Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/05/2019

Deuxième tour des élections municipales en Sicile.

M5S.jpg

Ligue.jpg

FI-AN.jpg 

Italie. Sicile. Le deuxième tour des élections municipales s’est déroulé ce dimanche 12 mai 2019.

Commentaire de la presse à propos du scrutin :

ARTICLE Corriere della Sera S. Toscano « Le M5S gagne, la Ligue freine. La Sicile offre le dernier verdict avant les élections européennes » : « Les 5 Etoiles l’emportent en récupérant sur deux villes : Caltanissetta et Castelvetrano. Un vote amer pour la Ligue qui a perdu deux villes : Gela et Mazara del Vallo. A Gela, c’est le candidat soutenu par le PD, les centristes mais aussi par Forza Italia, qui l’emporte sur l’adversaire de la Ligue et de Fratelli d’Italia. Un résultat qui en Sicile, comme pour le leader sicilien Gianfranco Micciché (Forza Italia), évaluent un pacte entre modérés et réformistes pour contrer les populistes. Pour Mazara del Vallo, c’est le candidat de la liste civique centriste qui l’emporte. Il faut enregistrer une baisse de l’affluence, 43,6% soit -15 % par rapport au premier tour ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Caltanissetta : https://elezioni.repubblica.it/2019/elezioni-comunali/sic...

Castelvetrano : https://elezioni.repubblica.it/2019/elezioni-comunali/sic...

Gela : https://elezioni.repubblica.it/2019/elezioni-comunali/sic...

Mazara del Vallo : https://elezioni.repubblica.it/2019/elezioni-comunali/sic...

Sicile 1.jpg

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/04/29/mun...)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/04/30/la-...)

(https://elezioni.repubblica.it/2019/elezioni-comunali/sic...)

Premier tour des présidentielles en Lituanie : le candidat soutenu par les nationalistes est cinquième.

Lituanie. Lors du premier tour des élections présidentielles qui s’est tenu le 12 mai 2019, le candidat soutenu par les nationalistes, Arvydas Juozaitis, écrivain, philosophe et ancien nageur qui a gagné une médaille olympique en bronze en 1976, arrive cinquième avec 4,69 %.

Union nationaliste lituanienne.jpg

Son mouvement « La Lituanie est ici » est soutenu par l’Union nationaliste lituanienne [sigle ici au-dessus]

Arvydas Juozaitis.jpg

Arvydas Juozaitis

AWPL.jpg

Valdemar Tomaševski, du parti Action électorale polonaise de Lituanie, qui défend la minorité polonaise, obtient 3,98 %.

Bruna Esih rencontre Marine Le Pen à Bratislava.

RN.png

Neovisnih za Hrvatsku.jpg

SME Rodina.jpg

France, Croatie, Slovaquie et Union Européenne. Bruna Esih, la dirigeante du parti Neovisnih za Hrvatsku (Indépendants pour la Croatie), a rencontré Marine Le Pen à Bratislava dans le cadre de la réunion du MENL.

Marine 1.jpg

Marine 2.jpg

Marine Le Pen, Boris Kollár du SME Rodina (Slovaquie) et Bruna Esih

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/05/13/mar...)

Sondage pour les élections européennes en Bulgarie.

Volya.png

VMRO.jpg

FNSB.jpg

Ataka.jpg

Bulgarie. Un sondage Mediana en vue des élections européennes donne les résultats suivants pour les partis patriotiques :

Volya : 5 %

VMRO : 5 %

Front National pour la Salut de la Bulgarie : 4 %

Ataka : 3 %

Marine à Bratislava.

MENL.jpg

RN.png

SME Rodina.jpg

Nouvelle Droite.png

FPÖ.jpg

France, Slovaquie, Union Européenne. La présidente du Rassemblement National (France) Marine Le Pen a tenu une conférence de presse ce 13 mai 2019 à Bratislava en Slovaquie aux côtés de Boris Kollár et Ludovit Goga de Sme Rodina (Slovaquie), de Failos Kranidiotis (Nea Dexia-Grèce) et de Georg Mayer (FPÖ-Autriche).

Marine Le Pen Bratislava 2.jpg

Visite du chateau de Bratislava

Marine Le Pen Bratislava.jpg

Failos Kranidiotis, Georg Mayer, Marine Le Pen, Boris Kollár et Ludovit Goga

"Salvini :"le 26 mai sera un référendum.""

M5S.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

La campagne électorale fait les gros titres des médias transalpins. La presse écrite fait état d’un « règlement de comptes » entre les deux partis de majorité, chacun tentant d’avancer sur ses thèmes de prédilection en vue des prochaines élections européennes : « Le règlement de comptes au sein du gouvernement » - ‘’La course aux décrets avant le vote’’ (Corriere della Sera), « Le décret sur Rome et les déchets, le double défi de Salvini, qui évoque un ‘’référendum’’ » - ‘’Règlement de comptes au sein du gouvernement’’ (Il Messaggero), « Le M5S contre le conflit d’intérêt » (Fatto Quotidiano), « Elections européennes, pacte réseaux sociaux-007 contre les ‘’fake news’’ » - ‘’2,5 millions d’identifiants supprimés dont la moitié étaient proches de la Ligue et du M5S’’ (Il Mattino).

ARTICLE Corriere della Sera E. Buzzi « Mesures et venins » : « Avant les élections européennes, un Conseil des ministres sera convoqué. Les deux alliés se défient avec leurs batailles identitaires. Le règlement de compte au sein du gouvernement a une date précise : le 20 mai. Il s’agit du jour, décidé jeudi mais pas encore confirmé, du prochain Conseil des ministres, le seul et dernier avant les élections européennes. Ainsi, la table de réunion du gouvernement risque de se transformer en un dernier ring électoral. Un ring où les thématiques identitaires de la Ligue et du Mouvement 5 Etoiles seront les protagonistes. Salvini a déjà prévenu les siens lors de l’émission de la Rai 3, ½ ora in più : ses thèmes seront le décret sur la sécurité, l’autonomie et la réduction des impôts. Salvini a aussi rappelé que ‘’les relations changent si la parole donnée n’est pas maintenue’’. Or, ce sont trois sujets considérés comme sulfureux pour les 5 Etoiles. Pour son leader Di Maio, le salaire minimum reste la priorité, proposition que la Ligue a déjà écartée. Par ailleurs, Di Maio veut dépenser le milliard avancé du revenu de citoyenneté pour des mesures de soutien aux foyers. Di Maio étudie aussi la phase de « l’après élection » qui verra une évolution du Mouvement ‘’sur le plan de l’organisation et de la structure’’ ».

