06/07/2019
"La visite du Président russe Vladimir Poutine à Rome."
Italie. Revue de presse.
La visite du Président russe V. Poutine à Rome fait les gros titres des médias transalpins. La presse écrite évoque notamment les discussions entre Poutine et le Président du Conseil G. Conte, dont les thématiques affrontées portaient sur les sanctions européennes, l’Ukraine et la Libye. Si F. Venturini (Corriere) nous rappelle qu’il existe deux Poutine, l’un séduisant, l’autre héritier légitime d’un empire, raison pour laquelle il est indispensable pour l’Europe de comprendre sa stratégie : « affaiblir l’UE pour revenir aux relations bilatérales », L. Carracciolo (Repubblica), évoque plutôt l’ambiguïté historique de Rome, serrée entre Otan et Russie, et prône une prise de position claire de l’Italie afin de « ne pas rester isolée ». Enfin, M. Sorgi (la Stampa) souligne « la déception » de Poutine, qui n’a pu obtenir de Conte que le souhait que les sanctions européennes soient renégociées mais aussi la constatation que « l’Italie a renforcé sa position atlantique ». Toujours la Stampa (G. Orsina) évoque des ‘’noces à moitié’’ entre le Kremlin et le gouvernement Ligue-M5S, ces derniers étant sans doute « le fruit de la crise du libéralisme évoquée par le leader russe » mais « les différences culturelles et géopolitiques empêchent le mariage » : « Entente avec Poutine contre les sanctions » - ‘’Conte : la guerre commerciale nuit à tous’’ (Corriere della Sera), « Le Pape à Poutine : ‘’aider le Venezuela’’ » (La Repubblica), « Poutine, un jour à Rome entre le Pape et Conte » (La Stampa), « Sanctions et Libye, pacte avec Poutine » - ‘’Conte ouvre sur les sanctions et demande de l’aide pour stabiliser la Libye’’ (Il Messaggero), « Poutine, nous voulons un accord Amérique-Chine sur les droits commerciaux » (Sole 24 Ore), « Poutine écoute le Pape et trouve des soutiens sur les sanctions » (Avvenire).
EDITORIAL Corriere della Sera F. Venturini « Le double Poutine » : Il était prévu que V. Poutine confirme l’amitié entre Rome et Moscou qui, depuis des décennies, survit à notre fidélité atlantique. Cela a été le cas. La Libye a été évoquée, sans qu’aucune des parties n’ait de recettes allant au-delà de la cessation des hostilités (que par ailleurs Moscou, proche d’Haftar, a refusé de voter à l’ONU, tout comme les Etats-Unis). Le thème épineux des sanctions a également été évoqué. Poutine a là aussi fait preuve de pragmatisme, se limitant à dire ‘’plein respect à la participation aux sanctions européennes et regret d’avoir dû adopter à notre tour des contre-sanctions, touchant l’Italie plus que d’autres pays’’. Poutine fait semblant de ne pas se souvenir de la promesse de Salvini de faire disparaître les sanctions ‘’d’ici 2018’’. Attention, il existe deux Poutine, l’un séduisant, l’autre héritier légitime d’un empire, raison pour laquelle il est indispensable pour l’Europe de comprendre sa stratégie, soit affaiblir l’UE pour revenir aux relations bilatérales, qui favorisent toujours le plus fort »
COMMENTAIRE La Repubblica L. Caracciolo « Ce que veut vraiment Poutine » : « L’Italie n’a pas une stratégie alternative à celle de l’Otan. Poutine le sait bien. Nous restons tout au plus fidèles à notre tradition diplomatique. Rome a une renommée d’ambiguïté (ou d’habileté, selon les points de vue). Tout simplement, il nous est insupportable d’avoir des ennemis. Raison pour laquelle nous n’avons pas d’amis. Poutine mise sur le fait que l’Italie est le pays le plus prorusse de la Méditerranée européenne. Cela depuis longtemps et sans distinction de gouvernements. Il y a aussi un avantage, selon Poutine, le fait d’avoir chez Salvini un interlocuteur complaisant, comme le prouvent les relations spéciales entre le parti du Tsar et la Ligue. Les Américains le savent bien, puisqu’ils ont convoqué Salvini pour le prévenir en vue de la réunion avec Poutine. Après la Route de la Soie, un rapprochement ultérieur avec la Russie n’était pas tolérable. Une chose est sûre, l’Italie continuera sa navigation à vue, tergiversant de manière insouciante entre les rochers, comme si nous étions encore protégés par le calme de la guerre froide, quand la route était encore tracée. Nous devrions, aujourd’hui, la retrouver si nous voulons éviter l’isolement ».
ARTICLE, La Stampa, G. Orsina : « Mariage à moitié entre le Kremlin et les jaune-verts » : « Les mots de Poutine nous permettent de mieux comprendre quels rapports le gouvernement italien a et peut avoir avec la Russie. D’un point de vue idéologique, le Mouvement 5 Etoiles et la Ligue sont fils de la crise du libéralisme que le président russe proclame. Le grillisme et le salvinisme ont-ils les mêmes racines que le poutinisme ? La question est un peu plus complexe. La différence est tout d’abord culturelle : en Occident les réactions à la crise du libéralisme se sont produites dans des frontières libérales. On ne sait pas encore si elles vont développer un nouvel équilibre libéral. La différence est ensuite géopolitique. Avec la Russie nous pouvons faire des tours de valse, mais le mariage est hors de question ».
ARTICLE, Sole 24 Ore, M. Rogari et G. Trovati « Tria : une correction minimale en 2020 » : « Auditionné au Sénat, le ministre de l’Economie Tria a voulu revendiquer le succès des négociations qui ont évité une procédure d’infraction. Avec ‘’une correction structurelle la plus importante de ces dernières années’’ et un parcours qui sera poursuivi également avec la loi de finances de 2020 avec un ajustement, « très limité »’. Le passage parlementaire sera ‘’verrouillé’’ car, dans les intentions du gouvernement, il y a la volonté de clore de dossier avant la pause estivale »
RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, C. Lopapa : « Salvini veut Giorgetti en Europe. Remaniement à crédit pour le gouvernement » : « Les membres de la Ligues utilisent l’euphémisme d’‘’irritation ‘’ pour décrire l’état d’âme de leur leader, Salvini, après ‘’l’affront ‘’ que le gouvernement a subi par le tandem Merkel-Macron et par l’élection de David Sassoli, du PD, à la présidence du Parlement européen. Les souverainistes commencent à ressentir le goût amer de l’isolement et donc le ministre de l’Intérieur a relancé, en affirmant que l’homme de la Ligue pour les Politiques Européennes est sûrement Alberto Bagnai, économiste anti-euro. Une véritable provocation à l’égard de Bruxelles. Au contraire, il faudra un peu plus de temps pour la place de commissaire européen de compétence du gouvernement italien pour laquelle Salvini semble miser sur son proche collaborateur, Giancarlo Giorgetti ».
ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea : « Ligne ferroviaire Lyon-Turin (TAV), les Cinq Etoiles veulent un vote pour éviter la colère de Grillo » : « Beppe Grillo, garant du M5S, est de plus en plus éloigné de sa créature et il s’est rendu à l’idée qu’elle puisse prendre des chemins différents. Mais il y a des sujets sur lesquels il continue de faire entendre sa voix, par exemple les thèmes énergétiques et les questions environnementales. La ligne Maginot de la patience de Grillo existe et s’appelle ligne ferroviaire Lyon-Turin (TAV). Une bataille que le fondateur du M5S ne peut pas oublier. Le défier sur cette question réellement politique ne serait pas tout-à-fait sage de la part des leaders du Mouvement. Ainsi, Di Maio a décidé de ranger son groupe pour le ‘’ non ‘’, mais sans que cela puisse bloquer les travaux que, même l’aile ‘’ gouvernementale ‘’ du Mouvement en est convaincue, on ne peut pas arrêter. Ainsi, quand le gouvernement demandera un vote au Parlement pour révoquer le traité Italie-France sur la TAV, et la Ligue votera ‘’oui ‘’ avec le PD et Forza Italia, le M5S dira ‘’ non ‘’ et personne ne pourra plus le reprocher. Une solution qui pourrait ainsi sauver l’âme des Cinq Etoiles et le gouvernement Ligue-M5S ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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04/07/2019
"Plus d'enseignants, plutôt que de nouveau des paroles vides."
Allemagne. Saxe. Affiche pour la campagne pour les élections du Parlement de Saxe.
"Plus d'enseignants, plutôt que de nouveau des paroles vides. C'est pourquoi l'AfD maintenant"
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Décision de la Commission européenne de ne pas sanctionner l’Italie pour déficit excessif et la nomination de l’Italien D. Sassoli à la tête du Parlement Européen.
Italie. Revue de presse.
La décision de la Commission européenne de ne pas sanctionner l’Italie pour déficit excessif et la nomination de l’Italien D. Sassoli [du Pari Démocrate (centre-gauche)] à la tête du Parlement Européen font les gros titres des médias italiens. Les observateurs parlent dans l’ensemble de « bonnes nouvelles » (Stampa) venant de l’Europe, mais aussi d’une majorité gouvernementale qui se retrouve « hors-jeu » (Messaggero) dans les décisions communautaires les plus importantes : « Conte : voilà comment j’ai convaincu l’Europe » (Corriere della Sera), « L’Italie échappe à l’infraction » - ‘’Davide Sassoli président du parlement UE (La Repubblica), « Sassoli élu, colère de Salvini » - ‘’Le gouvernement parvient à convaincre Bruxelles sur sa dette’’ (La Stampa), « Stop à la procédure » - ‘’Le Spread revient à 200 pts’’ (Sole 24 Ore), « Pas de procédure, le spread baisse, Sassoli à la tête du Parlement européen » (Il Messaggero), « L’Italie graciée, Sassoli président » (Giornale).
L’éruption volcanique sur l’île de Stromboli, faisant une victime et plusieurs blessés, est aussi largement reprise, avec couverture photographique en Une des principaux quotidiens nationaux.
Enfin, la visite de V. Poutine à Rome, aujourd’hui, est reprise. Les observateurs évoquent comme thèmes possibles la Libye et les sanctions européennes contre Moscou lors des rencontres prévues au Quirinal [présidence de la République] et au Palais Chigi [Premier ministre].
ENTRETIEN de Giuseppe Conte, président du Conseil : « ‘’ Nous sommes partis défavorisés, ma l’Italie du dialogue a gagné’’ » (Corriere della Sera) : « ‘‘ Il a été difficile d’arriver à ce résultat, mais l’Italie a évité la procédure d’infraction pace qu’il faut non seulement voir les résultats obtenus mais aussi les dangers évités. Il faut être réaliste, nous sommes partis défavorisés sur les nominations mais nous avons eu de bons résultats et je ne partage pas l’idée d’un redimensionnement de l’Italie. Le pays a un portefeuille économique important et, avec un commissaire à la Concurrence, il pourrait jouer un rôle stratégique en Europe. La perspective de Salvini au Palais Chigi ? Il est déjà ministre de l’Intérieur et leader de la Ligue, il a déjà beaucoup d’engagements et de responsabilités. La réforme fiscale sera une priorité de la législature prochaine mais maintenant il est encore trop tôt pour parler de détails. Sur l’affaire Sea Watch, je respecte les décisions du juge mais je dis non à l’utilisation politique de situations qui impliquent des vies humaines ‘’ ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, C. Lopapa « Sassoli l’emporte, un vice du M5S, bref une farce pour la Ligue » : « L’ancien journaliste a été élu avec 345 voix. Le 5 Etoiles Castaldo figure parmi ses vicaires. Les hommes de la Ligue restent les mains vides, isolés par l’entente entre le PPE et les Socialistes, et quitte l’hémicycle. Forza Italia s’est abstenu. La Ligue et Fratelli d’Italia votent pour le Tchèque Zahradil pour ne pas contribuer à l’élection de leur concitoyen. Les 5 Etoiles s’en prennent aux léguistes, convaincus que sans le véto à Timmermans, il n’y aurait pas eu Sassoli à la tête du Parlement européen, un comble. Pour la nomination des commissaires, Giorgetti est le plus en vue chez les léguistes ».
ARTICLE, Corriere della Sera, P. Valentino : « Un Kennédien florentin de la Rai à Bruxelles » : « David Sassoli est le nouveau président du Parlement européen. Ancien journaliste Rai, il a entamé en 2009 une nouvelle carrière d'eurodéputé de centre gauche. Né en 1956 à Florence, un air un peu ‘’ kennédien ‘’ et une ressemblance avec Robert Redford, il était le candidat des sociaux-démocrates, deuxième famille du Parlement, pour succéder à Antonio Tajani. Un homme de gauche dont l’élection permet à l'Italie de garder l'un de ses trois postes européens importants, après de départ de Mario Draghi (BCE) et de Federica Mogherini (cheffe de la diplomatie), mais il ne sera clairement pas un allié pour le gouvernement populiste au pouvoir à Rome ».
