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24/04/2012

L’aile ex-AN du PdL célèbre avec chaleur l’affirmation de Marine Le Pen.

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« Les partis italiens entre France et gouvernement » (Marcello Sorgi, La Stampa) : « Le choc négatif sur les marchés, avec un spread revenu au-delà des 400, après les résultats du 1er tour en France et Hollande devant Sarkozy, a convaincu Monti de rappeler la ligne italienne d’équidistance entre les deux candidats et de rester prudent sur la croissance, thème au centre des commentaires au sujet de l’élection. Pour Monti, on le sait, à moyen terme il n’existe pas d’alternative aux politiques de maîtrise des finances publiques –et en tout cas ce n’est pas à l’Italie, pays sous observation, de bouger la première en ce sens. Mais les réactions politiques en Italie poussent dans cette direction. Fait nouveau : après Tremonti, le PdL se montre froid à l’égard du président sortant et attentif, Cicchitto l’a dit, au signal français à rebours de la ligne de rigueur exclusive défendue jusqu’ici par l’axe ‘Merkozy’. Le souvenir qu’on garde au PdL des sourires dédaigneux de fin octobre a aussi sa part dans cette approche. Et l’aile ex-AN du PdL célèbre avec chaleur l’affirmation de Marine Le Pen, autre indice de rapports dégradés entre les droites française et italienne. A gauche, les dirigeants du PD font la fête comme s’il c’était leur propre victoire et comme si le changement de cap en faveur de la croissance était irréversible, quel que soit le résultat final de la présidentielle. Interviewé sur RAI3, D’Alema soutient que Merkel aussi devra en tenir compte à l’avenir – manière indirecte de pousser Monti à réfléchir à la nécessité que l’Italie envisage de desserrer l’étau des sacrifices. Sous cet angle il y a convergence substantielle des deux principaux partis soutenant l’exécutif, qui ne voient pas comment on peut aborder dans ces conditions l’année qui précède les élections de 2013. Hier Cour des comptes et Banque d’Italie ont à nouveau rappelé qu’une pression fiscale comme celle atteinte ces derniers mois doit être exceptionnelle et temporaire (autrement dit elle est insoutenable à long terme), avant un retour rapide à des niveaux plus acceptables. »

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

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