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04/12/2019

Première rencontre entre Jimmie Åkesson et le dirigeant des Modérés.

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Suède. Le dirigeant des Démocrate suédois Jimmie Åkesson et celui des Modérés [parti de centre-droit] se sont rencontrés pour la première fois.

Les (Vrais) Finlandais donnés à 22,4 %.

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Finlande. Un sondage Kantar TNS donne les (Vrais) Finlandais à 22,4 %.

(http://www.fdesouche.com/1305317-finlande-le-parti-anti-i...)

37 % des Allemands estiment que le Parti social-démocrate aura disparu de la scène dans dix ans.

Allemagne. Un sondage Civey pour Focus Online montre que 37 % des Allemands estiment que le Parti social-démocrate (SPD) ne fera plus partie dans dix ans du paysage politique allemand, alors que 51 % pensent qu’il sera toujours là dans une décennie.

Bavière : l'AfD donnée à 13 %.

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Allemagne. Bavière. L’AfD est donnée à 13 % (contre 10,2 % lors des élections pour le Parlement de Bavière en 2018) au sein d'un sondage GMS. La CSU est donnée à 35 % (contre 37,2 % en 2018).

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CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

Grüne : écologistes

die Linke : post-communistes

Freie Wähler : électeurs libres

Sonstige : autres

Photos : Matteo Salvini sur la RAI.

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Italie. Matteo Salvini sur la chaîne de télévision publique italienne RAI :

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"Déjà quatre sénateurs M5S auraient accepté un passage à la Ligue et d’autres seraient sur le point de céder."

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Italie. Revue de presse.

Le Mécanisme européen de stabilité (MES) fait, une fois de plus, les gros titres des médias transalpins. La presse évoque une « ouverture » de G. Conte vis-à-vis de la demande du M5S d’obtenir un délai de la part de Bruxelles pour la ratification du texte. Les médias reprennent abondamment les déclarations de M. Delrio qui regrette le « chantage » de M. L Di Maio et indique que le PD ne craint pas les élections anticipées : « Sauve-Etats, Conte ouvre à un report » (Corriere della Sera), « Delrio : ‘’Di Maio fait du chantage’’ » - ‘’Le chef de groupe PD prévient le leader du M5S : ‘’nous n’avons pas peur d’élections anticipées’’ (La Repubblica), « Le M5S met en jeu son identité sur le MES » (La Stampa).

La rencontre du Président de la République avec D. Trump à Londres est également reprise avec une large couverture photographique en Une. Les médias italiens font état d’un « bras de fer » entre les deux Présidents et soulignent les « menaces » de D. Trump d’instaurer des droits de douanes sur les produits français et européens. La presse transalpine indique que le secteur agroalimentaire italien serait également menacé : « Droits commerciaux et Otan, Trump menace Macron » (Corriere della Sera), « Les Gafa contre le Champagne » (La Stampa), « Trump, bras-de-fer avec Macron » (Il Messaggero), « Trump prévient l’Italie : davantage de droits de douane en cas de webtax’’ » (La Repubblica). 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giuseppe Conte, Président du Conseil : « Sur le Mes je dis non à un chèque en blanc. Assez avec la propagande » : « Di Maio dit que c’est le M5S qui fait pencher la balance, c’est vrai, je le souscris. Pour continuer sur le MES, il faut l’accord de toutes les forces politiques qui soutiennent le gouvernement. Nous travaillons sur un ensemble de mesures qui inclut l’union bancaire et monétaire : il est correct que l’Italie s’exprime seulement quand elle sera capable d’une évaluation générale sur la direction à prendre, je n’ai encore rien signé et je n’ai pas l’intention de signer un chèque en blanc. Tant que ce n’est pas signé, il y a toujours des marges d’amélioration d’un Traité. Si d’autres pays considèrent l’accord clos, cela ne m’intéresse pas. Je n’exclus pas un renvoi sur le MES. Mais il faut éviter la propagande qui fait monter le spread, la dette de l’Italie est soutenable et le déclenchement du MES se fait sur base volontaire.  Nous nous sommes battus pour que l’évaluation de la dette ne se fasse pas de manière automatique. Je ne suis proche de personne, je suis un chef de gouvernement qui poursuit un programme en 29 points. Sur la prescription, nous sommes déjà en train de chercher un compromis. Nous trouverons surement une solution soutenable pour sauvegarder le principe d’un procès équitable »

