Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/10/2012

Mafia calabraise au service d'un élu milanais du PdL.

Le Peuple de la liberté.jpg

Ligue du Nord.jpg

 « Un conseiller régional arrêté, Formigoni en suspens » (Corriere della Sera)

 « La Mafia au siège de la région lombarde » (La Repubblica)

 « Lombardie, des menottes dans la Région » (La Stampa)

« Un intolérable soupçon » (Sergio Romano, Corriere della Sera) : « Sûr de lui, agacé par les questions des journalistes, le président de la Région Lombardie continue de dire que les accusations portées contre son administration relèvent de la ‘fiction’, et quez l’affaire de l’assesseur Zambetti, accusé d’avoir payé 200.000 euros à une organisation criminelle pour l’achat de 4.000 voix pour les élections régionales, serait un cas personnel. Formigoni semble oublier que l’épisode Zambetti n’est pas un isolé. C’est le dernier chapitre, pour le moment, d’une série d’affaires où sont impliqués 14 dirigeants de la Région, avec pour résultat l’arrestation de 5 personnes. Je ne me hasarderai pas à anticiper de jugement sur une enquête en cours. Je me limiterai par contre à observer qu’une démission, dans ces circonstances, n’est pas nécessairement un indice de culpabilité. Formigoni revendique les mérites de son administration, vante les vertus de son système sanitaire et préfère éluder, accusant le gouvernement Monti de pratiquer une politique centralisatrice anachronique et dangereuse. Il est vrai que la Lombardie, au moins en termes relatifs, a été ces dernières années une des régions les plus efficaces d’Italie. Mais un geste courageux de la part de son président démontrerait que si les standards d’efficacité sont élevés, les comportements civiques doivent l’être tout autant. Tandis que Penati (ancien président de la Province) reporte sa démission et que Polverini (Latium) ne se décide pas à dissoudre son Conseil, Formigoni, en prenant acte d’une situation intolérable, assainirait un peu l’air du pays. Jusqu’à présent, il a semblé se conformer aux vieilles habitudes du pire de la politique italienne, préférant prendre le risque d’un épilogue pathétique. S’il acceptait de suivre le diktat de la Ligue (‘un pas de côté ou un pas en arrière’) et prenait l’initiative de dissoudre le Conseil et des élections, il ferait aux lombards, et aux milanais en particulier, le meilleur des cadeaux : celui d’arriver à l’Expo 2015 sans les soupçons et les affaires judiciaires qui empoisonneraient les trois dernières années de son mandat. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Article du quotidien Le Monde sur cette affaire  :

 

http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/10/11/la-ndrang...

 

(après avoir cliqué sur ce lien, cliquez sur la barre d'adresse puis appuyez sur la touche "Enter" de votre clavier afin de voir l'article complet)

Les commentaires sont fermés.