de l’Allemagne dirigée par les sociaux-démocrates. Ces dernières semaines Giorgia Meloni s’était distinguée par son approche plus diplomate et modérée sur la politique étrangère. Mais désormais la perspective d’une victoire de son camp la conduit à tenir un ton plus dur avec les nations historiquement alliées, à commencer par l’Allemagne et la France. Plus inquiétant encore, une renégociation du Plan de relance approuvé par le gouvernement Draghi n’est pas exclue. Il est peu vraisemblable que l’Italie puisse avoir une position moins nette vis-à-vis de la Russie de Vladimir Poutine. La leader de Fratelli d’Italia insiste sur son atlantisme et même le léghiste Matteo Salvini assure avoir changé d’avis sur Poutine suite à l’invasion de l’Ukraine. La ligne de discorde se déplace de la guerre sur le front oriental pour se rapprocher des frontières et de la politique européennes. Giorgia Meloni est convaincue que la Commission européenne use de ‘’deux poids deux mesures’’, et pas seulement sur les avertissements de Bruxelles contre le gouvernement hongrois. ‘’Il y a déjà deux commissaires européens qui ont un problème avec le fait que nous gagnions les élections’’ se plaint-elle. Elle souhaite que Vox, l’extrême-droite eurosceptique, l’emporte en Espagne. Ce ne sont pas des provocations mais plutôt la réaction de celle qui pense avoir la victoire à portée de main et a décidé de gagner, sans cacher qui elle est, au risque de renforcer la défiance internationale. Peut-être avec l’intention non confessée de démentir sa supposée entente avec Draghi, à l’attention de son électorat le plus radical. »
ARTICLE, Sole 24 Ore, « Le M5S au sud : la variable qui pourrait freiner l’avancée de la droite » par Roberto D'Alimonte : « Depuis des semaines, on estime que la coalition de droite l'emportera avec une majorité absolue de sièges tant à la Chambre qu'au Sénat. Il s'agit d'une hypothèse fondée non seulement sur le pourcentage de voix qui lui a été systématiquement attribué par les sondages, qui pourrait même être surestimé, mais surtout sur le fait indiscutable que les rivaux (à gauche et au centre, ndlr) sont divisés, ce qui les rend peu compétitifs. Comme on le sait, le système électoral prévoit l'attribution d'environ deux tiers des sièges selon une formule proportionnelle et d'un tiers dans des circonscriptions uninominales où le candidat ayant obtenu une voix de plus l'emporte. En supposant que la droite remporte 42 % des sièges à la proportionnelle, elle devrait obtenir au moins 65 % des sièges de la majorité pour obtenir la majorité absolue. En revanche, si elle remporte 45% des sièges à la proportionnelle, il lui suffira de remporter 60% des sièges à la majorité. Au Sénat, 60% des sièges de la majorité signifie 44 sièges sur 74. Par conséquent, pour empêcher la droite d'atteindre 101 sièges, ce qui constitue une majorité absolue (sans les sénateurs à vie), les "autres" devraient remporter 31 sièges. Quels "autres" sont capables de le faire ? La coalition de gauche remportera un certain nombre de sièges entre le Trentin-Haut-Adige, l'Émilie-Romagne, la Toscane et quelques grandes villes. Mais pour en gagner 31, il faudrait que les sondages se trompent lourdement. Calenda, Italexit etc. ne gagneront aucun siège (nous parlons toujours de sièges non nominatifs). Il reste donc les M5S. Jusqu'à récemment, personne n'aurait parié un centime sur eux, mais à présent, le sentiment est que ce n'est plus le cas. La surprise qui pourrait bouleverser les prédictions faites jusqu'à présent pourrait venir de ce côté. Lors des élections législatives de 2018, les M5S ont remporté dans les régions du sud (à partir de Rome) 43 % des voix et ont obtenu 83 % des sièges uninominaux. Au Sénat, les choses se sont passées à peu près de la même façon. Aujourd'hui encore, sa base électorale est là et peut le récompenser grâce au crédit qu'il a gagné avec le revenu de citoyenneté. Pour remporter les circonscriptions uninominales du Sud, il suffit d'obtenir entre 30 et 35 % des voix. C'est un pourcentage élevé, mais pas hors de portée pour le parti de M. Conte. Dans le Sud, 31 circonscriptions sont en jeu au Sénat. Si le Mouvement en remporte la moitié, la somme de ces circonscriptions avec celles que la coalition de Letta gagnera dans le reste du pays pourrait priver la droite d'une majorité absolue. Surtout si, dans le même temps, son pourcentage de voix devait être inférieur à 45%. Il est difficile qu'un tel scénario se produise, mais pas impossible. Les Cinq Étoiles nous ont déjà surpris en 2013 et en 2018. Même à cette époque, les sondages les ont largement sous-estimés. Ils pourraient nous surprendre à nouveau le 25 septembre. Les conséquences seraient paradoxales. »
ENTRETIEN, Sole 24 Ore, de Giorgia Meloni, dirigeante de Fratelli d’Italia « La baisse de la pression fiscale et la réduction des factures seront immédiatement prévues dans la loi de finances » : « Fratelli d'Italia représente la seule véritable alternative aux gouvernements que nous avons eus ces 10 dernières années, soutenus par des majorités expérimentales qui n'ont pas réussi à améliorer la vie des Italiens. Tous les indicateurs macro-économiques montrent l'échec de ces années de forte instabilité, l'Italie étant systématiquement la lanterne rouge en Europe en termes de croissance et d'emploi. Nous voulons donner à l'Italie un gouvernement stable, capable de libérer les forces productives, de donner une perspective aux jeunes et d'aider concrètement ceux qui créent la richesse et les emplois en Italie. Le recours à la dette n'est pas un tabou, et si cela sert à protéger les entreprises et les ménages, nous utiliserons cette possibilité. Mais avant, je crois qu'il y a d'autres pistes possibles, avec des ressources qui peuvent provenir, par exemple, de l'augmentation des recettes fiscales liées à l'inflation et de l'utilisation d'une partie des fonds européens, comme cela a déjà été le cas pour la Covid. Je pense que c'est une attitude responsable, avant d'accabler nos enfants d'une nouvelle dette publique et éviter que l’Italie ne se retrouve dans le viseur de la Commission européenne, des marchés, des agences de notation et des spéculateurs sur l'Italie. La coalition de droite a toujours voté de manière unie pour soutenir Kiev, ce sont les faits. Sur le programme commun, nous l'avons écrit clairement et sans équivoque, à l’inverse de la soi-disant coalition de gauche où certains partis prévoient de remettre en discussion ces principes. Sur la hausse des prix énergétiques, la seule façon concrète d'avancer est de fixer un plafond européen au prix du gaz et de découpler le prix de l'énergie produite avec du gaz de celle produite avec d'autres sources. Je trouve très grave le silence de Letta et de la gauche sur la timidité européenne sur ces questions. Mais si l'opposition du gouvernement socialiste allemand et du gouvernement néerlandais se poursuit, le découplage devra se faire au niveau national. Les priorités de notre gouvernement seront l’emploi, les ménages et les factures. Les ressources du plan de relance doivent être dépensées de manière rationnelle et en temps voulu, et les retards actuels doivent être comblés. Toutefois, nous ne pouvons ignorer le fait que la guerre en Ukraine et la crise énergétique ont éclaté après l'approbation du PNRR. Nous proposerons donc à la Commission des modifications spécifiques et opportunes, dans les limites de l'article 21 du règlement, afin d'allouer davantage de ressources à l'approvisionnement et à la sécurité énergétiques, de libérer l'Italie et l'Europe de la dépendance à l'égard du gaz russe et de tenir compte de l'augmentation généralisée des prix’’. »
Giorgia Meloni à Palerme