ANALYSE La Repubblica A. Manzella « Le chas de l’aiguille européenne » : « Le Parlement Européen ‘’influence’’ le Conseil des Chefs d’Etat et de gouvernement et le Conseil des ministres économiques. C’est une institution nécessaire car elle est le chas de l’aiguille d’où devra passer la nouvelle Commission. Certes, les Etats veulent se débarrasser de l’idée d’une ‘’forme de gouvernement’’ parlementaire européen. Mais ils n’y parviendront pas. Ce sera toujours une coalition parlementaire qui rendra possible le gouvernement de l’Union. Le parlement européen a aussi un rôle de fédérateur communautaire. Ce sera une législature pas comme les autres. Avec la présence des souverainistes, les trois grandes batailles pour une Union davantage unie seront encore plus difficiles. Le tout avec l’hostilité claire des Etats-Unis et de la Russie. Mais aussi de l’expansionnisme chinois. Un parlement, donc, qui devra se confronter avec le monde. Le saboter dès le début signifierait de choisir le camp de ses ennemis ».
ARTICLE, Il Messaggero M. Conti « Hypothèse du Commissaire à l’Industrie » : « L’heure est à la course pour la nomination des commissaires européens. Le Président du Conseil Conte estime avoir arraché celui de la concurrence. Or, la nomination de Sassoli, qui a pris de court le Palais Chigi, montre comme tout le match est long et compliqué. Surtout pour Conte, qui est forcé de joué en solitaire, sans l’appui de ses deux adjoints Salvini et Di Maio, puisque ces derniers n’ont pas de grandes connaissances à Bruxelles. Entretemps, la Ligue laisse circuler le nom de Lorenzo Fontana pour remplacer à Rome le poste vacant laissé depuis longtemps par Savona au ministère pour les affaires européennes. Poste vacant aussi en raison des candidats eurosceptiques proposés jusque-là par Salvini. Un poste-clé aussi en vue du bras-de-fer en automne pour l’écriture de la loi de finances ».
ENTRETIEN d’Enrico Letta, Directeur de l’Ecole des affaires internationales de Sciences Po La Stampa « Le gouvernement jaune-vert en sort battu. Il va regretter Juncker et Moscovici » : « ‘’Salvini à Bruxelles ne compte pas, l’Italie n’a jamais été aussi négligeable qu’aujourd’hui dans les tables de choix de l’UE. La seule fonction institutionnelle pour un Italien n’a pas été obtenue par celui qui gouverne. Un des résultats de ce train de nominations a été le calendrier : pas de cadeau aux populistes. Le groupe de Visegrad a joué un rôle clé, la Hongrie de Orban a pesé plus que l’Italie’’. Les vainqueurs sont quatre : Macron et Merkel puis Sanchez et enfin Draghi ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, C. Tito « La crise s’éloigne. Le défi entre l’UE et le gouvernement n’est que reporté à l’automne » : « La phrase ‘’la conformité du document de programmation économique 2020 au pacte de stabilité et de croissance sera évaluée’’ par la Commission européenne nous fait comprendre à quel point la trêve octroyée à l’Italie est fragile et temporaire. L’hypothèse d’élections en septembre s’éloigne. Mais c’est un objectif obtenu surtout grâce au rôle joué ces derniers jours par le Quirinal. Les rêves de gloire fiscale de Salvini devront se mesurer avec la nouvelle réalité qui est en train de s’introniser aux sommets de l’UE. Un automne chaud pendant lequel sera effectué un test sur la survie de cette majorité. Le test final est prévu au moment où il faudra mettre la main sur le Budget 2020. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « La stratégie de l’attente de Salvini » : « Salvini hésite et laisse que le temps avance. Il se contente d’être une sorte de Président du Conseil virtuel, souverain incontesté des réseaux sociaux et de la télévision. Or, les circonstances changent, tôt ou tard. Les derniers événements le démontrent. Même si échappée à la procédure d’infraction, l’Italie demeure sous contrôle de Bruxelles. L’acquittement de la capitaine Rackete est une défaite pour le ministre de l’Intérieur. La colère déversée sur les réseaux sociaux contre les juges est grave. Les pays de Visegrad sur lesquels avait misé Salvini ont succombé face à l’axe franco-allemand. Enfin, ironie du sort, le seul Italien nommé en Europe est un démocrate. A partir d’aujourd’hui, si Salvini veut maintenir en vie le gouvernement avec le M5S, il doit savoir que la pente est ascendante. L’Europe sera plus que jamais une marâtre et l’augmentation de la TVA plane sur 2020. Pourquoi Salvini attend-il pour demander des élections anticipées ? L’été passera et l’automne viendra. Peut-être que les feuilles léguistes, soit le consensus, commenceront à tomber de l’arbre ».
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, D. Di Vico : « La forte baisse de la natalité, une urgence oubliée » : « La population italienne a continué à baisser l'an dernier, selon les chiffres publiés mercredi par l'institut national de la statistique (ISTAT). Le nouveau président, Giancarlo Blangiardo, autorité scientifique importante de la démographie italienne, a relancé le problème, en publiant hier le budget démographique national, après avoir déjà souligné le risque des « berceaux vides » dans le Focus du rapport annuel de l’ISTAT. L'Italie comptait 60,36 millions d'habitants fin 2018, soit 124.000 de moins que fin 2017. C'est la quatrième année de baisse consécutive de la population. Le nombre de naissances est le plus faible depuis l'unification du pays en 1861. Malgré ces chiffres, le gouvernement n’a pas encore mis à l’ordre du jour de son agenda politique cette bombe démographique. Au contraire, il semble même qu’il se dirige dans la direction opposée, par la mesure adoptée de retraite anticipée - Quota 100 ».