ARTICLE La Stampa I. Lombardo « Appels non répondus, Salvini snobe Di Maio et assure ‘’le 26 mai sera un référendum’’ » : « Le leader de la Ligue ne répond pas aux appels du collègue du Mouvement 5 Etoiles. Du coup, ce dernier attaque ‘’ce sera un défi entre ceux qui veulent les corrompus et ceux qui les chassent’’. Les ministres et les collaborateurs de la Ligue et du M5S l’ont dit pendant des mois ‘’tant que la relation entre Matteo et Luigi tient debout, le gouvernement ira de l’avant’’. Or, aujourd’hui Matteo et Luigi ne se saluent même pas. ‘’Cela fait une semaine que je demande une réunion du gouvernement pour parler de flat tax et de salaire minimum mais ils sont encore fâchés pour l’affaire Siri’’, se borne à dire le leader 5 Etoiles, sans dévoiler le coup de froid avec son allié de gouvernement. La campagne électorale est à son point le plus chaud et les deux leaders réussiront difficilement à se parler. La démission du Secrétaire d’Etat Siri risque de laisser une plaie qui pourrait ne plus se refermer. Les ministres 5 Etoiles ont été les témoins, à deux reprises, des hurlements de Salvini contre la ministre de la Défense Trenta (M5S). Conte a dû intervenir pour le calmer ».

COMMENTAIRE, Il Mattino, M. Calise: « L’opposition au sein des partis de gouvernement » : « Si ce gouvernement dépendait de Di Maio et de Salvini, il tiendrait longtemps. Comment pourraient-ils trouver une autre occasion de rester - en même temps - dans le gouvernement et dans l’opposition ? Salvini agit comme un Président du Conseil, et quelques fois, comme ministre de l’Intérieur et il passe la plupart de son temps à faire des ‘’ selfies ‘’ avec l’uniforme du moment ou à lancer des jeux de grattage. Di Maio, lui, s’est retrouvé entre les mains un Mouvement créé par Grillo uniquement parce que le fondateur était ‘’un peu fatigué‘’ et il est devenu, en deux jours, l’homme le plus puissant d’Italie. Il s’agit de 2 vice-présidents du Conseil qui savent bien que la situation actuelle, un pied dedans et l’autre dehors, est unique. Si cela ne tenait qu’à eux, ils ne feraient jamais sauter la prise et continueraient de hausser le ton, pour calmer les choses le jour d’après, en s’arrêtant toujours un mètre, ou un millimètre, avant le bord du gouffre. Ni les Cinq Etoiles, ni la Ligue, n’appartiennent à la catégorie du parti personnel, basé sur le contrôle absolu, inventé par Silvio Berlusconi. Mais cela n’a pas éliminé les systèmes historiques et les drapeaux auxquels les militants sont attachés. Les signaux d’intolérance de ceux qui voient dans l’accord entre les deux vice-présidents, l’illustration de la trahison se multiplient et la rupture la plus évidente est celle de l’aile la plus radicale du Mouvement, qui a obligé Di Maio de se durcir sur la démission de Siri. L’autre rupture est en cours à l’intérieur de la Ligue, de la part des administrateurs locaux qui ont remporté les municipalités, région après région, en modérant les polémiques anti-méridionales. Ce parti n’a rien à voir avec Matteo Salvini, il s’est développé indépendamment de lui. Les objectifs du contrat de gouvernement s’éloignent, les deux leaders sont encore très puissants mais ils devraient essayer de resserrer les rangs du contrôle interne s’ils ne veulent pas se retrouver comme Renzi ».

RETROSCENA (Coulisses), Il Mattino, V. Di Giacomo : « La tentation de Matteo : des élections anticipées si Forza Italia s’effondre » : « Le résultat de prochaines élections européennes définira sûrement le destin de l’exécutif ainsi que de l’alliance Ligue-M5S. Un élément décisif sera le résultat de Forza Italia parce que si le parti de Silvio Berlusconi s’effondrait (obtenant moins de 10 %), le leader de la Ligue pourrait s’emparer de tout, du gouvernement et de la droite. Plusieurs membres de premier plan de la Ligue (Giancarlo Giorgetti, Guglielmo Picchi, Edoardo Rixi) sont, depuis longtemps, les porte-parole du malaise au sein du parti et ont demandé plusieurs fois à Salvini de laisser tomber l’alliance avec les Cinq Etoiles. Un plan de Salvini est déjà prêt dans l’attente de décider s’il doit poursuivre l’alliance avec le Mouvement ou bien renouer les fils de l’alliance avec Berlusconi, mais la tentation du leader de la Ligue est d’organiser des élections anticipées si Forza Italia s’effondre ».

ENTRETIEN d’Antonio Tajani,  Président du Parlement Européen et vice-Président Forza Italia,  Il Messaggero  « Des mesures sur les conflits d’intérêts ? Il ne sont plus contre Berlusconi, mais contre les nouveaux leaders » : « Salvini a compris que s’il veut donner à notre pays un tournant positif, ce dont nous avons vraiment besoin, il doit garder précieusement le soutien de « Forza Italia ». Et s’il veut donner vie à un gouvernement de centre droit, cela ne peut être qu’avec nous. En restant au gouvernement avec les « Cinq Etoiles », la Ligue se rend complice de toutes les erreurs et de tous les vices du gouvernement. Nous aurions besoin d’un exécutif ayant une vision homogène et cohérente de la politique économique. C’est-à-dire, un gouvernement de centre droit. La semaine prochaine, nous présenterons un projet de loi constitutionnel, visant à donner à Rome plus de force et plus de centralité. De plus, nous avons une série d’amendements à opposer au projet « Sauver Rome », afin de protéger la Capitale de notre Pays. Nous savons ce dont notre pays a besoin : moins de taxes sur les entreprises, le paiement des dettes anciennes de l’administration publique, l’investissement dans les infrastructures et d’une politique de croissance. »