ENTRETIEN, Sole 24 Ore, de Silvio Berlusconi, dirigeant de Forza Italia « Moins d’impôts et moins de bureaucratie, avec un sorte de « whatever it takes » pour l’énergie » : « ‘’Nous sommes les seuls, dans cette campagne électorale, à parler de choses concrètes. Proposer une vraie baisse des impôts, une vraie réduction de la bureaucratie, une vraie réforme de la justice, une vraie augmentation des retraites, une vraie chance pour l'avenir des jeunes. Parce que pour un électeur centriste, modéré, libéral, une voix donnée à Forza Italia est le seul vote utile, le seul vote rationnel, parce que nous serons dans le gouvernement du pays et pourrons influencer sa ligne de manière décisive. Bien sûr, nous agirons en plein accord avec l'UE, mais la « paix fiscale » est indispensable, non pas tant pour trouver des ressources que pour ne pas harceler les contribuables, les familles et les entreprises déjà en difficulté. Les jeter à la rue serait non seulement inutile et cruel, mais engendrerait un coût social supplémentaire. Nous sommes prêts à faire un "whatever it takes", pour que les augmentations ne retombent pas - ou seulement dans une mesure très limitée - sur les factures des entreprises et des ménages. Nous essaierons de le faire sans dérapage budgétaire, si cela est possible. Nous faisons partie du Parti populaire européen, nous serons donc les garants de la loyauté européenne et atlantique du futur gouvernement. Nous ne pouvions pas faire partie d'un gouvernement qui ne présente pas ces caractéristiques. Notre Europe, pour être clair, est celle de Manfred Weber, président du PPE, pas celle d'Orban qui a quitté le PPE parce qu'il était incompatible.’’ »
ENTRETIEN, Sole 24 Ore, de Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue « La priorité sera de freiner la hausse des prix énergétiques, puis la réforme des retraites et la paix fiscale » : « ‘’Nous avons toujours et uniquement été du côté de l’Italie parce que nous avons montré que nous passons des paroles aux actes. Je vous rappelle les décrets sur la sécurité, l’arrêt des arrivées des débarquements des migrants, la taxe forfaitaire de 15% pour les professions libérales (redevables de la TVA) jusqu'à 65 000 euros, du quota 100, du code rouge contre la violence à l'égard des femmes, du décret de Gênes qui a permis la reconstruction du pont en un temps record. La « flat tax » à 15 % est un objectif de mandat, mais dès les premiers mois de gouvernement, nous pouvons réduire la charge fiscale des familles et des retraités jusqu'à des seuils de revenus précis en utilisant les ressources tirées de la réforme des tranches d'imposition sur le revenu (Irpef), en réduisant le gaspillage du revenu de citoyenneté. Par ailleurs, baisser la pression fiscale a toujours généré une récupération de l’évasion fiscale et permet ainsi plus de recettes pour l’Etat. Quant à la réforme des retraites le « quota 41 », je tiens à souligner son caractère raisonnable et durable qui est soutenu même par les syndicats. Elle permettrait d'offrir une retraite digne à ceux qui ont travaillé toute leur vie, en laissant de la place aux jeunes sans empêcher ceux qui veulent travailler plus longtemps de le faire. La Ligue a toujours voté toutes les mesures et sanctions pro-ukrainiennes contre la Russie, y compris les mesures militaires. L'invasion de l'Ukraine est impardonnable et Moscou devrait être sanctionné à juste titre. Une autre question est de savoir comment soutenir ceux qui souffrent le plus des retombées aujourd'hui. Des observateurs internationaux comme The Economist, ont montré que les Etats qui décident des sanctions risquent de souffrir plus que les Etats sanctionnés. C'est pourquoi l'Europe doit intervenir immédiatement, comme elle l'a fait pour Covid, avec un plan extraordinaire de soutien à l'économie réelle : le rationnement, en somme, ne suffit pas’’. »
Matteo Salvini : "Stop aux débarquements. Je crois en une Italie sûre. Nous l'avons fait et nous le referons."
PREMIER PLAN, La Repubblica, de V. Conte, « Le coup d’arrêt de la Ligue sur la fiscalité : le Sénat mine la réforme des taxes demandée par Draghi » : « Le projet de réforme fiscale n’existe plus, le Sénat y a mis fin hier, après presque deux années de travail, 70 auditions parlementaires et l’approbation du texte par la Chambre en juin dernier. C’est une véritable claque au travail parlementaire mais aussi à Draghi qui avait appelé à deux reprises les forces politiques à voter favorablement. En vain, car la Ligue a saboté le texte, sans la résistance des autres partis et les chefs de groupe ont liquidé la question en à peine 10 minutes. La réforme devait réduire les taux d’imposition de l’IRPEF, l’impôt sur le revenu, et abolir progressivement l’IRAP, impôt régional sur les activités de production, rationaliser la TVA et autres taxes, l’extension de la flat tax au-dessus des 65 000 euros, la taxe numérique, les sanctions légères sur de petites erreurs de déclaration ou encore le système de taxe sur le travail. Il n’y aura pas non plus de révision du cadastre. Cette réforme fiscale était pourtant prévue dans le cadre du PNRR, bien qu’elle ne conditionne pas l’obtention des fonds. Le texte approuvé par la Chambre en juin pourrait être repris par le prochain gouvernement mais cela semble en l’état peu probable. Il y a fort à parier que si la droite l’emporte, le système d’imposition qu’il mettra en place sera bien différent, autour de la flat tax. Dans ce domaine-là aussi, les contradictions entre les alliés ne manquent pas. Mais au fond, au centre-gauche non plus personne ne pleure sur la fin de ce projet de réforme, le Pd, Sinistra et les Verts jugeant le système injuste. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco et P. Mastrolilli, « Draghi se montre ferme face à Poutine : ‘’il piétine les règles, nous devons poursuivre sur la voie des sanctions’’ » : « Devant l’Assemblée générale de l’ONU, la condamnation de la Russie par Mario Draghi a été entière. ‘’Les référendums pour l’indépendance dans le Donbass constituent une nouvelle violation du droit international que nous condamnons avec fermeté’’ a-t-il déclaré avant d’ajouter ‘’les responsabilités du conflit sont claires et concentrées sur une seule des parties’’ et il faut donc aider Kiev à se défendre, y compris militairement. A l’échelle multilatérale, ‘’l’Italie travaille à la démilitarisation de la zone de Zaporijjia’’. A New-York, la tension alimentée par Poutine est palpable et le discours du chef de l’exécutif italien, dur et direct, s’en ressent. Sa priorité est de promouvoir la poursuite des sanctions contre Moscou mais appelle aussi l’Europe et les Etats-Unis ‘’à faire plus’’ pour amortir le coût du chantage énergétique avec le plafonnement du prix du gaz. En somme, la ligne du Président du Conseil est celle des Etats-Unis. Mais hors de ces murs, une possible victoire des souverainistes aux prochaines élections agite les partenaires occidentaux. D’où la volonté d’organiser une rencontre avec Biden, y compris de manière informelle, et les deux délégations y travaillent. Mario Draghi sera à New-York jusqu’à jeudi matin et pour lui être reçu par Biden est fondamental et symbolique à la fois, il y compte véritablement. Pour la Maison Blanche non plus, ce n’est pas un détail, compte tenu de l’escalade de Moscou, qui rend aussi nécessaire le renforcement du flanc méditerranéen de l’OTAN. La pression exercée par les Américains sur les équilibres italiens est par ailleurs évidente. Washington voudrait que Draghi reste en selle même après les élections, de même que Bruxelles. Il est possible que ce scénario –très théorique compte tenu des derniers sondages – occupe une partie de l’entretien. En tous cas, à l’étranger, il est clair que le souverainisme de Meloni et Salvini inquiète. Avec notamment la crainte d’un changement de position vis-à-vis de Poutine. Cette droite paralysera-t-elle l’Europe en décidant d’affronter Paris et Berlin comme le promet la leader de Fratelli d’Italia ? Le Président du Conseil esquive mais en vérité il joue lui aussi son futur. Il ne se soustrairait pas à un éventuel nouvel appel, si les conditions étaient réunies, et n’aurait peut-être même pas le choix. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Bavière : l'AfD à 11 %.