ARTICLE La Repubblica, G. Vitale « ‘’La Libye n’est pas fiable’’ : Moavero et les 5 Etoiles démentent Salvini » : « La Libye n’est pas un port sûr. Après le bombardement sur le centre pour les migrants de Tajura, la thèse de Salvini pour justifier les refoulements en mer (soit que le pays dirigé par Serraj offre des garanties pour pouvoir accueillir les milliers de réfugiés dirigés vers l’Europe) a été démentie par son propre gouvernement. Le ministre des Affaires Etrangères Moavero a répété toute sa méfiance envers la fiabilité des Libyens. Tout cela va ouvertement contre l’orientation du vice-président du Conseil léguiste, qui a été démenti même par ses alliés de gouvernement. Les 5 Etoiles de la commission affaires étrangères ont mis noir sur blanc ‘’le carnage des migrants est la démonstration tragique que la Libye en guerre ne peut pas être considérée comme un port sûr’’. Un changement de situation qui a poussé aussi le PD à renier le travail de son ancien ministre de l’Intérieur Minniti et à s’abstenir au financement de la garde côtière libyenne et à voter en faveur des autres missions à l’étranger ».
ARTICLE La Stampa F.Semprini, « Raid en Lybie : massacre de migrants. Paris aussi condamne Haftar » : « Bombes sur un centre de détention aux portes de Tripoli, au moins 44 morts. ‘’J’espère que la communauté internationale se réveille, la responsabilité est de Haftar. C’est un acte criminel’’ déclare le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini. Alors que les gouvernements européens se dépêchent de condamner le raid, y compris la France qui a toujours été proche du général ».
ENTRETIEN de Vladimir Poutine, Président russe, - « ‘’ Moi, Trump et Salvini ’’ » (Corriere della Sera) : « ‘‘ Les relations entre Russie et Italie sont très positives et nous avons mis au point un dialogue basé sur la confiance. Nous ne voulions pas étendre les sanctions aussi aux liens économiques avec l’Italie, mais nous n’avons pas pu agir de manière sélective pour éviter d’avoir des problèmes dans le cadre de l’Organisation mondiale de commerce. Nous apprécions l’engagement de l’Italie pour renforcer la compréhension réciproque dans la zone euro-atlantique. L’interaction avec les Etats-Unis sur la réduction des armements stratégiques est difficile mais la Russie et prête à relancer le dialogue sur beaucoup de thèmes stratégiques et moi et Trump, nous avons parlé de cette possibilité lors du sommet G20 au Japon. L’accusation contre la Russie d’avoir influencé les élections américaines a été absurde, la commission Mueller a mis en évidence l’absence de tout complot. Le but était de ‘’ continuer de diaboliser ‘’ notre pays, mais nous ne faisons pas comme les Etats-Unis, nous ne nous ingérons pas dans les affaires intérieures d’autres pays. Salvini montre une grande bienveillance envers nous et nous avons des contacts constants avec sa Ligue ‘’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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03/07/2019
"Libération du Capitaine du Sea Watch III."
Italie. Revue de presse.
Les nominations européennes font les gros titres des médias transalpins. La presse écrite revient sur l’accord de principe des partis européens sur U. von der Leyen et C. Lagarde, retenues respectivement pour les postes de président de la Commission et de président de la BCE. Les observateurs parlent d’une Italie « isolée » (Corriere) face au « flop » (Stampa) des attentes et soulignent dans l’ensemble une victoire franco-allemande (Corriere, Sole, Messaggero). Un éditorial du Messaggero déplore « le retour des ‘’rigoristes’’ ». A ce stade, Rome mise sur l’obtention d’une vice-présidence à la Commission, voire un poste de commissaire à la concurrence (qui irait vraisemblablement à la Ligue) : « Deux femmes à la tête de l’Europe » - ‘’La ligne de Merkel s’impose, l’Italie perd les postes importants’’ (Corriere della Sera, La Stampa), « Europe, deux dames de fer au pouvoir » - ‘’L’Italie reste les mains vides’’ (La Repubblica), « Deux femmes pour la Commission et la BCE » (Sole 24 Ore), « Les femmes de l’axe franco-allemand » - ‘’L’Italie mains vides’’ (Il Messaggero), « Les deux ladies de la rigueur au volant de l’Europe » (Il Mattino), « L’UE des femmes » (Avvenire).
La libération de la capitaine du Sea Watch III, Carola Rackete, est aussi largement reprise avec couverture photographique en Une. La juge d’Agrigente a rejeté les accusations du Parquet - ‘’résistance avec violence envers un navire de guerre’’ et ‘’obstruction à la force publique’’ - contre la Capitaine allemande pour être entrée dans les eaux italiennes. « Migrants, Carola libre. Le Juge : elle a sauvé des vies’’ » (Corriere della Sera), « Carola libre, Salvini en colère » (La Repubblica), « Le juge libère Carola. Salvini décide son expulsion » (La Stampa), « Carola libérée, Salvini critique les juges » (Il Messaggero).
Journaux télévisés : La procédure d’infraction, les nominations européennes et la libération du Capitaine du Sea Watch III dominent.
Réseaux sociaux : La tendance les plus suivies sont #3Luglio et #Libia (suite au bombardement d’un camp de réfugiés). A noter aussi la tendance #bacioni (ironie sur les deux défaites d’hier de Salvini : les nominations européennes et la libération du capitaine de la Sea Watch).
ANALYSE La Repubblica A. Bonanni « Macron et Merkel mettent en échec les souverainistes » : « Grâce à sa stratégie géniale, le chef du gouvernement italien se retrouve avec une Allemande, la dauphine de Merkel, à la tête de la Commission européenne, une Française à la tête de la BCE, un libéral belge très ami de Berlin et de Paris à la présidence du Conseil européen et un socialiste espagnol au timon de la diplomatie européenne. Salvini, le grand tisseur de fil de la stratégie italienne (à son tour manœuvré par Orban), ne peut que se consoler et dire ‘’plus que les noms, l’important est que les règles changent en Europe’’. Quant au choix sur l’Allemande Von der Leyen, cela confirme que la Défense sera le prochain match européen à l’affiche. Là aussi nous sommes absents. L’Italie sort ridiculisée de cette longue négociation qui a vu le triomphe de l’opération d’A. Merkel. La seule femme qui compte en Europe a réussi à placer deux femmes aux postes les plus importants de l’UE. La méthode du spitzenkandidat, embryon de méthode démocratique qui confiait aux groupes politiques la désignation du président de la Commission, est de fait morte. Les souverainistes de l’Est en sortent eux aussi plutôt mal ».