ARTICLE, Il Messaggero, M. Ajello : « Les tensions à la RAI : en dépit du défi de la Ligue, Salini va de l’avant. Mais Fazio « perd » trois soirées. » : « Le conseiller d’administration de la Ligue a été hier très virulent, dans un entretien à ce journal, il a critiqué fortement les lenteurs des réformes de Salini, son omnipotence, ainsi que le nombre excessif de salariés et l’archaïsme de la RAI. Par ailleurs, depuis hier, le présentateur de l’émission Che tempo che fa perd trois soirées sur la Rai1. Sur les prochaines nominations, les confrontations croissent entre la Ligue et le M5S, en particulier sur la prochaine nomination du vice-président de Rai1. La Ligue, grâce à sa montée dans les sondages et sa possible victoire aux européennes, voudrait mettre davantage la main sur la RAI : il a réussi, comme vu précédemment, avec Fabio Fazio, considere comme le véritable bouc émissaire de Salvini. Il aimerait maintenant obtenir la démission de l’administrateur délégué Fabrizio Salini, proche du M5S, pour mettre à sa place un homme plus obséquieux. La possible victoire de la Ligue aux européennes pourrait transformer rapidement le visage des dirigeants et présentateurs de la RAI. »

ENTRETIEN d’Igor De Biasio, membre du Conseil d’administration de la RAI « L’impasse de la Rai est inacceptable, la confiance de l’AD Salini est arrivée au bout » : « Choisi par le gouvernement ‘’jaune-vert’’, il est surtout proche de la Ligue. Il a une expérience de manager. ‘’Il y a un enlisement culturel et dans la gouvernance de la Rai. Il y a des professionnels forts mais tous ne pas sont valorisés comme il le faudrait car il existe encore des privilèges et une caste interne. Aujourd’hui l’AD n’a pas changé la vieille politique de gestion du personnel. Quand nous sommes entrés, Foa (le Président) Salini (AD) et moi-même avions mis le même maillot : celui du changement. Or, Salini semble avoir changé de maillot, celui de l’immobilisme. Nous avons déterminé le cap, mais le capitaine n’a pas encore allumé les moteurs. Fabio Fazio ? Son contrat est absurde et il a été signé sous la précédente direction. Son maintien à la RAI ? D’après moi il devrait y avoir deux conditions : un salaire acceptable aux yeux des Italiens qui paient la redevance et qu’il parte sur une autre chaine, comme Rai Due ou Rai Tre’’ ».

ARTICLE, La Repubblica, M. Puccarello «  Les « posts », l’équipe de communication et l’argent : ainsi la « Bestia » (la bête) oriente le vote » : « Luca Morisi, le chef de la communication sur les réseaux sociaux a toujours aimé les paroles simples et évocatrices : on lui doit le surnom de Salvini « Il Capitano », et la « Bestia » pour le système éditorial qui administre aujourd’hui les réseaux sociaux du leader de la Ligue (3.6 millions de « fans » Facebook, 1.4 millions sur Instagram, et 1.1 millions sur Twitter). L’objectif est ambitieux : guider, orienter le débat public. Aujourd’hui en Italie, seul un journal a plus de fans sur Facebook qu’eux : La Repubblica. Au sein de la « Bestia », le travail s’apparente à celui d’un quotidien : le verbe du « Capitano » est diffusé à intervalle régulier, en alternant entre photos, vidéos, directs, messages. Les réactions aux contenus sont également analysées, pour mieux cerner les messages qui fonctionnent, et ceux à éviter. Sur le plan de la communication, la Ligue et le M5S ont beaucoup en commun : « il y a une base commune entre nos électeurs, sur le plan de la communication », explique Luca Morisi. Pour tout le monde cette alliance semblait une hérésie, pas pour la « Bestia ». »

ARTICLE, Il Mattino, A. Calitri : « FB : des fake news et haine, 23 pages proches de Ligue – M5S fermées » : « A deux semaines des élections européennes, FB a fermé 23 pages de comptes et groupes, en bloquant des profils avec 2,4 millions de followers, pour lutter contre les fausses nouvelles et les contenus anti-migrants, anti-vaccins et antisémites. Plus de la moitié de ces pages soutenaient la Ligue et le M5S. Selon le porte-parole de FB, cette procédure, qui a eu lieu à la suite d’une plainte d’une ONG, servira à protéger l’intégrité des élections dans l’UE et dans le monde entier ».

ARTICLE, La Repubblica, A. di Cori : « Le Cardinal Konrad Krajewski réactive l’électricité dans un immeuble occupé. » : « Le cardinal a rétabli la lumière. En effet, depuis 6 jours, 450 personnes vivaient sans lumière, ni eau chaude, dans un immeuble occupé du centre de Rome. « Un geste d’humanité devant la détresse de ses personnes », explique la cardinal Krajewski, révélant avoir été en Pologne un électrotechnicien, avant d’entrer dans les ordres.  Lundi dernier, sans aucun préavis, sur ordre du groupe Hera (entreprise publique dont relève le contrat de l’immeuble) l’interruption de l’électricité a été décidée. En cause, un retard de paiement de plus de 300.000 euros, contracté en 6 ans d’occupation.  Le cardinal est arrivé sur les lieux, en expliquant avoir parlé au préfet, le priant de rétablir le courant. Il a cependant, au risque de poursuites judiciaires, il a pris l’entière responsabilité de ce geste, en laissant une carte à son nom sur le compteur. Le cardinal bénéficie du soutien du Vatican : « Un acte d’humanité. »  Les occupants, quant à eux, mettent en avant la programmation de spectacles pour le remboursement des arriérés. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Menaces téléphoniques reçues par un exploitant turc d'un centre qui devait accueillir un meeting de l'AfD.

AfD.jpg

Allemagne. L’AfD de l’État de Brême a annulé un meeting électoral qui devait avoir lieu en présence du co-président du parti et co-président de groupe des députés nationaux Alexander Gauland, suite au fait que l’exploitant turc du centre d’événements Deniz Saray, au sein duquel devait avoir lieu le meeting, a reçu des menaces téléphoniques.