Allemagne. Bavière. Sondage pour les élections pour le Parlement de Bavière de l'automne 2023 :
(changements par rapport au sondage de juin 2022)
CSU : sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
FW : Électeurs libres
AfD : patriotes
SPD : sociaux-démocrates
FDP : libéraux
Die Linke : post-communistes
Sonstige : autres
11:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders : "Ce qui m’intéresse, c’est que les Néerlandais puissent manger, puissent boire et aient un chauffage, et pas la géopolitique du monde entier."
Pays-Bas. Geert Wilders déclare : « Ce qui m’intéresse, c’est que les Néerlandais puissent manger, puissent boire et aient un chauffage, et pas la géopolitique du monde entier. »
11:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Polémia publie l’interview de Stefan Marzischewski-Drewes, le tête de liste de l’AfD en Basse-Saxe.
Allemagne. Basse-Saxe. Interview, par Polémia, de Stefan Marzischewski-Drewes, le tête de liste de l’AfD en Basse-Saxe :
https://www.polemia.com/allemagne-entretien-avec-stefan-m...
"Faits et sagesse plutôt qu'idéologie. Basse-Saxe. Mais normal."
00:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/09/2022
AfD de Thuringe : "L'automne sera chaud !"
Allemagne. Thuringe. L'AfD de Thuringe organise une manifestation (marche, puis rassemblement devant le Parlement de Thuringe) à Erfurt.
"Notre pays d'abord ! Vivre doit être abordable financièrement ! L'automne sera chaud !"
17:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Saxe : l'AfD donnée à 30 % !
Allemagne. Saxe. Sondage en vue de l'élection du Parlement de Saxe de l'automne 2024.
(comparaison avec le sondage du 15 juin 2022)
CDU : démocrates-chrétiens
AfD : patriotes
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
SPD : sociaux-démocrates
FDP : libéraux
Sonstige : autres
17:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Initiative citoyenne européenne pour réduire les factures énergétiques.
Pays-Bas et UE. Forum for Democracy International, la branche internationale du Forum voor Democratie de Thierry Baudet, lance une initiative citoyenne européenne pour réduire les factures énergétiques à travers trois propositions concrètes :
- Mettre fin aux sanctions contre la Russie, qui n'ont pas l'effet politique souhaité, mais font grimper les prix de l'énergie ;
- Ouvrir Nordstream 2 pour augmenter l'approvisionnement énergétique en Europe, ce qui fera baisser le prix ;
- Mettre fin aux taxes sur le carbone et au système européen d'échange de quotas d'émission, qui rendent artificiellement toutes les formes d'énergie, y compris l'électricité, plus chères.
Si un million de signatures sont récoltées, la proposition peut être expliquée lors d'une audition au Parlement européen et être mise à l'ordre du jour de la Commission européenne.
14:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le SPD (Allemagne) dit non aux postfascistes."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre largement sur la campagne électorale et notamment la rencontre entre Enrico Letta (secrétaire général du Parti démocrate) et Olaf Scholz, ainsi que les déclarations du président de la SPD contre la perspective d’une Italie dirigée par la droite « postfasciste ». Ce déplacement et les propos rapportés suscitent des réactions par les partis de la coalition de droite, tandis que la presse rapporte les avertissements du secteur financier : « L’affaire Berlin s’invite dans les élections » - Letta se rend chez Scholz. Le SPD dit non aux postfascistes. Meloni accuse : ils veulent nous mettre l’UE à dos. Salvini dit avoir changé d’avis sur Poutine après l’invasion en Ukraine. Draghi célébré à New York : seule la coopération peut résoudre les problèmes (Corriere della Sera), « Berlin : « non aux postfascistes » » - La Spd de Scholz soutient Letta et prévient : Meloni conduirait l’Italie sur une mauvaise route. Le Pen soutient Salvini : je serai toujours avec toi ! Les craintes de Wall Street : avec la droite au pouvoir, la dette et le spread seront hors de contrôle (La Repubblica), « Dette et impôts, la droite inquiète les marchés » - Selon le rapport des fonds et des banques d’affaires internationales : Rome risque la sortie de route (La Stampa), « On vote en Italie mais on décide à l’étranger » - Les ingérences vont de l’avant : Draghi aux Etats-Unis, Scholz avec Letta et Le Pen avec Salvini (Fatto Quotidiano). Les obsèques solennelles pour la Reine Elizabeth II, célébrées hier à Londres, sont aussi largement citées avec couverture photographique en Une.
Sur Twitter, le hashtag #Meloni en référence à la campagne électorale, fait tendance.