ARTICLE, La Stampa, M. Bresolin : « Merkel accepte l’accord de Macron » : « Après avoir fait sauter la candidature de Frans Timmermans ‘’ parce que c’était le résultat d’un accord franco-allemand ‘’, le Conseil européen a trouvé l’accord sur les nominations UE résultat d’une entente ‘’ franco-allemande ‘’. Et oui, parce que le choix de miser sur Ursula Von der Leyen est né précisément d’une proposition d’Emmanuel Macron à Angela Merkel. Même situation pour le nom de Christine Lagarde à la BCE. Donc une victoire franco-allemande, mais le véritable gagnant de ce jeu politique a été le Président français. Macron a débloqué l’impasse, a placé une Française à la présidence de la BCE et un libéral ami au Conseil, en affaiblissant la position de Merkel et en renforçant son leadership européen ».
ANALYSE Sole 24 Ore G. Chiellino « Les gouvernements s’imposent encore, victoire de Macron et de Merkel » : « La méthode du spitzenkandidat pour la Commission, où c’était la Chambre européenne qui menait les jeux, est morte. Cela représente une défaite pour le Parlement Européen et confirme le poids prépondérant des gouvernements dans les décisions européennes. Les pays du bloc de Visegrad, auquel s’est ajoutée l’Italie, sont tombés dans le piège et après avoir dit non au socialiste Timmermans, ils n’ont pas pu s’opposer à la candidate de Merkel. Le changement des institutions européennes a commencé mais ce ne sont pas les partis populistes à le diriger ».
EDITORIAL Il Messaggero L. Zanatta « Opération léopard, le retour des ‘’rigoristes’’ » : « S’agissait-il seulement d’une question institutionnelle ? Certainement pas. C’est notre avenir qui est en jeu et la première chose qui saute aux yeux est la continuité aux sommets du Parlement, à en voir le profil d’austérité de la nouvelle présidente de la Commission. Une tentative de maintenir les équilibres de toujours. L’axe franco-allemand est loin d’être affaibli, il est au contraire rénové et bien vivant. Voir l’Italie absente des tables de négociation, où les pays fondateurs donnaient pour acquis l’isolement politique et le déclin économique de l’Italie, laisse une drôle d’impression. Quant à l’attitude de l’Italie, plus que de l’inaptitude, on peut y voir une stratégie de nos dirigeants : celle de se mettre hors du jeu eux-mêmes, en sortant pour ne pas perdre ».
EDITORIAL, La Stampa, M. Zatterin : « Maintenant l’Italie compte moins » : « Les souverainistes et les populistes se sont trompés, le vote du 26 mai n’a pas du tout effacé la ‘’ vieille Europe ‘’, au contraire. C’est une alliance qui place, enfin, à la tête de l’Union, deux femmes importantes désignées par une entente alimentée par l’habituelle et inévitable coopération franco-allemande, et avec la collaboration des quatre ‘’ rebelles ‘’ présumés de Višegrad. L’Espagne a gagné des points, l’Italie en a perdu et elle est restée hors-jeu comme, malheureusement, il fallait s’y attendre. L’Italie a été isolée et, à ce stade, la contradictoire stratégie italienne mise maintenant sur l’obtention d’une vice-présidence à la Commission, voire un poste de commissaire à la concurrence (qui irait vraisemblablement à la Ligue), un résultat minimum pour un pays fondateur avec 60 millions de citoyens ».
RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, A. La Mattina, F. Schianchi : « ‘’ Obtenu le maximum ‘’ Conte cache le « flop » et vise à la Concurrence » : « Conte et Salvini sont satisfaits des nominations UE, le pire a été évité et le président du Conseil a souligné que l’Italie a contribué aux nominations, sans en faire une question de nationalité. Il a ajouté, qu’à ce stade, il existe un accord pour l’obtention d’une vice-présidence à la Commission, voire un poste de commissaire à la Concurrence qui, grâce aux résultats de dernières élections européennes, ira vraisemblablement à la Ligue. Donc, le nom du ministre des Affaires Etrangères, Enzo Moavero, est improbable tandis que le nom le plus probable au sein de la Ligue est celui de Giancarlo Giorgetti, mais dont Salvini peut difficilement se passer ».
ARTICLE Sole 24 Ore G. Pelosi « L’Italie espère maintenant en une vice-présidence » : « Le Président du Conseil G. Conte tente de construire une narration sur la négociation des nominations européennes qui ne trouve pas pour autant des correspondances dans les déclarations des autres chefs d’Etat et de gouvernement ou des hautes sphères des institutions de Bruxelles. Le duopole franco-allemand (celui que Conte se leurrait de contrer avec les pays de Visegrad) reste au centre du jeu européen. Et quand Conte salue le nom de Lagarde, il oublie qu’en 2011 c’était elle qui avait proposé l’envoi de la troïka en Italie - alors que dans la salle d’à côté Berlusconi répétait qu’il n’y avait pas de crise en Italie malgré le spread à hauteur de 500 pts. Si Tusk laisse comprendre qu’une vice-présidence pourrait aller à l’Italie, ce ne sera certainement pas une des plus importantes, celles-ci étant déjà destinées à Timmermans et à Vestager ».
COMMENTAIRE, La Stampa, F. Bei : « L’antipathie a un prix » : « Est-ce que le gouvernement italien est en train de mettre en cause les équilibres d’une société ouverte et libérale comme la nôtre ? A Salzbourg, quelques dizaines de jeunes ont manifesté en faveur de la ‘’ capitaine Carola ‘’, symbole de l’accueil des migrants, en contestant le Président de la République Mattarella, en tant que représentant de l’Italie qui emprisonne ceux qui sauvent les migrants en mer. Il faut faire attention, parce que l’Italie semble glisser imperceptiblement dans l’échelle de la réputation européenne et cette manifestation contre Mattarella en est la sonnette d’alarme, exactement comme les critiques et les attaques des pays amis et alliés, France et Allemagne, et du président allemand Steinmeier, qui s’est exprimé contre l’Italie pour la façon dont elle traite les ONG. La décision de la juge d’Agrigente, qui a rejeté les accusations du Parquet et qui a libéré Carola, montre que la magistrature n’obéit pas au gouvernement mais que l’Italie est en train de devenir un pays antipathique et arrogant, qui semble plus proche de la Hongrie que de l’Europe occidentale, grâce surtout aux actions du ministre de l’Intérieur, Salvini, qui pousse sa campagne politique contre les associations humanitaires au-delà des limites et qui est en train de dessiner un cordon sanitaire autour de l’Italie ».
COMMENTAIRE La Repubblica G. Lerner « Carola, la victoire du cœur » : « La juge a reconnu que la jeune capitaine avait été cohérente dans l’accomplissement d’un devoir : sauver des vies humaines, soulignant que les conventions du droit de mer et donc que Lampedusa était le port le plus proche. Certainement pas la Libye, où les migrants sont détenus de manière illégale, ni la Tunisie, qui n’applique pas les lois internationales de l’asile politique ».