Le candidat de l'AfD, d'origine juive ukrainienne, au poste de maire de Wilhelmshaven Jaroslaw Poljak obtient 3,77 %.

AfD.jpg

Allemagne. Basse-Saxe. Wilhelmshaven. Lors du premier tour de l’élection du maire de Wilhelmshaven, le candidat de l’AfD Jaroslaw Poljak obtient 3,77 % des voix. Il est né en Ukraine en 1977 (à cette époque en Union soviétique) et vit depuis l’âge d’un an en Allemagne. Il est membre de l’association « Juifs de l’AfD ».

(https://www.wilhelmshaven.de/wahlen/20190512/03405000/htm...)

Jaroslaw Poljak.jpg

Jaroslaw Poljak

(https://fr.timesofisrael.com/allemagne-lafd-fonde-une-sec...)

12/05/2019

Protéger le système social !

AfD.jpg

Allemagne. État de Brême. Élections du 26 mai 2019 pour le Parlement de l’État de Brême.

AfD 1.jpg

"Protéger le système social ! De l'argent pour les retraites, plutôt que pour les clandestins ! Ose Brême !"

L'AfD critique l'éventuelle mise en place de zones sans couteaux.

AfD.jpg

Allemagne. Le parti patriotique AfD et le parti libéral FDP critiquent la possible mise en place de zones d’interdiction du port du couteau. [La longueur autorisée de la lame pourrait aussi être réduite, hors de ces zones, des 12 cm autorisés actuellement à 6 cm.]

Le député de l’AfD Stephan Brandner estime que cette mesure ne dissuadera pas les délinquants de porter un couteau et ajoute qu’avant 2015 [année de l’ouverture des frontières par la chancelière Angela Merkel], l’Allemagne n’avait pas ce problème.

La famille Strache.

FPÖ.jpg

Autriche. Le président du FPÖ et vice-chancelier Heinz-Christian Strache et sa femme Philippa, leur fils Hendrik et le chien Linda.

Strache 1.jpg

Strache 2.jpg

Strache 4.jpg

Le chien Linda

11/05/2019

Le Forum voor Democratie donné à 24 % chez les LGBT et le PVV à 5 %.

FvD.png

PVV.jpg

Pays-Bas. Un sondage réalisé par le site homosexuel Gaysite.nl montre que 24 % des homosexuels, lesbiennes, bi-sexuels et transsexuels voteront pour le Forum voor Démocratie de Thierry Baudet et 5 % pour le PVV de Geert Wilders lors des élections européennes [Thierry Baudet et Geert Wilders ne sont pas homosexuels] :

FvD 1.jpg

Forum voor Democratie : patriotes

PvdA : travaillistes

abstention

écologistes

D66 : libéraux de gauche

VVD : libéraux de droite

PVV : patriotes

SP : gauche radicale

50 + : parti des plus de 50 ans

Christen Unie : protestants

SGP : protestants

CDA : démocrates-chrétiens

Partij voor de Dieren : parti pour les animaux

Denk : parti qui défend les Néerlandais d'origine étrangère

Affiche de Pia Kjærsgaard.

DF.jpg

Danemark. La président du Parlement Pia Kjærsgaard (Parti du Peuple danois) et Kim Hammer (Parti du Peuple danois) :

DF 1.jpg

Affiches de Kristian Thulesen-Dahl.

DF.jpg

Danemark. Mise en place d'affiches du président du Parti du Peuple danois Kristian Thulesen-Dahl.

DF 1.jpg

Marine Le Pen sera le 14 mai 2019 en Estonie.

RN.png

Ekre.jpg

Vrais Finlandais.jpg

DF.jpg

Estonie, France, Danemark, Finlande, Union Européenne. La dirigeante du Rassemblement National Marine Le Pen prendra part le mardi 14 mai 2019 à un meeting à Tallin en Estonie aux côtés du représentant de l'EKRE (Estonie) Jaak Madison, de celui des (vrais) Finlandais Olli Kotro et de celui du Parti du Peuple danois Anders Vistisen.

Marine 1.png

Jaak Madison, Olli Kotro, Anders Vistisen, Marine Le Pen

La procédure d'exclusion de l'écrivain Thilo Sarrazin a du plomb dans l’aile.

Allemagne. Le plan de la direction du SPD (sociaux-démocrates) visant à exclure du parti l’écrivain à succès Thilo Sarrazin a du plomb dans l’aile. En effet, la commission d’arbitrage de la section du SPD de la circonscription du quartier de Charlottenburg-Wilmersdorf à Berlin, où la procédure est en cours, estime que la direction du parti n’explique pas précisément en quoi la parution de l’ouvrage porte atteinte au SPD et demande à la direction du SPD de compléter sa plainte. Pourtant la direction du parti avait fait préparer un dossier par une commission ad-hoc.

Dans le passé, deux tentatives d’exclusion de Thilo Sarrazin du SPD ont échoué.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/12/09/cer...)

Bade-Wurtemberg : l'AfD donnée à 12 %.

AfD.jpg

Allemagne. Bade-Wurtemberg. Un sondage en vue d’élections pour le Parlement du Bade-Wurtemberg donne l’AfD à  12 % (contre 15,1 % lors des d’élections pour le Parlement du Bade-Wurtemberg de 2016).

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/baden-wuerttem...)

AfD 1.png

Grüne : écologistes

CDU : démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Freie Wähler : électeurs libres

Sonstige : autres

10/05/2019

Province d'Anvers : les deux partis nationalistes flamands donnés ensemble à 50 %.

N-VA.jpg

VB.jpg

Belgique. Flandre. Un sondage Ipsos dans la province d’Anvers, en vue des élections législatives et régionales du 26 mai 2019, montre que le parti nationaliste flamand N-VA y est donné à 33,9 % et le parti nationaliste flamand Vlaams Belang y est donné à 15,8 %.

Province d'Anvers.jpg

N-VA : nationalistes flamands

Vlaams Belang : nationalistes flamands

Groen : écologistes

CD&V : démocrates-chrétiens

Sp.a : socialistes

OpenVld : libéraux

PvdA : gauche radicale

Andere : autres

Élections européennes : l’AfD donnée à 13 %.