PROPOS, Corriere della Sera, de Klaus Regling, directeur du MES : « L’Italie ? Je ne comprends pas les craintes. Votre dette est soutenable » : « Les accords de décembre 2018 et juin 2019 ont renforcé le MES mais cela ne signifie pas que les possibilités de restructuration de la dette publique des États ont augmenté. Il y a des thèmes plus controversés que d’autres, comme la création d’une assurance européenne sur les dépôts bancaires. Je ne m’attends pas à ce que l’Italie ait besoin de nous. Elle n’a jamais perdu accès au marché financier, même en pleine crise »

EDITORIAL, La Stampa, G. Orsina : « Sur le MES, le M5S met en jeu son identité » : « Salvini a mis au pied du mur le M5S pendant 15 mois en gouvernant avec lui. Il continue à le faire maintenant qu’il est dans l’opposition. En brandissant la bannière identitaire, Salvini a rétabli la dichotomie droite/gauche qui semblait avoir disparu. Et le Mouvement 5 Etoiles, qui a en son sein, des militants progressistes et modérés, est maintenant pris de court. Les nuances, les ambiguïtés et les compromis pourront peut-être permettre au M5S de survivre encore un peu à sa crise identitaire, dont le gouvernement est désormais l’otage ».

COMMENTAIRE La Stampa M. Sorgi « Le Président du Conseil a fait s’aligner Di Maio à la Ligue » : « Le débat parlementaire sur le MES a laissé des traces profondes dans la majorité. La Ligue et Fratelli d’Italia font pression sur les 5 Etoiles pour que ces derniers votent contre la résolution du 11 décembre qui devra autoriser Conte à boucler les négociations avec l’Europe et signer le traité. Or, à en croire à Di Maio, ils n’auraient pas tort. Encore hier, le chef du Mouvement avait écrit sur les réseaux sociaux toutes ses perplexités sur le MES. Le M5S ne peut plus faire machine arrière, ni faire semblant de n’avoir jamais rien su sur ce traité en s’alignant sur Salvini. Voilà pourquoi Di Maio a voulu prévenir que seul le M5S pouvait décider de bloquer ou débloquer la négociation ».

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni, A. Trocino : « Où vont les 5 étoiles ? » : « Déjà quatre sénateurs M5S auraient accepté un passage à la Ligue et d’autres seraient sur le point de céder. D’un côté, il y a Di Maio, qui fait équipe avec Di Battista, et qui ne cache pas son hostilité au gouvernement qu’il a lui-même formé. De l’autre il y a « les gouvernistes » qui se situent entre Conte et le PD. Enfin, il y a le consistant groupe de députés qui en est déjà au deuxième mandat et ne peux pas se représenter une nouvelle fois. Le seul qui peut arrêter Di Maio est Grillo, mais il y a un risque de faire tomber le gouvernement. »

ARTICLE, La Stampa, « L’UE craint des répercussions sur son économie et s’aligne avec Paris » : « ‘’Nous réagirons avec une seule voix’’ assure un porte-parole de la Commission Européenne, parce que plusieurs Etats-membres pourraient finir dans le viseur de la Maison Blanche. La Commission Juncker avait fini par décider que la décision de taxer les GAFA à hauteur de 3% des recettes était laissée à l’initiative de chacun de ses membres. Du coup, la proposition a fini par être enlisée à cause du refus de certains gouvernements qui avec un régime fiscal généreux, ont souvent été utilisé comme base par les multinationales. L’Irlande, les Pays-Bas, Malte, le Luxembourg et Chypre ont résisté durement contre ce plan pendant le dernier Ecofin, laissant le ministre français Le Maire dans le désespoir. Les autorités européennes ont ainsi décidé de porter la question sur la table de l’OCDE et du G20 pour trouver une solution globale. Von der Leyen a ainsi confié cette tâche à Gentiloni. Il aura un an pour négocier. En cas d’impasse, il devra retourner à la charge pour une solution européenne. Certain pays ont décidé d’agir en solitaire. Paris a été le chef de file. L’Italie a décidé de la suivre en adoptant une webtax à compter de 2020. Paris table sur des entrées à hauteur de 500 millions d’euros. Rome table sur 700 millions ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)