ARTICLE La Repubblica L. d’Albergo, « Et les touristes prennent des photos des monticules d’ordures. ‘’Une capitale comme ça, c’est du jamais vu‘’ » : « L’étonnement des étrangers : ‘’Des rats dans la rue. On souhaite ne pas les croiser‘’. Les Françaises déçues : ‘’nous espérions que tout ce qu’on avait lu dans vos journaux était faux‘’. L’Ukrainien Denis : ‘’à Kiev nous avons des problèmes avec les déchets, mais rien de ce genre. Ce n’est pas une bonne publicité pour Rome‘’. Hala et Kholoud Azoulay, Français de troisième génération, prennent des photos des déchets. ‘’La ville est en situation d’urgence à cause des déchets. Mais le gouvernement italien que fait-il ? ‘’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Frankenstein : un couple forme un groupe CDU-AFD au sein du Conseil municipal.
Allemagne. Rhénanie-Palatinat. Frankenstein. Horst Franz Schirdewahn et Monika Schirdewahn sont mariés et vivent ensemble au sein de cette municipalité. Ils ont été élus conseillers municipaux, elle pour la CDU et lui pour l’AfD. Les jeunes mariés ont décidé de former ensemble au sein du Conseil municipal un groupe.
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02/07/2019
Sondage sur l'affaire des migrants du Sea-watch.
Italie. Sondage Tecnè : affaire des migrants du Sea-watch. Qui a raison : Matteo Salvini ou le commandant du bateau Carola Rackete ? Salvini : 60 %. Rackete : 29 %.
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Gerolf Annemans du Vlaams Belang est le président du groupe Identité et démocratie.
Union Européenne. Gerolf Annemans du Vlaams Belang est élu président du groupe Identité et démocratie.
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"Salvini mène une diplomatie parallèle et silencieuse."
Italie. Revue de presse.
L’adoption, lundi soir, de mesures économiques afin d’éviter une procédure d’infraction pour dette excessive fait les gros titres des médias transalpins. La presse écrite souligne notamment l’absence du vice-président du Conseil L. Di Maio et le départ rapide de M. Salvini à la réunion, les frictions entre Ligue et M5S sur la concession de la gestion des autoroutes par la société Autostrade (groupe Benetton, impliqué dans l’écroulement du pont Morandi de Gênes, en août 2018). « Division sur Ilva et Autostrade » - ‘’Di Maio déplore les ‘’silences’’ de la Ligue’’ (Corriere della Sera), « Décret ‘’sauve-comptes publics’’ adopté » - ‘’Mesures à hauteur d’ 1,5 mld’’ (Sole 24 Ore) « Le décret pour sauver les comptes publics adopté »- ‘’Bras de fer sur les impôts et la société Autostrade’’ (Il Messaggero), « Feu vert du gouvernement au décret ‘’sauve-comptes publics’’ » (Il Mattino), « L’analyse du ministère prouve les responsabilités d’ Autostrade » (Fatto Quotidiano).
Les nominations européennes sont aussi largement commentées. Les observateurs soulignent « l’impasse » (Corriere, Repubblica, Stampa) et les « divisions » (Sole) de l’UE après le rejet du « front des souverainistes », où figure aussi l’Italie, des nominations proposées par l’axe franco-allemand : « UE, Conte choisit le camp des rebelles » - ‘’La proposition de Merkel et Macron saute, l’Italie s’allie avec les pays de Visegrad’’ (La Stampa), « Axe franco-allemand en crise mais l’Italie demeure isolée » (Il Messaggero), « Match avec l’UE » - ‘’L’Italie se met de travers et bloque les nominations’’ (Avvenire).
ANALYSE La Repubblica A. D’Argenio « UE enlisée, stop à Timmermans de la part de Conte et des souverainistes de l’Est » : « Maintenant la situation apparait encore plus compliquée. Le paquet en Conseil doit être accepté par 21 leaders représentant au moins 65% de la population et puis par le Parlement européen. Dommage que les gouvernements et Strasbourg soient divisés entre plusieurs familles politiques. Il sera difficile de trouver une combinaison pouvant satisfaire tout le monde. En cas d’énième échec, on évoque déjà la possibilité d’une réunion extraordinaire le 15 juillet ».
ARTICLE La Repubblica C. Lopapa, « Mais c’est Salvini qui négocie. Appel téléphonique avec Orban pendant la réunion » : « Une chose est certaine : pendant que G. conte continuait ses bilatérales avec Merkel, Macron et les autres collègues, Salvini a commencé ses consultations par téléphone (Pologne, Slovaquie, République Tchèque). L’appel le plus long a été celui avec Orban. Dimanche soir, les deux ont décidé de s’opposer ‘’coûte que coûte’’ à l’axe franco-allemand. Salvini mène une diplomatie parallèle et silencieuse en tant que ‘’Président du Conseil-ombre’’. Il planifie à court terme et ne regarde que ses amis à l’Est pour s’élever contre ‘’les bureaucrates de Bruxelles’’ ».
EDITORIAL Il Messaggero A. Campi, « L’axe franco-allemand en crise mais l’Italie reste toujours en dehors de l’échiquier » : « L’impasse sur la nomination du nouveau Président de la Commission nous montre que l’Union, bien qu’affaiblie aux yeux de ses citoyens, est un organisme politique vital. C’est aussi le début d’un nouveau cycle historique et politique, caractérisé par un double déclin : celui de l’axe franco-allemand et celui du duopole socialistes-populaires. L’Europe s’est élargie, il y a aussi un ‘’groupe de Visegrad’’, qui ne représente pas la population de l’Italie ni la moitié de son PIB. Il est légitime de se demander, avec une pointe de regret, si nous ne sommes pas en train de perdre la possibilité de nous insérer dans un match politique qui n’a jamais été aussi incertain et plein d’opportunités. L’excentricité du gouvernement Ligue-5 Etoiles rend difficile les convergences et les ententes stables, à qui fait défaut l’union et donc une voix unique - outre la difficile position d’un pays sous la menace d’une procédure d’infraction. La vérité est que la politique de décision invoquée par Macron ne peut pas légitimer le fait qu’un petit groupe d’états dicte les règles que tous devraient suivre. Voici l’enjeu de la bataille en cours en Europe. Cela se décidera dans les prochaines heures et l’Italie doit tenter de combattre, forte de son rôle de pays fondateur ».
