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02/07/2009

Berlusconi : "l’Italie est avec moi. J’ai le gouvernement le plus stable d’Occident."

Le Peuple de la liberté.jpg
« Popularité de Berlusconi à 49% – Recul limité à deux points » (Renato Mannheimer, Corriere della Sera de dimanche) : « Berlusconi jouit encore de la confiance de la moitié des Italiens. Sa popularité a beaucoup moins baissé que les observateurs ne s’y attendaient. Elle baisse parmi le public féminin : sa popularité chez les femmes est à 47% contre 52% en janvier ; elle est à 51% chez les hommes. Elle baisse aussi chez les plus jeunes (18-24 ans), chez lesquels les avis négatifs dépassent désormais les positifs. Il a largement perdu la confiance du segment le plus éduqué : 58% des diplômés de la laurea désapprouvent son action. A propos de catégories professionnelles, baisse chez les entrepreneurs et professions libérales ; situation stable chez les ouvriers. Chez les catholiques pratiquants, approbation majoritaire (54%) mais en baisse de 7 points. Une des explications pour comprendre ces chiffres serait le peu d’importance, dans la formation de l’opinion, des épisodes liés à la vie personnelle. Pour 10-15% l’explication vient aussi de l’absence d’alternative crédible. »

 

« Un début de normalité » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « La demande du Quirinal d’une ‘trêve’ dans les ‘polémiques’, à quelques jours du G8, est le bon sens même, sans être un geste ordinaire. Le fait que ce soit Napolitano qui ait lancé cet appel a obligé presque tout le monde – sauf Di Pietro et le PRC – à y souscrire, en théorie du moins. Plus que jamais, le Président apparaît comme un point d’équilibre informel. Il s’est adressé à la classe dirigeante : ‘je comprends les raisons de l’information et de la politique’ mais ‘il serait juste pour le G8’, vu l’importance du rendez-vous, de ‘faire une trêve’. Sous-entendu : la réussite du sommet de L’Aquila est dans l’intérêt du système ; si Berlusconi en sort indemne, ce sera bon pour tout le monde. La trêve n’est ni une renonciation au combat, ni une garantie de succès pour le G8, mais le remède temporaire à un conflit qui a pris un tour trop agressif – et, si possible, plutôt qu’une parenthèse exceptionnelle, un début de normalité. »

 

 « Berlusconi : ‘l’Italie est avec moi. J’ai le gouvernement le plus stable d’Occident. Les paroles du Quirinal sont justes, mais l’opposition est un ‘cadavre qui marche’ » (Marco Galluzzo, Corriere della Sera) : « Berlusconi, de Naples, affirme que son gouvernement n’a jamais été aussi fort et se dit satisfait de l’appel de Napolitano à une trêve, dans l’intérêt du pays, de la part des médias et de l’opposition. Le président du Conseil souligne la faiblesse de l’opposition, citant un journaliste de gauche la qualifiant de ‘cadavre qui marche’. Il a enfin évoqué le programme du G8, qu’il souhaite porteur d’un ‘message de confiance’. »

 

 Entretien avec Ignazio La Russa, ministre de la Défense, dans Il Giornale – « La boue ne salit plus, le climat est en train de changer » : « Le gouvernement est plus fort que jamais. L’opposition a lancé une attaque tous azimuts mais elle ne parvient pas à récupérer de voix. La ‘secousse’ évoquée par D’Alema a fait plus de mal à la gauche qu’à nous. »

 

 « Fini : ‘il n’y a pas de crise du gouvernement, mais l’optimisme ne suffit pas’. ‘Moi leader ? Ce n’est pas un thème d’actualité mais je ne refuserai pas’ » (Paola Di Caro, Corriere della Sera) : « De Madrid, le président de la Chambre a estimé que ceux qui oeuvrent à délégitimer et à diaboliser Berlusconi échoueront, dans la mesure où sa relation avec les électeurs, comme les élections l’ont démontré, est ‘incontestable’. C’est une opération politique importante que celle menée par Fini à Madrid, où il relance la nécessité d’un ‘restyling de la seconde partie de la Constitution’. » 

 

(Traductions: ambassade de France à Rome.)

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