AfD.jpg

CSU.jpg

Allemagne. Un sondage INSA donne l'AfD à 13 %.

AfD 1.jpg

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

FDP : libéraux

FW : électeurs libres

pirates

animal

Le parti [satirique]

Sonst. : autres

"Conte en soutien des 5 Etoiles pour les élections européennes énerve Salvini."

M5S.jpg

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

Italie. Revue de presse.

Les prochaines élections européennes font les gros titres de la presse écrite. Les commentateurs soulignent les tensions entre les deux partis au gouvernement et font état de sondages qui marquent  un « coup d’arrêt » de la Ligue : « Sondages, à un mois des élections la Ligue perd 6% des intentions, le M5S à +2,6%, le PD à +1,8%’’ (Corriere della Sera), « Surprise, Salvini perd des voix » - ‘’La Ligue perd encore 2 pts, le M5S toujours en perte, le PD juste derrière’’ (La Repubblica), « Le M5S identifie l’ennemi : ‘’Que la Ligue s’occupe plutôt des dealers à Naples’’ (La Stampa), « Elections européennes, les souverainistes premiers en Italie mais pas à Strasbourg » (Sole 24 Ore), « L’étau sur les cannabis-shop, le gouvernement divisé » - ‘’Bras-de-fer Salvini-Di Maio sur le cannabis et les migrants’’ (Il Messaggero), « La Ligue premier parti mais en perte de vitesse » (Il Mattino).

Journaux télévisés : Les journaux télévisés se focalisent sur le sauvetage de migrants par un navire de la Marine italienne et les rappels du ministre de l’Intérieur Salvini sur les ‘’ports fermés’’.

SONDAGE Sole 24 Ore R. D’Alimonte « Europe et souverainistes, le vrai match se jouera après les élections » : « Le dernier sondage Winpoll, avant le black-out, nous aide à éclaircir la situation sur les élections. La première donnée est que la Ligue, qui a dépassé le M5S depuis l’été dernier, maintient cette tendance. L’autre point est que les deux partis au gouvernement, à eux deux, dépassent 50% des intentions de vote. Il n’y a que la distribution des voix qui a changé. Selon Winpoll, la Ligue est t à 33,8%, le M5S à 22,7%, le PD à 22,1%, Forza Italia à 7,8%, Fratelli d’Italia à 5,8%. Suivent les autres partis. La thématique des relations avec l’Union européenne est absente du débat politique et de la campagne électorale. Pourtant, c’est le point que les partis au gouvernement devront affronter dans les prochains mois. Dans le prochain Parlement Européen il y aura une large majorité pro-européenne. Pour confirmer la prochaine Commission il ne faudra donc pas l’apport des souverainistes ni de ceux de la nouvelle alliance de Salvini. Bref, la solution des problèmes italiens ne passe pas par le résultat de ces élections. Enfin, 59% des sondés ne croient pas à la possibilité d’élections anticipées en Italie ».

SONDAGE, Corriere della Sera, N. Pagnoncelli : « La Ligue perd 6 points : maintenant elle est à 30.9%. Le M5S retrouve des forces, le PD également » : « La confrontation entre Salvini et Di Maio s’est renforcée ces dernières semaines en vue des élections européennes. Salvini a utilisé une communication encore plus directe, avec un déplacement net à droite. Di Maio, quant à lui, a fait front sur de nombreux sujets et a obtenu mercredi la démission du sous-secrétaire Armando Siri. Cette dernière affaire a pesé sur l’opinion publique comme le montrent les derniers sondages : en un mois, la Ligue est passée de 37% d’intentions de vote à 31%. En outre, la croissance de manifestations profascistes (commémorations de Predappio, banderoles pro-Mussolini des supporters de la Lazio de Rome, les éditions AltaForte au Salon du Livre de Turin…), a pu refroidir la composante modérée de l’électorat leghiste. Au contraire, le Mouvement 5 étoiles retrouve des forces et se positionne aujourd’hui autour de 25%, grâce à une ligne propre et distincte par rapport à celle de la Ligue : sur le thème de la corruption, des prises de position antifascistes à l’occasion du 25 avril, ou sur le cannabis. Par ailleurs, le M5S récupère de nombreux abstentionnistes qui étaient refroidis. Le PD retrouve également des couleurs, dépassant les 20%, grâce à l’impulsion de son nouveau secrétaire, Zingaretti, qui renoue avec un électorat déçu. Forza Italia se situe autour de 8%, en attendant de voir les effets des affaires de corruption en Lombardie qui touchent ce parti. Enfin, parmi les partis qui dépassent les 4% (niveau qui permet à un parti de siéger au Parlement européen), nous retrouvons le parti d’extrême-droite Fratelli d’Italia, qui récupère des voix déçues de la Ligue et progresse avec 6%. Les autres formations, trop faibles dans les sondages, ne semblent pas avoir la possibilité d’entrer dans la course pour les européennes. Le taux de participation estimé se situe autour de 58% (niveau équivalent aux européennes de 2014). Le profil des participants évolue lentement : plus de diplômés appartenant à la classe moyenne, plus de femmes et de jeunes, et une orientation générale se positionnant davantage vers la droite. »

Italie 1.jpg

SONDAGE Il Messaggero D. Pirone « La Ligue devant mais freine, le PD talonne le M5S » : « D’après les derniers sondages SWG, trois indications seraient claires. 1/. La Ligue demeure le premier parti même s’il est en baisse, à un poil au-dessus des 30% des intentions de voix, avec le M5S et le PD coude-à-coude autour de 22%. 2/. Les souverainistes ne feront pas d’exploit en Europe et n’atteindront pas la majorité même en s’alliant avec le PPE. 3/. La gauche donne des signes de vie et la participation de la Grande-Bretagne, où les Labours sont favoris, pourrait faire obtenir au PSE 150 élus, voire plus. Les souverainistes devraient obtenir 72 députés, soit le double par rapport à maintenant, grâce à l’apport des voix de la France et de l’Italie. Quant aux 5 Etoiles, ils auront du mal à obtenir la formation d’un groupe à moins d’une alliance avec les élus de Farage ».

