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27/01/2013

Discours annuel sur l’État de la Nation 2013 du président du Jobbik.

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Hongrie. Le président du Jobbik Gábor Vona a tenu à Budapest son discours annuel sur l’État de la Nation devant 2.500 invités.

Au début de son discours, Gábor Vona a parlé de la fermeture des lampes du Colisée à Rome en Italie en vue de protester contre des propos émanant du Jobbik. Il a déclaré que seulement les personnes stupides désirent voir l’obscurité à la place de la lumière.

Gábor Vona a dit que ce qui se passe à l’heure actuelle dans le monde n’est pas une crise, mais la fin de jeu pour le capitalisme international et de la démocratie libérale. Il a illustré ses propos de données économiques internationales, tout particulièrement en matière de dette et de taux d’intérêts.

Le président du Jobbik estime que la fin du capitalisme serait en soi une bonne nouvelle, mais la question est de savoir ce qui viendrait après. Gábor Vona pense que le localisme au sein duquel les régions sont en compétition les unes après les autres serait bien.

Gábor Vona désire mettre fin à la dépendance économique de la Hongrie vis-à-vis de l’Ouest de l’Europe en établissant un partenariat basé sur un axe Pologne-Hongrie-Croatie. Il estime que la Hongrie doit développer des alliances stratégiques avec la Russie et la Turquie afin de contrebalancer la dépendance du pays à l’égard de l’Allemagne.

Selon le président du Jobbik, la Hongrie doit régler quatre problèmes importants : le statut des Hongrois vivant dans les territoires perdus, les dettes en monnaie étrangères d’une partie des citoyens, l’agriculture ainsi que la coexistence entre les Hongrois et les Tsiganes.

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