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20/09/2010

La trêve Berlusconi-Fini est-elle achevée ou bien n’a-t-elle jamais commencé ?

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« Le mirage (évanoui) de la trêve » (Massimo Franco, Corriere de dimanche) : « La trêve Berlusconi-Fini est-elle achevée ou bien n’a-t-elle jamais commencé ? Berlusconi a relancé l’attaque sur ‘l’opération insensée de fin juillet’ menée par Fini, comme par défi à la minorité finienne en vue du vote de confiance du 28 septembre, après toutes les déclarations de paix. Berlusconi s’est sans doute senti renforcé par la tentation d’une partie de l’UdC, en Sicile, de ‘passer’ dans les rangs de la majorité. Quoi qu’il en soit, le berlusconisme a bien du mal à maintenir la cohésion d’un bloc social national. La fronde de Fini, puis son expulsion, ont accéléré et accentué la concurrence Nord-Sud mais le problème n’est plus là. C’est surtout l’Europe qui est au centre des préoccupations du président du Conseil : il a raconté crûment qu’au récent Conseil européen, le regard des autres dirigeants était ‘interrogatif’, comme s’il était sur le point de démissionner. L’Italie, a-t-il admis, n’est plus vu comme ‘le pays solide’ qu’il était jusqu’à la rupture avec le président de la Chambre. Cette reconstitution des faits, non dénuée de complaisance, ignore les excès polémiques, reconnus par le PdL, contre les finiens, et lui permet d’imputer à ses ennemis internes l’image négative de l’Italie, tout en rassérénant les anti-Fini. Berlusconi s’apprête à se battre, entouré par la Ligue et ses nouveaux compagnons de route, pour poursuivre la législature. Mais il n’est pas exclu qu’il soit prêt à mener une campagne électorale où sa ‘légion étrangère’, si elle se matérialisait, servirait à accréditer la thèse d’un espace modéré prêt à suivre Berlusconi contre les plans ‘insensés’ d’une minorité. Fini verrait, dit-on, dans la sortie berlusconienne une provocation à laquelle il est inutile de répondre. Mais la trêve devient un mirage auquel on a du mal à croire. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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