ARTICLE, La Stampa, A. Barbera « Draghi, défense à l’italienne » - D’une part il assure la continuité de l’Italie aux yeux du monde, d’autre part il défend l’autonomie du pays à la veille des élections : « Le voyage de Mario Draghi à New York se fait pendant les derniers jours d’une campagne électorale qui a désormais franchi les frontières nationales. D’une part le vote de Fratelli d’Italie et de la Ligue en faveur de la Hongrie de Orban, de l’autre les déclarations hasardeuses d’un fonctionnaire de l’administration américaine et les propos du SPD qui craint l’arrivée de la droite italienne au pouvoir. Draghi se voit pris dans l’étau, devant d’une part assurer la continuité institutionnelle de l’Italie aux yeux du monde et d’autre part défendre l’autonomie d’un pays qui se rend aux urnes dans un climat qui a vu plusieurs tentatives d’ingérences. Hier, Draghi a fait une longue tribune sur l’importance du dialogue et de la coopération comme la ‘’seule voie pour affronter les problèmes globaux’’. A cette occasion, il a rappelé les bases de cette coopération ‘’la démocratie, l’Etat de droit, le respect des droits humains et la solidarité’’. Il ne pouvait certainement pas critiquer ouvertement les deux partis de droite en faveur d’Orban. Une chose est certaine : plus les préoccupations des partenaires européens et américains sur la continuité italienne en politique étrangères augmentent, plus les rumeurs (à Rome et ailleurs) sur un prochain rôle institutionnel de Draghi à l’avenir montent. Pour l’instant, Draghi jouera ce rôle de bouclier qui défend l’image de l’Italie à l’étranger. »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « Les alliances européennes sont à nouveau centrales »: « La question des relations avec l’Europe est en train de revêtir plus d’importance que prévu. Les signaux émis et reçus depuis l’étranger montrent combien le vote de dimanche est perçu comme décisif y compris pour l’UE. La perspective d’une victoire du centre-droit mené par Giorgia Meloni est une inconnue pour les institutions européennes, avec la crainte surtout que cela marque le début d’une phase conflictuelle. Le centre-droit a réagi durement à la façon explicite, proche de l’ingérence, dont le SPD allemand a pris parti pour Enrico Letta et le PD. Mais le message de l’ultra-droite française de Marine Le Pen à l’attention de Matteo Salvini n’a pas été moins embarrassant. Il est intéressant de voir toutefois comme ces éléments peuvent être source de conflits non seulement entre les forces politiques mais également en leur sein. Il suffit de penser à la brèche qui s’était ouverte au centre-gauche entre le Parti démocrate et le Mouvement 5 Etoiles sur la question du soutien à l’Ukraine et de l’envoi d’armes. Aujourd’hui, c’est le soutien de Giorgia Meloni et Matteo Salvini à Viktor Orban, anti-européen et pro-russe, qui génère des tensions au sein de la coalition favorite. Silvio Berlusconi, qui n’a pourtant jamais caché son amitié avec le leader hongrois, a dit hier ‘’Giorgia sait très bien que l’Europe et l’occident sont notre grand et irremplaçable point de référence’’. La sensation est que Forza Italia cherche à jouer les médiateurs pro-européens au sein d’une coalition qui pencherait plutôt en faveur de ‘’l’autre Europe’’, souverainiste, tentée de renégocier le Plan de Relance et encline à remettre en cause les sanctions de l’UE contre ceux qui ne respectent pas certains de ses principes fondamentaux. Quand le chef de groupe de la Ligue tient des propos obscurs tels que ‘’Aujourd’hui cela arrive à Orban mais demain ce peut être le tour de l’Italie pour peu que [Bruxelles] ne soit pas d’accord avec notre politique migratoire’’, on peut s’interroger sur ce qui est en train de se préparer. »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Galluzzo, « Pour Giorgia Meloni, ‘’le PD attise [contre nous] les pouvoirs étrangers’’ puis s’en prend au gouvernement et au Président du Conseil » : « Giorgia Meloni attaque Letta et le soutien qu’il va chercher à l’étranger plutôt qu’auprès des Italiens suite à son déplacement en Allemagne. La visite est critiquée également par Giulio Terzi di Sant’Agata, candidat de Fratelli d’Italia, ancien ministre des Affaires étrangères et qui pourrait retrouver le même portefeuille. ‘’La déclaration du Président de la SPD Klingbeil, en conférence de presse avec Letta, invitant les Italiens à voter pour le PD puisque Giorgia Meloni met en cause l’attitude de l’Allemagne, est un exemple typique du manque de respect de la gauche pour le libre choix des Italiens’’ déclare-t-il. Silvio Berlusconi prend lui aussi la défense de son alliée : ‘’l’accuser d’être un danger pour la démocratie est ridicule’’. Giorgia Meloni continue pour sa part de dénoncer un système de pouvoir qui ce serait ligué contre elle, attaquant également le gouvernement Mario Draghi. Elle se dépeint en victime d’un complot ‘’Dans aucune démocratie occidentale le gouvernement ne tolère de telles provocations qui, en pleine campagne électorale, pourraient générer du désordre social. Ces gens parlent d’Europe mais leur modèle est le régime de Ceausescu.“ Mario Draghi aurait été anti-européen en désapprouvant ses alliances avec la Hongrie et la Pologne. En revenant sur le revenu de citoyenneté, elle accuse le PD et le M5S de l’attaquer sur la question de la pauvreté ‘’eux qui sont des riches individus jamais sortis de leurs milieux aisés’’. La polémique s’étend à d’autres questions de société ‘’j’ai grandi dans une famille matriarcale alors que tu présides un parti avec tes homologues, presque tous des hommes, et c’est moi qui voudrais une société patriarcale ?’’. Elle répond à Letta qui l’avait accusée d’exalter un modèle social machiste et réactionnaire à travers son slogan ‘’Dieu, Patrie, Famille’’. A noter enfin l’éditorial du Financial Times pour qui ‘’L’UE devrait encourager ce pas démocratique. Eviter un gouvernement Meloni, avec toutes ses positions anti-libérales, ne ferait que l’acculer vers les extrêmes les plus sombres du nationalisme partagé par Orban’’. »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, d’A. Polito, « Comment déchiffrer les dernières déclarations des leaders ? » : « Quelque chose est en train de se passer à l’approche des élections. En l’absence de sondages récents, nous avons voulu analyser les dernières déclarations des candidats pour essayer de comprendre. Il y a quelques jours, Silvio Berlusconi a complètement chamboulé la ligne traditionnelle de la droite sur le revenu de citoyenneté : ‘’augmentons-le et étendons-le à tous les citoyens en situation de pauvreté, soit 4,7 millions d’Italiens’’ a-t-il déclaré à la surprise générale. Peut-être que cela trahit un report électoral au Sud, à la frontière entre l’abstentionnisme et les bénéficiaires du revenu de citoyenneté ? Et que Forza Italia a un besoin vital de consensus venant du Sud de la Péninsule pour ne pas s’effondrer ? Si c’est bien le cas et que quelque chose se joue dans le Mezzogiorno, qui en est le bénéficiaire ? On peut trouver des éléments de réponse dans l’assurance, parfois agressive, de Giuseppe Conte après ses bains de foule à Naples ou à Catane. Il a même promis à Meloni une ‘’guerre civile’’ si le revenu de citoyenneté devait être aboli et défié Renzi de se rendre dans le Sud sans son escorte. Enfin, on pourrait voir un certain changement de ton dans la campagne de Meloni, jusqu’à présent rassurante et apaisée, elle apparait désormais plus nerveuse et ‘’identitaire’’. Est-elle seulement ‘’un peu fatiguée’’ comme elle l’a dit, ou il y a autre chose ? »