ARTICLE Il Messaggero M. Conti « Conte en soutien des 5 Etoiles pour les élections européennes énerve Salvini » : « Puisque Salvini ne veut pas s’allier avec Berlusconi et que Di Maio ne veut pas s’allier avec le PD, il ne reste plus aux deux partis de majorité que de faire semblant de se disputer tous les jours sur des thématiques, parfois ridicules, dans le but que la Ligue ne gagne pas trop et que le M5S ne soit pas dépassé par le PD. Bref, sauf coup de théâtre, rien ne se passera après le 26 mai. Le Président du Conseil, Giuseppe Conte, est en train de bloquer les initiatives de la Ligue, notamment celles sur l’autonomie régionale et sur la loi contre le cannabis. La tentative est de faire en sorte de limiter la perte de voix du M5S. Les derniers sondages montrent cependant que la Ligue perd des voix et que c’est le PD qui en profite ».

ARTICLE, Corriere della Sera, Fiorenza Sarzanini : “Trenta (M5S) : une bataille quotidienne. Le Ministère de l’intérieur doit arrêter d’attaquer les militaires.” : « « Pour Salvini tous les prétextes sont bons pour m’attaquer », indique la ministre de la Défense Elisabetta Trenta, après l’annonce de Salvini de « fermer les portes » aux navires militaires venant en aide aux migrants. En effet, la Marine militaire a porté secours à 36 migrants au large de la Lybie, une occasion pour Salvini de rappeler son discours anti-migrants, d’autant qu’il souhaite mettre en place une directive qui oblige les militaires à patrouiller pour bloquer les ONG venant en aide aux migrants. Trenta, la ministre, parle d’une ingérence grave « ce n’est pas au Ministre de l’Intérieur de nous donner des ordres. » En outre, le soutien de Salvini au général Paolo Riccò, soumis à une enquête par le parquet militaire pour abus d’autorité et pour avoir abandonné la Fête de la Libération après les attaques de l’ANPI (Association nationale des partisans d’Italie), fait des émules dans le camp militaire. Dans les prochaines heures, le navire de la Marine arrivera dans les eaux italiennes, et à la Défense on craint un nouveau « cas Diciotti », avec un navire militaire qui n’obtient pas le droit d’entrée dans le port. »

ARTICLE, Il Messaggero, S. Canettieri : « L’étrange flirt entre Virginia Raggi et le PD » : “ La stratégie menée par la maire de Rome V. Raggi (M5S) semble plaire aux démocrates. C’est l’adjoint de la Maire, L. Bergamo qui le dit clairement ‘’en ce moment, la seule manière d’obtenir un consensus est d’aller dans le terrain de la gauche : les voix qu’il faut se disputer se trouvent là. L’aspect social et culturel doivent être notre tremplin’’. Maintenant, il est un peu tôt pour dire si cela représente un prélude à une alliance avec le PD. Force est de constater, toutefois, que les affinités entre le M5S et le PD sont bien là : ils passent par les valeurs de la résistance jusqu’à l’évacuation du siège de CasaPound, en glissant sur l’utilisation du cannabis, les critiques au décret sécurité, jusqu’au salaire minimum et à la visite de la Maire dans la banlieue de Casal Bruciato pour l’accueil d’une famille de Roms attributaires d’une maison populaire. ‘’Virginia défie les fascistes’’, dit-on au Capitole. Une décision appréciée aussi par le secrétaire démocrate N. Zingaretti qui a exprimé sa solidarité envers la Maire, contestée par des représentants du mouvement de CasaPound à Casal Bruciato. Les convergences entre le M5S et le PD passent, pour l’instant, uniquement par la Capitale ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

09/05/2019

La Ligue donnée à 43 % dans le Nord-Est et à 25 % dans le Sud.

Ligue.jpg

M5S.jpg

FI-AN.jpg

Italie. Les intentions de  vote pour les cinq circonscriptions électorales pour les élections européennes (sondage Noto) :

(Ligue, M5S, Forza Italia de Silvio Berlusconi, Parti Démocrate [centre-gauche])

Italie 1.jpg

Matteo Salvini à Osimo.

Ligue.jpg

Italie. Le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et dirigeant de la Ligue Matteo Salvini était ce 9 mai 2019 à Osimo, dans la région des Marches.

Marche 2.jpg

Marches 1.jpg

Les Marches

"Mes amis sont étrangers."

AfD.jpg

Allemagne. Publicité utilisée par un cadre de l'AfD de Berlin :

AfD 1.jpg

"Mes amis sont étrangers" : Matteo Salvini (Ligue-Italie), Heinz-Christian Strache (AfD-Allemagne) et Viktor Orban (Fidesz-Hongrie).

L’éditeur qui publie le livre-interview de Matteo Salvini fait polémique au salon du livre de Turin.

Ligue.jpg

Italie. La région Piémont et la ville de Turin ont porté plainte ce 9 mai 2019 contre Francesco Polacchi, patron de la maison d'édition AltaForte présente au Salon du livre de Turin (source : Belga) :

https://www.actualitte.com/article/culture-arts-lettres/t...

Turin Salon international du livre.png

Salon international du livre de Turin

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/05/07/sor...)

"La journée de Conte : chasser Siri et aussi sauver le gouvernement."

M5S.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

La révocation, en Conseil des ministres, du secrétaire d’Etat A. Siri (Ligue) fait les gros titres des médias transalpins. Les commentateurs évoquent la « première défaite » de M. Salvini ainsi qu’un ‘’coup de froid’’ entre les deux vice-Présidents du Conseil : « Siri torpillé, la Ligue ne rompt pas » - ‘’Conte signe le décret de révocation’’ (Corriere della Sera), « Siri, le M5S l’emporte, Salvini lance d’autres batailles » - ‘’Je fermerai tous les ‘’cannabis-shop’’. Les 5 Etoiles : un faux débat’’ (La Stampa), « Siri parti, la crise est reportée » - ‘’Conte torpille le secrétaire d’Etat. Le M5S exulte, Salvini ouvre de nouveaux fronts : liaison Lyon-Turin (TAV) et flat tax’’ (Il Messaggero), « Conte torpille Siri. Di Maio et Salvini ne se parlent plus » (Il Mattino), « Le gouvernement écarte Siri et va de l’avant » (Avvenire), « Terminus, le gouvernement s’arrête ici » (Il Giornale).