COMMENTAIRE Sole 24 Ore I. Bufacchi « Le risque que la présidence de la BCE devienne un choix résiduel » : « Hier la journée a été celle du lancement par Emmanuel Macron des candidates Christine Lagarde et Sylvie Goulard (celle-ci proche du Président), qui ne sont certainement pas considérées comme de grandes expertes de politique monétaire. La volonté de Macron demeure un mystère, dit-on dans les lieux proches de la BCE. Au début, on croyait que la Banque centrale ne l’intéressait pas tant que ça, préférant la présidence de la Commission Européenne ».
COMMENTAIRE Corriere della Sera M. Franco, « Une négociation difficile mais les alliés se disputent » : « Si le Chef de l’Etat intervient pour dire qu’une procédure d’infraction n’a pas de raison d’être, cela signifie que quelque chose est en train de bouger. Il a fait la liste des motivations pour lesquelles l’Italie devrait être promue. C’est une aide pour Conte, dans un passage crucial des négociations. Mais aussi le fait que Mattarella se présente comme garant du sérieux italien. La tentation des partis historiques de l’UE d’exclure l’Italie des choix stratégiques est évidente. Difficile de ne pas donner raison à Conte quand il refuse la méthode des noms présentés. Reste la crainte d’un accord destiné à accentuer une attitude de ‘’rigueur’’ et peu indulgent envers Rome ».
COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini, « Mattarella : ‘’je ne vois pas les conditions pour ouvrir une procédure d’infraction » : « La prudence a toujours été une caractéristique de la présidence de Mattarella. Or, hier il a laissé la place à un soutien convaincu de la position italienne à l’égard de Bruxelles. Il s’agit de déclarations, faites par ailleurs au-delà des frontières (ndr : à Vienne), dans un pays européen qui a parfois critiqué notre dette, qui prennent un poids politique important. Ce n’est pas seulement un soutien pour le Président du Conseil Conte et son ministre de l’Economie Tria mais aussi la tentative de placer l’Italie dans une position plus sûre en Europe et face aux marchés dans une phase où les divisions au sein du gouvernement demeurent et où l’hypothèse d’une crise – à court ou à moyen terme – n’est pas écartée ».
ENTRETIEN de Luigi Di Maio, leader du M5S, vice-président du Conseil et ministre du travail La Repubblica, « Le travail est reparti. Autoroutes, solution possible à condition que l’entreprise paye » : « ‘’Le décret Dignité est en train de produire ses effets’’ assure le ministre du Travail Luigi Di Maio. Ainsi, on constate une augmentation des emplois avec notamment ‘’200.000 transformations de CDD en CDI’’. Il a par ailleurs affirmé que la prochaine étape sera la mise en place d’une loi sur le salaire minimum en vue de garantir le respect des standards européens. Sur la ligne Lyon-Turin : ‘’notre position est connue. On nous dit que c’est urgent depuis vingt ans. Conte a le dossier en mains. Si nous devons parler d’infrastructures, parlons du Mezzogiorno et portons la haute vitesse au Sud’’. Sur Autostrade : ‘’il faut que la société (Atlantia) paye et rende justice aux victimes de l’écroulement du pont de Gênes’’ ».
RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, A. La Mattina : « ‘’Nous ne défendons pas la famille Benetton, mais qui va gérer les autoroutes ?’’ Colère de Salvini envers Di Maio » : « Le gouvernement semble plus uni sur les questions des nominations européennes et de la procédure d’infraction plutôt que sur les questions industrielles comme Ilva, Alitalia et Benetton-Atlantia Autoroutes. Luigi Di Maio est furieux contre la Ligue, qui a mis en doute son travail pour trouver une solution au problème de l’acier ou d’Alitalia, mais surtout à cause du silence de la Ligue sur le retrait des concessions à la famille Benetton qui gère les Autoroutes. Di Salvini a souligné que la Ligue ne défend pas la famille Benetton mais qu’elle est, au contraire, préoccupée de la gestion des Autoroutes italiennes ».
COMMENTAIRE, La Stampa, F. Grignetti : « Et maintenant Sarraj parle directement avec Salvini » : « Rencontre imprévue, et théoriquement secrète, entre Matteo Salvini et le président libyen Al- Sarraj à Milan. Sarraj a, en fait, identifié Salvini comme l’homme fort du gouvernement et c’est à lui qu’il a voulu demander un tournant dans notre politique. Sarraj a également eu l’occasion de se plaindre avec Salvini de la politique de France et Egypte, les deux sponsors d’Haftar. Le président libyen a aussi promis d’améliorer la lutte contre l’immigration clandestine et contre le terrorisme de Daech. Salvini a écouté avec grande attention mais il ne s’est pas engagé, reportant toute décision au Conseil des Ministres. Ahmed Maitig, homme fort de Misrata et vice -président libyen, avec lequel Salvini a une très bonne entente, devrait probablement arriver la semaine prochaine pour demander davantage de considération dans les équilibres ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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La princesse Doris von Sayn-Wittgenstein redevient présidente de l'AfD du Schleswig-Holstein.
Allemagne. La princesse Doris von Sayn-Wittgenstein, ancienne présidente de l’AfD du Schleswig-Holstein, a été élue fin juin 2019 à ce poste, avec 56 % des votes. Représentante de l’aile nationaliste, elle faisait face à un candidat d’une autre tendance.
La direction fédérale de l’AfD estime que cette élection est un « signal politique faux » et continue à exiger l’exclusion de Doris von Sayn-Wittgenstein du parti. Le tribunal arbitral fédéral doit trancher la question.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/05/01/la-...)
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01/07/2019
Brême : rouge-vert-rouge.
Allemagne. État de Brême. Les sociaux-démocrates du SPD, les écologistes et les post-communistes de die Linke ont décidé de former ensemble l’exécutif.
23:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie : les deux partis nationalistes sont donnés ensemble à 44,4 %.
Italie : les deux partis nationalistes sont donnés ensemble à 44,4 % (Ligue : 38 %. Frères d'Italie : 6,4 %).
Ligue : patriotes
Parti Démocratique : centre-gauche
M5S : anti-système
Forza Italia : conservateurs de Silvio Berlusconi
Frères d'Italie : patriotes
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"Gouvernement uni sur les migrants, Di Maio propose de confisquer les navires humanitaires."
Italie. Revue de presse.