ARTICLE, La Repubblica, S. Bennewitz « Le monde de la finance attend Meloni et craint que les fonds pour le plan de relance ne soient bloqués » : « Les banques d’affaires sont déjà en train d’évaluer les scénarii avec le nouveau gouvernement qui s’apprête à sortir des élections. La perspective du changement de majorité a déjà fait monter l’incertitude et fait augmenter le spread. Les grands noms de la finance internationale, qui déplacent de grandes sommes d’argent avec leur décisions, préconisent un scénario encore pire : si un éventuel gouvernement Meloni devait s’éloigner de manière importante de l’agenda Draghi, le spread pourrait dépasser la barre des 300 points de base. Les géants de la finance pointent du doigt deux facteurs critiques : d’une part les promesses électorales de la coalition de droite pouvant faire exploser les comptes publics et mettre en péril la soutenabilité de la dette italienne ; de l’autre les dangers sur la mise en place du Plan de relance considéré comme moteur de la croissance italienne mais qui est destiné à être remis en cause selon les déclarations de la dirigeante de Fratelli d’Italia. Par exemple, Barclays estime que si Fdi et Ligue devaient maintenir leurs promesses électorales, il faudrait environ 70 milliards d’euros et faire donc recours à la dette. Les promesses d’une réduction des impôts dans un contexte d’inflation-récession préoccupent aussi la Société Générale, selon laquelle la plus grande inconnue est comprendre si et comment Meloni voudra continuer la ligne tracée par le gouvernement Draghi. D’où la grande attente de vouloir connaitre le nom des prochains ministres pour comprendre quelles sont les véritables priorités du nouvel exécutif. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Meloni contre Salvini, le défi à droite » : « La visite rapide et inattendue d’Enrico Letta au Chancelier allemand Scholz a comme but de passer un message clair : montrer à l’électorat qu’à quelques jours des élections, le dirigeant du PD est en mesure de trouver les portes ouvertes à Berlin comme à Paris. Contrairement à Meloni qui est amie d’Orban et des Polonais, qui dirige le groupe des Conservateurs, à l’opposition dans le parlement européen. Bref, Enrico Letta a joué la carte du prestige sur la scène européenne. Il a choisi d’ignorer les sondages et de tenter une remontée finale, tentant la grande surprise, ce qui ne serait pas une nouveauté dans l’histoire de la politique. En revanche, Meloni et Salvini suivent une autre route, hostile au contexte de l’européisme orthodoxe, celui selon lequel le droit communautaire tendrait à prévaloir sur celui national. Et c’est justement sur cette base qu’Orban a été condamné, mais a obtenu un soutien par le vote opposé de Fdi et de la Ligue. On pourrait imaginer que Meloni n’a aucun intérêt à provoquer les capitales européennes et von der Leyen par ce vote. Mais ce comportement doit se lire selon un prisme national : le principal problème du probable gagnant de dimanche prochain, Fdi, s’appelle Salvini, dont on s’attend des coups de tête sans fin, lui qui est peu disposé à accepter le leadership de son alliée. La priorité de Meloni est donc celle d’amoindrir son allié-rival et de lui prendre un maximum de voix. Pour ce faire, elle a voulu dépasser à Salvini sur le terrain du souverainisme. Du reste, Orban est honni en Europe mais beaucoup moins à Washington. Et la ligne de Meloni est peu européenne et très atlantiste. »
ENTRETIEN, Sole 24 Ore, d’Enrico Letta, dirigeant du PD « Du sérieux et du patriotisme de notre part, diminuons tout de suite les charges sur le travail » : « Nous sommes un gage de sérieux, avec une classe dirigeante expérimentée et ancrée dans le territoire. Nous avons soutenu Draghi quand tous les autres ont contribué à sa chute. Je pense au défi historique du Plan de Relance. Les ambiguïtés de la droite à ce sujet sont inquiétantes. Je veux insister aussi sur la notion de patriotisme, celui de ceux qui poursuivent l’intérêt national en sachant bien que ce dernier passe par l’Europe et la crédibilité internationale. Les entrepreneurs le savent bien. La défense de la patrie à travers le retour au nationalisme et au souverainisme et la plus grande supercherie de notre époque. L’alliance élargie avec le M5S et le duo Calenda-Renzi nous avait permis de remporter deux élections administratives difficiles, ce qui me porte à penser que c’était la bonne formule. Je pense que le protagonisme du PD a déplu. Renzi et Calenda se sont décrédibilisés tous seuls, que vaut leur parole ? Giorgia Meloni est un danger pour le projet européen et affaiblirait l’Italie. Elle tente d’apparaitre modérée mais vote bel et bien en faveur d’Orban et des régimes les moins démocratiques du continent. Le centre-gauche a déjà la direction des principaux chefs-lieux en Lombardie et nous nous sommes affirmés comme premier parti en Vénétie lors des élections communales, alors que Salvini recule nettement. Le Nord de l’Italie n’a pas compris le choix de faire tomber le gouvernement Draghi et s’en inquiète. Nous avons des propositions claires à leur faire, comme la réduction des charges salariales demandée depuis longtemps par Confindustria. Mais aussi de la simplification et davantage d’accompagnement pour les (jeunes) entrepreneurs. L’écart budgétaire devra être le dernier recours, misons d’abord sur les ressources existantes pour les familles et les entreprises. Il faut plafonner le prix du gaz et dé-corréler les marchés, et je suis optimiste après ma rencontre hier avec Olaf Scholz. Notre programme a été très bien noté par les experts du point de vue environnemental. Nous avons imaginé un fonds anti ‘’not in my backyard’’ avec des compensations territoriales accompagnant chaque projet. Il faut être franc, notre principal objectif pour cet automne est d’éviter d’entrer en récession. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Interview du ministre hongrois de la Justice Judit Varga par Álvaro Peñas.
Hongrie. Interview du ministre hongrois de la Justice Judit Varga par Álvaro Peñas :
https://www.breizh-info.com/2022/09/20/208094/judit-varga...
Judit Varga
Judit Varga et Álvaro Peñas
04:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/09/2022
Le Premier ministre polonais à propos du V4 : "Ces derniers mois ont été plutôt une exception et nous revenons à la coopération."
V4. Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki à propos de la coopération au sein du groupe de Visegrád (V4 : Pologne, Tchéquie, Slovaquie et Hongrie) : « Ces derniers mois ont été plutôt une exception et nous revenons à la coopération. Le V4 ne peut pas être divisé. »
19:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
Balázs Orbán souligne que le gouvernement hongrois n'est pas favorable à la prolongation de la guerre.
Hongrie. Balázs Orbán, le directeur politique du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, a déclaré, lors de la VIIIe Conférence de la Fondation des amis de la Hongrie, que la plupart des grandes puissances ont quelque chose à gagner de la guerre, mais que l'Europe ne peut qu'y perdre. Il a souligné que le gouvernement hongrois n'est pas favorable à la prolongation de la guerre, mais à la paix, et que les sanctions de l'Union Européenne font plus de mal à l'Europe qu'à la Russie.
Répondant à une question, l'homme politique a déclaré que le premier et le plus important objectif de la politique étrangère hongroise est d'empêcher les pays voisins de former une alliance anti-hongroise : « Cela ne doit pas être réalisé par la force et l'hostilité, mais au contraire, par l'amitié et la diplomatie. » Selon Balázs Orbán, le plus grand succès de politique étrangère de ces douze dernières années est l'alliance stratégique avec la Serbie.
