12/03/2018
"Salvini lance l’opération Sud : "une Chambre pour nous, une pour le M5S.""
Italie. Revue de presse.
Élections législatives en Italie – Unes : « Renzi : je laisse la place, allons à l’opposition’’ » (Corriere della Sera), « Renzi parti, le PD change de visage » (La Repubblica), « Berlusconi au PD : ‘’soutenez le nouveau gouvernement’’ » (La Stampa), « Le ‘’non’’ du PD au M5S. Voici Delrio » (Il Messaggero), « Les partis divisés, le plan B du Quirinal » - ‘’hypothèse d’un gouvernement institutionnel’’ (Il Mattino).
ARTICLE, A. Mattioli, Stampa, « Salvini lance l’opération Sud : ‘’une Chambre pour nous, une pour le M5S’’ : « Bannon, ex conseiller de Trump, dit que la Ligue doit nouer une alliance nationale-populiste avec le M5S : ‘’merci’’, dit Salvini, ‘’mais nous offrons notre programme à tous, et aussi à Di Maio. Voyons qui veut réellement faire repartir ce pays’’. Il ajoute ‘’être le plus grand parti au nord est une grande satisfaction, mais elle est encore plus grande d’avoir des parlementaires dans tout le sud’’. L’élection des présidents des chambres est ‘’certes importante’’ dit Salvini, ‘’mais moins que le gouvernement car je veux transformer les votes en faits’’ ».
ARTICLE La Repubblica M. Pucciarelli « ‘’Que les présidences aillent à la Ligue et au M5S’’, mais Forza Italia accueille froidement les projets de Salvini’’ » : « Le secrétaire de la Ligue, Matteo Salvini, explique aux journalistes au Palais Castiglioni de Milan ‘’nous sommes les vainqueurs avec le M5S : ces deux présidences (Sénat et Chambre Basse) sont à nous’’. Ensuite, il affirme qu’il ira au Parlement ‘’pour trouver une majorité et éliminer la réforme des retraites (Loi Fornero) et baisser les impôts à un niveau acceptable’’. Entretemps, le Mouvement 5 Etoiles serait –secrètement- favorable à la présentation d’une réforme de la loi électorale sur le modèle du précédent (Italicum, majoritaire) en modifiant les parties les plus critiquées... mais ce serait alors une trahison à l’égard de ce que la base du mouvement a toujours voté dans les blogs de Grillo : un système proportionnel »
ENTRETIEN Silvio Berlusconi, Stampa, « Risque démocratique avec de nouvelles élections. Le PD aussi doit s’occuper du gouvernement » : « Le Cavaliere dit non au parti unique avec la Ligue : « les italiens ont choisi de donner une majorité au centre droit mais également de n’attribuer a aucun parti ou coalition la force de gouverner seul. Cela signifie deux choses : que le centre droit a le droit mais avant tout le devoir de guider le prochain gouvernement et personne, parmi ceux qui ont obtenu de nombreuses voix des électeurs, ne peut penser ne pas accepter la responsabilité de donner un gouvernement à l’Italie. Je ne peux pas imaginer un parti appartenant à notre coalition pouvant gouverner avec le M5S. Ce serait un choix en opposition avec notre électorat. Les présidents de la Chambre et du Sénat à la Ligue et au M5S ? Ce n’est pas automatique. Je ne serai pas favorable à un système majoritaire, l’allemand est plus cohérent avec mon idée de démocratie. »
ARTICLE, Il Mattino, A. Bassi : « ‘’Le vote est le Brexit du Sud contre les désastres’’ » : « Le leader de Confindustria (Patronat italien, ndt.) met en garde le projet d’alliance Ligue-M5S en indiquant que ‘’la flat tax et le revenu de citoyenneté déboucheront sur une grosse dette publique’’. Boccia a aussi posé la question de l’Europe dans ce gouvernement : ‘’Allons-nous soutenir France et Allemagne ou d’autres pays ?’’, et a déclaré qu’il fallait se préparer dès maintenant aux élections européennes de 2019. »
ARTICLE, La Repubblica G. De Marchis « 1547 jours en première ligne, victoires et défaite de l’envoyeur à la casse » : « Maire de Florence, Matteo Renzi devient secrétaire du Parti Démocrate en 2013. Ensuite, il devient président du Conseil, entre la réforme de l’emploi (Jobs Act) et les droits civils. Il se heurte avec D’Alema, n’appelle jamais Bersani, chasse Enrico Letta, il n’aime pas Prodi (chose partagée), il se met à dos tous les grands commis de l’Etat. L’estime pour Obama, puis la grande erreur du référendum constitutionnel. L’ami Farinetti (fondateur de Eataly, ndt.) l’avait pourtant prévenu : ‘’nous sommes devenus antipathiques’’ ».
ARTICLE, L. Martinelli, Stampa, « Le Pen change de nom à son parti : ‘’Union pour aller au gouvernement’’. La tsarine de la droite française fait l’éloge de Salvini : ‘’il a battu Renzi, le Macron italien’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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