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07/05/2018

"Di Maio : Oui à la Ligue, non à Forza Italia."

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Italie. Revue de presse.

Gouvernement-Consultations au Quirinal – Unes : « Le M5S divise le centre droit » (Corriere della Sera), « Coup de froid entre Salvini et Berlusconi. Aujourd’hui jour de vérité » (La Repubblica), « Berlusconi-Salvini, querelle sur le M5S » (La Stampa), « Offre du M5S, le centre droit divisé » - ‘’Une liste de candidats prête en cas de gouvernement technique’’ (Il Messaggero), « Offre du M5S, querelles au sein du Centre droit » (Il Mattino).

ARTICLE Corriere della Sera D. Martirano « Di Maio prend de court le centre droit. Tensions à la réunion Salvini-Berlusconi » : « Le Mouvement 5 Etoiles et la Ligue tentent de converger à nouveau vers un rapprochement. Mais en raison de l’insistance du véto 5 Etoiles sur S. Berlusconi et Forza Italia, la solution de l’énigme est loin d’être trouvée. Les leaders du centre droit se sont réunis hier au Palais Grazioli. La coalition devrait être compacte dans son refus de l’hypothèse d’un gouvernement technique. Dans ce cas-là, il n’y aurait que le PD qui serait disposé à soutenir la tentative du Quirinal. Et hier, Paolo Gentiloni, président du Conseil sortant, a rappelé que ‘’dire non au chef de l’Etat signifie dire non à l’Italie’’. Aujourd’hui sera par conséquent une journée importante pour la résolution de l’énigme »

ARTICLE, La Repubblica « Di Maio et la dernière carte pour freiner la fronde interne : ‘’Oui à la Ligue, non à Forza Italia’’ » : « Le chef du Mouvement 5 Etoiles confirme sur les plateaux télévisés vouloir renoncer au rôle de Président du Conseil. Parmi les militants, les critiques des négociations sans résultat commencent à se faire entendre. D’où les mots de Di Maio ‘’fermer la porte au M5S signifie exclure 11 millions d’électeurs ».

ARTICLE La Repubblica G. Casadio « Gentiloni : ‘’on aurait dû dialoguer avec le M5S. Le ‘’non’’ à Mattarella est un ‘’non’ à l’Italie’’ » : « Sur le plateau de l’émission ‘’Che tempo che fa’’ sur Rai Uno, Paolo Gentiloni a beaucoup insisté sur un point : soutenir la proposition de Mattarella, quelle qu’elle soit, évitant les élections anticipées d’ici 4 mois. ‘’Dire non à Mattarella signifiera dire non à l’Italie. Ce serait très dangereux’’, s’adressant donc à Di Maio et à Salvini. ‘’Sans un exécutif à plein titre, l’Italie courrait un danger. Il suffit de peu pour avoir des problèmes’’. Et à la question du journaliste Fazio ‘’resteriez-vous au gouvernement’’, Gentiloni explique ‘’Je ne préférerais pas mais le Président de la République me trouvera toujours à sa disposition, quoi qu’il décide’’ ».

COMMENTAIRE, Affari&Finanza (Repubblica) F. Bogo « L’Europe, le budget et le but de l’Italie marqué contre son propre camp » : « Le virus de la campagne électorale permanente est désormais tellement fort qu’il laisse peu d’espace au sens des responsabilités. Le débat sur le budget européen a eu, dans les réactions suscitées, un côté surréel. La campagne électorale permanente fait spectacle mais elle commence aussi à faire un peu peur ».

ENTRETIEN Corriere della Sera, R. Maroni, ancien président de la Lombardie (Ligue) « Maintenant un Gentiloni bis pour la loi électorale, et le centre droit doit viser un parti unitaire – Salvini fait bien de ne pas rompre avec Forza Italia » : « ‘’Je ne souhaite pas à Giorgetti d’être président du Conseil intérimaire, il a tous les atouts pour l’être réellement’’ ».

ENTRETIEN Corriere della Sera, M. Martina, secrétaire du Parti démocrate, « Prêt à soutenir le chef de l’Etat, que personne ne le laisse tomber » : « ‘’Pour nous, il est impossible d’imaginer un gouvernement avec Berlusconi, Salvini ou Meloni. Avant de faire une nouvelle loi électorale, il faudra affronter les thèmes de la place de l’Italie en Europe, la loi de stabilité, le Document économique et financier, et bloquer l’augmentation de la TVA’’ ».

ENTRETIEN de Lorenzo Bini Smaghi, ancien membre du comité exécutif de la BCE et président de Société Générale : « ‘’ Il est inutile d’insister, il vaut mieux voter à nouveau. Les marchés n’ont pas peur du vote ’’ » (La Stampa) : « ‘‘ Il y a des décisions importantes à prendre et pour cette raison il faut avoir un gouvernement solide, crédible et durable. Nous ne sommes pas dans une situation d’urgence comme en 2011. L’alibi des marchés n’est pas acceptable, les marchés n’ont pas peur du vote. Un gouvernement technique pourrait perdre le consensus rapidement. L’Espagne n’a pas craint de retourner au vote en 2011, en 2015 et en 2016, mais entre-temps elle a fait passer les réformes ‘’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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