(Source : Hungary today :
https://hungarytoday.hu/viktor-orbans-political-director-...)
Balázs Orbán
16:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
La commission européenne veut retenir des fonds destinés à la Hongrie. La Pologne soutient la Hongrie.
Pologne et Hongrie. Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki apporte son soutien à la Hongrie dans l'affaire des fonds, destinés à ce pays, que la Commission européenne a déclaré ce dimanche 18 septembre 2022 vouloir retenir, la Hongrie ayant trois mois pour tenir ses engagements – surtout liés à l'utilisation transparente de ces fonds – :
https://www.valeursactuelles.com/monde/la-pologne-compte-...
Les engagements pris par le gouvernement hongrois dans le but de recevoir ces fonds :
(Source : Yann Caspar)
14:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Orban cherche le soutien de Meloni : les élections en Italie seront déterminantes afin d’éviter de perdre les fonds européens."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre largement sur la dernière semaine de la campagne électorale et notamment les grands meetings du week-end, en vue des élections législatives du 25 septembre : « Duels et accusations entre les dirigeants » - Letta mise sur le soutien des maires du PD. Selon Meloni, des provocateurs chercheraient à créer des incidents lors de ses meetings et critique l’UE. Salvini au meeting annuel de la Ligue à Pontida propose son programme (Corriere della Sera), « Il faut rediscuter la souveraineté de l’UE » - Meloni prévient l’Europe : l’intérêt national vient d’abord. Puis elle critique la ministre Lamorgese de ne pas avoir su empêcher la venue de provocateurs lors de ses meetings (La Repubblica), « Meloni : on cherche l’incident » - La dirigeante de FdI déplore six contestations en 15 jours et remet en cause la ministre de l’Intérieur. Salvini à Pontida promet la fin de la redevance télévisuelle. Letta qualifie le meeting de la Ligue à Pontida de « province de la Hongrie » (Il Messaggero), « Je suis prête à gouverner » - Entretien de Giorgia Meloni : je déplore la désinformation de Letta et compagnie, ce sont eux les vrais anti-européens, nostalgiques de l’Union soviétique (Il Giornale). Les intempéries meurtrières de ces derniers jours dans les Marches et la possibilité que la Commission Européenne puisse entamer la procédure de suspension du financement des fonds communautaire à la Hongrie sont également citées.
Sur Twitter, les hashtags #QueenElisabethII en référence aux funérailles de la Reine d’Angleterre et #SalviniPagliaccio (Salvini clown) en référence à la proposition du dirigeant de la Ligue de supprimer la redevance télé, font tendance.
ENTRETIEN, Il Giornale, de Giorgia Meloni, dirigeante de Fratelli d’Italia « Je suis prête à gouverner » : « ‘’La désinformation de la part de la gauche a atteint des niveaux jamais vus auparavant dans cette campagne électorale, mais les faits démentent leurs attaques. Fdi et la coalition de droite ont toujours voté en faveur du soutien à l’Ukraine. Par ailleurs, la posture occidentale ainsi que le respect des engagements pris avec l’Alliance Atlantique sont écrits dans notre programme commun. Sur les propos de l’ambassadeur américain Volker il n’y a pas grand-chose à ajouter à part le fait qu’il a lui-même mis au clair que Fdi n’a aucun lien avec la Russie. Ce sont les autres partis qui ont un problème de positionnement international. Je me réfère à Letta, qui s’est allié avec les nostalgiques de l’URSS, qui ont voté contre l’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’Otan et qui veulent cesser l’envoi d’armes à Kiev. Ce ne sont pas les conservateurs européens, que j’ai l’honneur de diriger, qui veulent amoindrir l’Europe. Ce sont les autres, les soi-disant vrais européistes qui – dans un moment aussi délicat où nous sommes attaqués et où nous devrions vouloir une UE plus unie et plus forte –soutiennent une Europe à deux vitesses, avec une première et une deuxième division. Ils sont en train de faire tout leur possible pour pousser la Hongrie dans les bras de Poutine. Pousser Budapest en dehors de l’UE, voire de l’Otan, représente un cadeau pour le Kremlin. Avoir une femme au Palais Chigi signifierait ouvrir la voie à l’affirmation, à tous les niveaux, des femmes en Italie. La priorité est de mettre à l’abri les ménages et les entreprises face à la flambée des factures, puis baisser les charges salariales et pousser les entreprises à créer de l’emploi avec un modèle basé sur le principe ‘’plus tu embauches, moins d’impôts tu paies’’. Nous mettrons la famille au centre avec des politiques structurelles et de long terme pour sortir de cet hiver démographique dans lequel se trouve l’Italie. Il est fondamental d’ouvrir pendant la prochaine mandature le chapitre des réformes à partir de celle sur le présidentialisme.’’ »
ARTICLE, Il Messaggero, C. Guasco « Salvini et le cauchemar d’un échec électoral » : « Si l’emplacement demeure le même que celui du dernier rassemblement de 2019, aujourd’hui tout a changé. A l’époque, la Ligue était créditée de 34% des intentions de vote et depuis le « Papeete », soit la fin du premier gouvernement Conte, venait de se consumer. L’enjeu aujourd’hui est bien plus élevé, à une semaine des élections, avec le cauchemar de passer sous la barre des 10% et des mécontentements diffus auprès de la base qui se sent trahie sur l’autonomie du Nord. Aujourd’hui, sur l’estrade de Pontida, le dirigeant de la Ligue a pas mal de chose à se faire pardonner par ses électeurs, comme l’alliance avec le M5S ou l’introduction du pass sanitaire qui n’avait guère été digérée. Et il le reconnait ‘’nous avons commis des erreurs ? Celui qui agit peut en commettre…’’ puis commence la liste des promesses ‘’nous mettrons fin à la redevance télé, dix autres pays l’ont fait. 90€ en plus représentent une somme importante pour un retraité, cela signifie multiplier par trois ses courses’’. On passe ainsi à la présentation d’un programme à six points, allant de l’autonomie des régions au stop à la flambée des prix des factures, de l’abolition de la loi Fornero sur les retraites et la réforme « quota 41 », la fin de l’arrivée des migrants à la flat tax à 15%, enfin une « justice juste ». Or, le peuple de la Ligue est nerveux tout comme la direction. Une défaite électorale mettrait en discussion le leadership du parti. Et Salvini en est bien conscient. »
Matteo Salvini à Pontida