La présence de l’éditeur Altaforte au Salon du Livre de Turin fait également les gros titres : « L’éditeur de CasaPound privé du Salon du Livre » - ‘’Ouverture d’une enquête pour apologie du fascisme’’ (Corriere della Sera), « Placé sous enquête, l’éditeur écarté du Salon » (La Repubblica), « Le Salon du Livre ferme la porte à CasaPound » (La Stampa).

Journaux télévisés : Les journaux télévisés se focalisent sur l’éviction du secrétaire d’Etat A. Siri. La crise vénézuélienne et la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine sont également largement reprises.

EDITORIAL, La Repubblica, E. Mauro : « L’affaire Siri et le gouvernement des deux Italies » : « La force invisible qui préserve l’unité du gouvernement l’a finalement emporté. Même l’affaire Siri a été résolue et le président du Conseil Conte a pu obtenir hier, par le Conseil des ministres, la révocation, du secrétaire d’Etat A. Siri (Ligue) pour des soupçons de corruption. Mais l’envergure de cet affrontement ne s’arrête pas ici et inaugure une phase inédite dans la longue histoire républicaine, où les deux partis de la majorité qui dirigent le pays sont, en réalité, les principaux adversaires l’un de l’autre. Cela ne pouvait pas finir autrement. Di Maio était en train de chuter dans les sondages, tout comme son autorité au sein de son parti du fait de la soumission involontaire mais évidente du Mouvement aux agissements de la Ligue. Il y avait donc la nécessité, pour le M5S, de reprendre l’initiative et récupérer un profil identitaire. Di Maio l’a cherché en dehors du gouvernement, d’abord en devenant soudainement anti-fasciste, à l’occasion du 25 avril, pour prendre ses distances vis-à-vis de l’indifférence manifestée par le leader de la Ligue vis-à-vis de la fête de la Libération. Puis, il a vu, dans l’affaire Siri, la possibilité de récupérer deux thèmes qui font partie de l’histoire de son Mouvement, la légalité et la transparence, et surtout l’occasion de mettre au pied du mur Salvini, qui était dans une situation de difficulté évidente, par le scandale de son secrétaire d’Etat, surtout sur un terrain politiquement sensible en période de campagne électorale. Salvini, avec ce gros problème, pouvait tout simplement menacer, et il l’a fait. Mais il s’est trompé dans ses calculs, en préférant se retrancher avec Siri dans une résistance impossible plutôt que jouer à l’avance la carte de la sauvegarde des institutions, en demandant la démission immédiate de Siri, en attendant que les faits soient vérifiés.  Ainsi, il est devenu la cible immobile de la campagne du Mouvement, en perdant l’initiative et en défendant une position de plus en plus indéfendable. Un nouveau système de corruption en Calabre et en Lombardie a augmenté le seuil d’attention et de réaction de l’opinion publique et le ministre de l’Intérieur est devenu prisonnier d’une défense qui n’est jamais devenue convaincante et effective. Le résultat est la dégradation de Siri, qui sort du gouvernement pour des raisons d’opportunité politique. Salvini annonce la réponse de la Ligue : flat tax pour les familles, autonomie, réforme de la justice, chantiers, développement et infrastructures et il prévient que, dorénavant, il n’acceptera plus les polémiques, les discussions et les reports. On va arriver donc à une phase « d’étincelles gouvernementales », où nous aurons deux partis qui parlent à deux Italies différentes avec deux leaders séparés dans la maison et avec deux programmes différents, qui s’affrontent en se poussant, dans une logique de conflit latent permanent, sans jamais fusionner dans une vision de gouvernement faite ensemble. Cette divergence, qui maintient deux populismes dans le but final de secouer le système, a un objectif évident de droite sur lequel les deux forces du gouvernement convergent avec des chemins distincts et qui est le ciment invisible capable d’unir, pour le moment, les alliés-ennemis. Dans ce cadre d’instabilité programmée et armée, le président du Conseil Conte est inévitablement la seule référence de l’ensemble et il en est conscient, vu qu’il a imposé la solution pour l’affaire Siri, en aidant Di Maio mais en rappelant à Salvini qu’il l’avait défendu dans l’affaire Diciotti.  Pour conduire le gouvernement hors de la crise Siri, il a fallu tout simplement un peu d’autorité ; pour conduire le pays hors de sa longue crise, il faut surtout de la responsabilité, que l’exécutif n’a pas montré jusqu’à maintenant. Hier, peut-être, un président du Conseil est-il né. Pour les hommes d’Etat, nous attendons encore ».

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini : « Les évaluations de Salvini pour une déchirure définitive » : « Il ne pouvait y avoir de vote au Conseil des ministres. Avec réalisme politique, Salvini a encaissé le coup au sujet de Siri, acceptant de regagner dans les rangs après des mois où il apparaissait comme l’actionnaire principal du gouvernement. Cette affaire discipline l’image de Salvini jusqu’au 26 mai. A partir de cette date, ce sera une autre histoire. L’évaluation de Salvini ne concernera pas uniquement les voix que remportera la Ligue, mais aussi les résultats des autres partis : ceux du M5S et du PD calculés ensemble et ceux du centre-droit dans la formule présentée il y a un an. Pour appeler les Italiens aux élections anticipées, Salvini aura besoin de la certitude mathématique d’une majorité. Cela ne sera pas un geste dicté par le hasard, plutôt un geste bien calculé, en analysant tous les risques. Les réflexions concerneront aussi les résultats électoraux en Europe, le poids des pro-européens, les scores des alliés de Salvini. Hier, au sein de Forza Italia, on parlait encore de bruits évoquant le fait que Salvini serait prêt à la rupture : après le 26 mai il trouverait un prétexte sur un point crucial pour la Ligue ».