AFFARI & FINANZA, Repubblica, « Le spoil system à venir, voici la toile que tisse Meloni » de Giovanni Pons : « Avec la montée de Meloni dans les sondages, les lobbies qui se rapprochent de son entourage sont plus actifs pour influencer les choix sur les nominations à venir, dans le gouvernement et dans les entreprises publiques. Des banques d’affaires l’ont approchée récemment pour une rencontre à la City, ce qu’elle avait accepté d’abord, puis, par peur d’être instrumentalisée, a décliné. Elle ira seule, quand elle le souhaitera. Quand elle a annoncé à Milan qu’avec l’UE « la fête est finie », on a eu l’impression qu’elle s’en prenait à l’UE qui fournit pourtant des fonds précieux, mais elle voulait peut-être dire que les Français et les Allemands, à l’avenir, auront plus de difficultés à acheter des entreprises chères au made in Italy, à la différence de ce qui s’est passé ces 20 dernières années. C’est Ignazio la Russa qui a corrigé le tir, co-fondateur de FDI, et conseiller qui a le plus la confiance de Meloni sur les sujets économiques. Juste après lui, on retrouve Crosetto, le beau-frère Lollobrigida, le responsable économique Maurizio Leo et le sénateur Fazzolari. Un poste-clé sera le ministère de l’économie et des finances (MEF), qui devra être occupé par une personne de confiance. Meloni aurait suggéré Panetta sur la recommandation de Draghi, qui a effectué une carrière brillante à la banque d’Italie avec Ciampi, puis Fazio, Draghi et Visco. Il serait le moins technocratique des banquiers centraux et politiquement proche de la droite. Mais il aspire à être le prochain gouverneur de la banque d’Italie et prévient que s’il quitte son poste à la BCE, rien ne dit qu’il sera remplacé par un Italien. Parmi les alternatives, il y a Tremonti, ou bien Domenico Siniscalco, déjà à la tête du MEF après la démission de ce dernier en 2004. Le MEF est essentiel pour certaines nominations, comme la direction générale du Trésor. Le MEF est vu par Meloni comme un fortin de la gauche à conquérir. C’est aussi du MEF que dépend la direction de la CDP, où Draghi avait nommé en 2012 M. Scannapieco, technocrate très apprécié des chancelleries européennes. Si Meloni veut donner une tonalité plus nationaliste à l’économie, la Caisse deviendra son bras armé essentiel. Au printemps 2023, on désignera aussi les DG de Eni, Enel, Leonardo, Poste, Terna ; certains sont stratégiques en période de crise énergétique. Meloni se demande d’ailleurs s’il ne serait pas temps de créer un ministère de l’énergie, que l’ex DG de Eni et ENEL, Paolo Scaroni, lui conseille de créer et serait prêt à occuper, avec ou à la place de Cingolani, un autre ministre que Draghi conseillerait de garder. Pour le comité olympique de Milan Cortina, Meloni songerait à Andrea Abodi, actuel président du Credito Sportivo. Le maintien de Profumo à la tête de Leonardo sera plus délicat, après deux mandats et une nomination par Gentiloni. On dit que Crosetto lui-même serait intéressé, alors qu’il est aussi président de la fédération des entreprises italiennes de l’aérospatial, la défense et la sécurité de Confidustria. »
ARTICLE, L’Economia, F. De Bortoli « Tous les dossiers économiques qui sont encore ouverts » - Réseau unique, avions, banques : les dossiers qui attendent le nouveau gouvernement : « Ce n’est pas un mystère que Meloni a demandé des conseils à Mario Draghi sur les thématiques économiques et financières. Le Président du Conseil ne s’est pas dérobé, en cohérence avec ses déclarations du mois d’aout : ‘’l’Italie s’en sortira avec n’importe quel gouvernement qui émergera après les élections’’. Le dossier le plus épineux et urgent est celui du réseau unique des télécommunications, soit l’avenir de TIM et d’Open Fiber, toutes deux ayant une participation de la Caisse de Dépôts et de Prêts (CDP). Les deux groupes se trouvent en difficulté. On attend une offre de rachat non contraignante, prévue initialement d’ici le 31 août, puis reportée au lendemain des élections. Le Conseil d’administration évaluera la proposition. Le premier actionnaire de TIM, le français Vivendi, serait disposé à verser une sommes de 39 milliards. En revanche, l’hypothèse d’une OPA de la CDP sur TIM, qui plait au syndicat de droite UIL et à Fratelli d’Italia, nécessiterait une quantité de capital impliquant une recapitalisation de CDP, avec un risque d’en fragiliser les fondations. Et puis il y a le dossier d’Ita Airways. Malgré les déclarations sur la nécessité d’une « italianité » de la compagnie, il ne semble pas que la coalition de droite soit disposée à remettre les négociations de rachat en discussion. Cela provoquerait des problèmes insurmontables avec Bruxelles, qui vient d‘autoriser l’octroi de la première tranche (400 millions) de l’augmentation de capital. Par ailleurs ITA, avec désormais 3 500 employés, ne mobilise plus le grand bastion électoral romain d’antan. Reste ensuite le dossier de la BMPS dont le ministère des Finances détient 64,2% du capital. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Rassurer les alliés sur Kiev, les quatre jours de Draghi aux Etats-Unis » : « Mario Draghi se rend aujourd’hui à New-York où il restera quatre jours. Demain, il parlera devant l’Assemblée de l’ONU et il insistera auprès des alliés sur les piliers de l’Italie : L’Europe et l’OTAN. Et le soutien à l’Ukraine. Il ne manquera pas d’insister également sur l’efficacité des sanctions. Un voyage délicat après l’alerte lancée par les Etats-Unis sur l’infiltration de la Russie en Europe à travers des financements à certains leaders et partis. Il devra surtout réaffirmer la position atlantiste de l’Italie alors que le soutien occidental à Kiev porte ses fruits. Mais le double-ancrage de l’Italie, dans l’UE et l’OTAN, pourrait être affaibli à l’issue des prochaines élections, surtout si les partis souverainistes triomphaient. Mario Draghi défendra le pays et rassurera ses interlocuteurs sur le fait que l’Italie ne rompra pas le front occidental contre Poutine. On a beaucoup écrit sur le rôle de ‘’garant’’ entre Giorgia Meloni et les Etats-Unis dont qui devait culminer lors de cette visite à New-York, mais les propos durs du Président du Conseil à l’égard de la favorite des sondages lors de la conférence de presse vendredi dernier témoigne d’une froideur voire d’une distance. L’ONU est aussi le théâtre des efforts multilatéraux. A voir si une réunion entre américains, russes et ukrainiens pourra se tenir en marge de l’Assemblée, avec peut-être une médiation chinoise. Mario Draghi quant à lui rencontrera demain le Président de l’Assemblée générale de l’ONU puis le Secrétaire générale Antonio Guterres. A noter également une rencontre sur la question climatique. Une entrevue avec Biden n’est pas exclue. Son agenda privé laisse place à des rencontres en lien avec son futur dans les institutions, de la Banque mondiale, à l’OTAN, en passant par les institutions européennes. »
ARTICLE, La Stampa, M. Bresolin « Orban cherche le soutien de Meloni : les élections en Italie seront déterminantes afin d’éviter de perdre les fonds européens » : « Les négociations avec Bruxelles afin d’éviter la coupe des fonds a déjà commencé et entrera dans le vif dans les six prochaines semaines. Or, Orban est conscient du fait que ce bras-de-fer pourrait se révéler une défaite. C’est pour cela qu’il sait que le vrai match pourrait se jouer vers la fin novembre et début décembre. Pour le remporter, il aura besoin du soutien de certains gouvernements amis. Du coup, le positionnement du prochain exécutif italien pourrait se révéler déterminant. Rome pourrait l’aider à construire cette minorité de bloc nécessaire afin de repousser la tentative de la Commission de fermer les robinets des fonds de cohésion. Les signaux reçus jeudi avec les voix des députés européens de la Ligue et de Frateli d’Italia vont justement dans la direction souhaitée par le Premier ministre hongrois. Pour obtenir ce bloc de minorité, Orban devrait trouver le soutien d’au moins quatre Etats membres représentant un total dépassant les 35% de la population européenne. Orban observe de près le nouveau gouvernement qui est en train de se former en Suède, certes. Mais c’est surtout l’Italie, avec son 13,4% de population européenne, qui peut déplacer les équilibres en UE. »
PREMIER PLAN, La Stampa, de F. Grignetti, « Pour Berlusconi ‘’les politiques d’Orban sont loin de nous’’ ; pour Giorgia Meloni, ‘’il y a une question de souveraineté nationale’’ : « Au centre-droit, la question dérange et l’agacement des leaders est évident. Pourtant la question est cruciale : sont-ils du côté du respect de l’Etat de droit ou du côté de la Hongrie ? Silvio Berlusconi se veut très clair et on perçoit depuis plusieurs jours son embarras pour les choix de ses alliés souverainistes. ‘’Orban est un leader démocratiquement élu et en cela il doit être respecté. Mais il est clair que notre point de référence en Europe est le PPE, ça ne peut pas être Orban. Ses politiques sont loin des nôtres, de même que sa vision de l’Europe. Nous devons nouer les alliances avec les grands pays amis si nous voulons préserver notre intérêt national’’ a réaffirmé le leader de Forza Italia avec l’appui de tout son parti. Mais c’est loin d’être clair au sein du centre-droit. Salvini fait comprendre qu’il n’acceptera pas d’ingérences de Bruxelles. ‘’Je veux que l’Italie ait un rôle de protagoniste en Europe, et pas de simple suiveuse des choix de Paris et de Berlin. Moi, je veux changer cette Europe où une poignée commande et ce sont les autres qui payent’’ déclare-t-il appelant à une certaine rupture. La vraie question est donc l’agacement des souverainistes vis-à-vis de Bruxelles, de Paris, de Berlin. Giorgia Meloni tente de couper court au sujet d’Orban : ‘’il fera ses choix mais je ne ferai pas ce que dit Orban, je ne m’occupe que de l’intérêt national italien. Mais je ne suis pas d’accord avec ce que l’UE fait avec la Hongrie, nous n’avons pas intérêt à diviser l’Europe alors qu’une guerre est menée contre l’Occident’’. La cheffe de Fratelli d’Italia laisse elle aussi présager une politique de rupture avec l’UE ‘’la question de nos politiques, nationales et européennes, qui doivent s’amalgamer est une vraie question. Cela n’implique pas de sortir de l’UE mais il faut mener une réflexion sur comment mieux organiser la défense de l’intérêt national dans une dynamique européenne’’. Tout tourne autour du vrai problème : le rapport avec Paris et Berlin. ‘’On sait bien que si on n’introduit pas de prix-plafond européen : c’est parce que ça n’arrange pas l’Allemagne. Ou la France qui nous dit que maintenant elle ne nous vend plus d’électricité’’. Ou encore aux Pays-Bas qui profitent des prix élevés’’. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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18/09/2022
Les meetings de Frères d'Italie et de la Ligue attirent de nombreuses personnes.
Italie. Une semaine avant les élections législatives, les rassemblements électoraux de Frères d'Italie et de la Ligue attirent de nombreuses personnes.
Giorgia Meloni à Bari
Matteo Salvini à Pontida
Giorgia Meloni à Caserte
22:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Russie : municipales dans des chefs-lieux d’entités constitutives de la Fédération de Russie.
Russie. Lors d’élections municipales dans des chefs-lieux d’entités constitutives de la Fédération de Russie qui se sont déroulées le 11 septembre 2022, Russie Unie, le parti proche du pouvoir, emporte les scrutins.
21:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Russie : les élections régionales gagnées par Russie Unie.
Russie. Lors d’élections d’assemblées de régions qui ont eu lieu le 11 septembre 2022, le parti Russie Unie, proche du pouvoir, emporte largement le scrutin.
21:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Russie : élections de gouverneurs de régions.
Russie. Lors d’élections de gouverneurs qui ont eu lieu le 11 septembre 2022, le candidat de Russie Unie, le parti proche du pouvoir, dans la plupart des cas, ou un candidat indépendant dans les autres cas, gagne les élections.
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Herbert Kickl réélu président du FPÖ.
Autriche. Le président du FPÖ Herbert Kickl a été réélu à cette fonction avec 91 % des voix des délégués ce samedi 17 septembre 2022 lors d’un congrès qui s’est tenu à Sankt Pölten.
Herbert Kickl
04:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/09/2022
Le gouvernement de Viktor Orbán prolonge le frein sur les prix du carburant et de certaines denrées alimentaires.
Hongrie. Le gouvernement de Viktor Orbán prolonge le frein sur les prix du carburant et de certaines denrées alimentaires jusqu'à la fin de l'année 2022.
23:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le FPÖ donné à 23 %.
Autriche. Le FPÖ donné à 23 % (contre 16 % en 2019).
ÖVP : sociaux-chrétiens
SPÖ : sociaux-démocrates
FPÖ : patriotes
Grüne : écologistes
NEOS : libéraux
MFG : anti-vaccins
Sonstige : autres
22:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les électeurs de l'AfD sont ceux qui craignent le plus que leur facture énergétique ne soit pas payable.
Allemagne. Les électeurs de l'AfD, ainsi que de Die Linke, sont ceux qui craignent le plus que la facture d'énergie en hiver ne soit pas ou soit difficilement payable.
"Facture énergétique en hiver non ou difficilement payable."
"Oui, plutôt oui. Non, plutôt non."
AfD : patriotes
die Linke : post-communistes
CDU/CSU : démocrates-chrétiens/sociaux-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
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16/09/2022
Viktor Orbán qualifie le rapport critique du Parlement européen de "pamphlet de gauche" et ajoute que le Parlement européen est occupé par la gauche européenne.
Hongrie et UE. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán qualifie le rapport critique du Parlement européen sur la Hongrie, prétendant que celle-ci n’est plus véritablement une démocratie, de « pamphlet de gauche » et ajoute que le Parlement européen est occupé par la gauche européenne.
Viktor Orbán
16:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Viktor Orbán décoré par Aleksandar Vučić.
Serbie et Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a reçu, du président serbe Aleksandar Vučić, l'Ordre du mérite de la République de Serbie pour service rendu dans le cadre du développement de la coopération et des relations entre les deux pays.
Viktor Orbán et Aleksandar Vucic
15:12 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0)
Heinz-Christian Strache et Philippa divorcent.
Autriche. L’ancien vice-chancelier patriote Heinz-Christian Strache et sa femme Philippa Beck divorcent. Ils ont un fils ensemble. La demande de divorce est introduite par Philippa.
Philippa et HC, autrefois
14:56 | Lien permanent | Commentaires (0)