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Trocino : “Le grand froid entre les deux alliés. Le Premier ministre : ici est en jeu la confiance de mon gouvernement. » : « Lors du Conseil des ministres d’hier, Giuseppe Conte a fait part de sa volonté de révoquer Armando Siri, mettant en avant le nécessaire maintien d’unité politique d’un gouvernement dont il est le responsable. Siri a agi « par intérêt personnel et non pour l’intérêt général, je ne peux plus lui faire confiance » a indiqué Conte, montrant ainsi une grande fermeté. D’autre part, le gel entre Di Maio et Salvini est total : ils ne se parlent plus depuis des semaines, ni en privé, ni à la télévision. Cependant, Conte a réussi à obtenir un vote de confiance de la part de son gouvernement, à l’unanimité. Il remporte une nouvelle victoire, tout comme Di Miao, pendant que Salvini a déjà trouvé son nouveau bouc émissaire : « Raggi est sous enquête depuis des années et elle continue d’être maire, pourquoi ? ».

ARTICLE, Il Messaggero, M. Conti : « Salvini perd le round. Gouvernement paralysé. La Ligue : restons-en là. » : « La Ligue cherche à minimiser la défaite concernant l’affaire Siri : « c’est une petite chose, un Secrétaire d’Etat en plus ou en moins, l’Italie va de l’avant. » Cependant, sur la drogue ou la TAV, sur les autonomies ou la flat-tax, Salvini se dit prêt à faire tomber le gouvernement et à engager un nouveau défi avec le Mouvement 5 étoiles. Les semaines de campagne en vue des européennes ont profondément augmenté les tensions entre les deux vice-premiers ministres, et le retour à un rapport humain après les élections sera très difficile. D’autant plus que la guerre touche également le Parlement. A la chambre des députés, le Mouvement 5 étoiles portera rapidement un « décret de croissance », et au Palais Madame, les conflits autour de la TAV (ligne Lyon-Turin) font des émules entre la Ligue et les 5 étoiles. »

ARTICLE, Il Fatto quotidiano, L. De Carolis : « La journée de Conte : chasser Siri et aussi sauver le gouvernement » : « Giuseppe Conte a gagné. Le Conseil des ministres d’hier aurait pu dégénérer. Finalement, tout se serait bien déroulé. La réunion s’est alignée sur la volonté du président du Conseil. Depuis hier, le Président Conte s’est affirmé comme le chef du gouvernement, l’homme fort. Un Président qui est fort dans sondages représente un problème pour Salvini comme pour Di Maio. Lui seul peut trancher et trouver un consensus entre les deux partis opposés. Aussi, Conte a-t-il expliqué aux ministres la raison pour laquelle Siri devait démissionner : un véritable « discours politique ».

ENTRETIEN de Giovanni Tria (Indépendant), ministre de l’Economie, Il Sole 24 Ore: « On ne réduit pas les impôts avec le déficit » : « Au lendemain des prévisions de l’Union Européenne, le ministre de l’Economie invite à ne pas ‘’dramatiser la confrontation’’ avec les institutions européennes, car elles seraient ‘’en ligne avec celles du Document Economique et Financier’’. ‘’L’année passée on parlait d’un dépassement du déficit du plafond des 3% mais cela n’a jamais été vraiment remis en discussion. Par ailleurs, pour financer des réformes structurelles il faut des couvertures qui soient structurelles. Le déficit ne peut couvrir que des investissements ou des exigences temporaires. Sur les rappels de la dette, nous répondrons que parmi les facteurs importants il y a avant tout la crise économique. Une loi de finances rectificative ? Je ne crois pas qu’il y aura une demande d’ajustements. La vraie discussion aura lieu en automne. Il y a une volonté de rediscuter non pas de l’Europe mais des règles qui ont jusque-là motivé sa politique économique. Entre augmentation de la TVA et les coupes aux dépenses, je préfère la deuxième solution. Mais il s’agit là d’un choix politique qui doit être pris’’ »

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Giambertone « 3 jeunes sur 4 iront voter : « Contrairement aux clichés, les jeunes italiens sont intéressés par les élections européennes : 75% d’entre eux affirment qu’ils iront voter alors que la moyenne européenne est à 65%. Une génération qui veut être protagoniste. Selon un sondage Viacom, les jeunes européens ont une vision globalement positive de l’Union Européenne : 60% estiment qu’elle est partie vitale pour maintenir la paix et les relations avec les autres pays membres. Toujours selon ce sondage, les sujets les plus sensibles pour les jeunes sont : l’environnement (52%), la situation économique (50%) et l’immigration (44%) ».

ARTICLE, Il Messaggero, S. Canettieri : « Froid au Mouvement 5 étoiles. Le Viminal (Ministère de l’Intérieur de Matteo Salvini), rigide sur les nomades » : « La visite de la maire de Rome Virginia Raggi à une famille Rom fait polémique : de nombreux manifestants fascistes du groupe CasaPound ont protesté contre l’octroi d’une maison à la famille. Et le chef du Mouvement 5 étoiles Di Maio ne soutient pas la maire, expliquant que le jour du Conseil des ministres autour de l’affaire Siri, cette visite n’était pas judicieuse, démontre un manque de suivi des affaires politiques de la part de la maire, et obscurcit « la victoire Siri ». Di Maio a fait passer par ailleurs un autre message : Raggi doit s’occuper d’abord des romains, et ensuite des Roms : « cette fois, elle s’est vraiment trompée », en effet il ne souhaite pas que la Ligue représente à elle seule le courant défendant : « les italiens d’abord ». Les hauts secrétaires 5 étoiles soupçonnent, par ailleurs, Raggi de s’être rapprochée de Zingaretti, le nouveau secrétaire du PD. Salvini quant à lui se réjouit que Di Maio prenne position contre Virginia Raggi, et projette de lancer un vaste plan d’identification concernant les camps de Roms. ».

ENTRETIENT de Alberto Bonisoli (M5S), ministre des Biens culturel, La Stampa,  E.Minucci : « Je crois en la ville de Turin, si cette dernière est choisie, alors c’est le bon choix. » : «La municipalité de Turin et la région Piémont ont eu raison de dénoncer ceux qui faisaient l’apologie du fascisme au bureau du Procureur. Le Salon de Turin est le rendez-vous littéraire le plus important, elle dépasse tout, elle a les anticorps nécessaires. Les défections annoncées par certains survivants de l’Holocauste ? Tout en respectant la sensibilité de tous, à mon sens, la bonne attitude serait celle d’aller toujours au Salon pour combattre vis-à-vis ces personnes [l’éditeur Altaforte, ndt.] pour leur dire que leurs idées sont profondément erronées. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)