Les nominations européennes font les gros titres des médias transalpins. La presse écrite évoque notamment un climat de ‘’grande incertitude’’, avec la famille des populaires divisée malgré la médiation d’A. Merkel et la possibilité que les socialistes puissent placer leur candidat à la tête de la Commission Européenne, F. Timmermans. Sur le plan interne, les observateurs soulignent les frictions entre le Président du Conseil G. Conte et le leader de la Ligue M. Salvini, ce dernier voulant imposer son véto sur le candidat socialiste F. Timmermans : « Nominations européennes, Conte répond à Salvini : c’est moi qui dicte la ligne » (Corriere della Sera), « L’Europe se fait, l’Italie absente » (La Repubblica), « Nominations européennes, la nuit de Timmermans » - ‘’Salvini pousse Conte vers les souverainistes, mais le Président du Conseil résiste’’ (Il Messaggero), « UE, bataille sur les nominations » - ‘’Conte : il est préférable de ne pas prendre parti’’ (Il Mattino).
L’affaire ‘’Sea Watch’’ et l’arrestation de son capitaine, l’Allemande Carola Rackete sont encore largement reportées. Les observateurs soulignent notamment les frictions entre Rome et d’autres capitales (Berlin, Amsterdam et Paris) sur la relocalisation des migrants débarqués après l’impasse de ces dernières semaines. « Les juges plutôt orientés vers la libération de la capitaine » - ‘’Querelle Berlin-Rome’’ (Corriere della Sera), « Rome-Berlin, coup de froid sur les migrants » - ‘’L’Allemagne : il n’y a pas de criminels sur le Sea Watch’’ (La Stampa), « Italie-Allemagne : bras-de-fer sur le Sea Watch’’ (Il Messaggero), « Tous les amis de Carola » - ‘’Paris, Berlin, la gauche et les intellectuels défendent la capitaine allemande’’ (Il Giornale).
La visite ‘’historique’’ du Président américain D. Trump en Corée du Nord est largement reportée dans les pages internes avec large couverture photographique en Une.
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Fubini : « Conte prend ses distances de Salvini : ‘’C’est moi qui choisis, j’ai les mains libres ‘’ » : « Un climat de ‘’grande incertitude’’ plane sur les nominations européennes et les frictions entre le Président du Conseil Conte et le leader de la Ligue Salvini se poursuivent, ce dernier voulant imposer son véto sur le candidat socialiste Timmermans. Qui décidera pour l’Italie est l’une des énigmes qui rendent complexe tout choix italien dans une Europe qui a perdu le nord. Le noyau politique de l’Europe, autour de la chancelière Merkel, n’est plus le même qu’avant et les relations entre capitales, toujours capables de trouver des solutions, sont profondément compromises. De simples malentendus, entre Merkel et Macron, sont toujours plus nombreux et leur relation s’est dégradée en un échange d’affronts à peine dissimulés. Le plus évident il y a trois semaines quand Macron, dans l’impasse totale sur les nominations, a proposé la candidature de Merkel à la présidence de la Commission sans la consulter : pour le Président français c’était une façon de pousser la collègue allemande au refus et faire ainsi couler la candidature du populaire allemand Manfred Weber, soutenu par l’Allemagne. Merkel a seulement dit qu’elle était ‘’ attristée ‘’, parce qu’elle n’est pas prise au sérieux quand elle dit qu’elle ne veut pas de place à Bruxelles ».
ANALYSE La Repubblica A. Bonanni « L’isolement du docteur Jekyll et de mister Hyde » : « La réunion d’hier a offert un spectacle extraordinaire de deux Italies, les deux pareillement isolées. D’un côté Salvini qui menace depuis Rome, de l’autre Conte qui, à Bruxelles, tente de remédier aux dégâts faits par le premier. La schizophrénie du gouvernement Ligue-M5S, évidente depuis longtemps pour nous, s’est montrée aussi sur le plan européen. Avec le résultat qu’à Bruxelles on ne sait plus qui commande à Rome, avec qui elle doit parler et surtout qui croire. Sur les nominations, Conte a été précédé par l’anathème de Salvini sur le candidat socialiste, pourtant concordé au G20 ».
ARTICLE La Repubblica C. Lopapa, « Conte, freiné par les vétos de la Ligue, promet la flat tax à Salvini » : « Etant un pays fondateur avec une marge de manœuvre restreinte au sein de l’UE, l’Italie et son premier ministre se trouvent à faire face à deux enjeux. Tout d’abord les tensions entre le leader de la Ligue du nord et Luigi di Maio. De plus, faisant suite aux rencontres avec Mme Merkel et M. Macron, le Président du Conseil italien tente de trouver un équilibre en vue d’éviter la procédure d’infraction pour endettement excessif. Cependant tout va dépendre de ce que le Conseil des ministres présentera ce soir ».
ARTICLE, La Stampa, F. Sforza : « De Carola à la Thyssen, crise diplomatique entre l’Italie et l’Allemagne » : « Sur Carola Rackete, un bras de fer en cours entre l’Italie et l’Allemagne risque de se propager au niveau européen, dans une phase où les relations entre notre pays et Bruxelles présente plusieurs fronts ouverts. Les Allemands en font une affaire de valeurs, plus qu’un cas judiciaire. Des valeurs européennes, comme la solidarité et l’accueil. La ligne italienne est claire : garder l’affaire Carola dans le périmètre d’un cas judicaire et éviter d’en faire un symbole de solidarité européenne. Une ligne plutôt fragile, selon des sources diplomatiques allemandes. Dans une phase où l’Europe doit montrer sa force, imposer une réflexion sur les valeurs apparaît comme une perspective bien plus efficace. L’intervention de la France, hier, le montre bien ».
ARTICLE, Corriere della Sera, R. Frignani : « Sea Watch, querelle avec l’Allemagne. Le président allemand sur ‘’ l’affaire ‘’ » : « C’est le moment des accusations de la part de l’Allemagne et de la France et c’est aussi le moment des réponses de la part de l’Italie. Le président allemand Steinmeier a déclaré que ceux qui sauvent des vies ne peuvent pas être considérés des criminels et que, même s’il existe les lois de la mer, l’Italie n’est pas seulement un Etat mais elle est au cœur de l’UE, un Etat fondateur. La porte-parole du gouvernement français, Sibeth Ndiaye, en a rajouté en soulignant que la stratégie italienne rend « hystérique » le débat sur des thèmes très douloureux et que Salvini se sert de cette situation tandis que la France répond avec des chiffres. La réaction du ministre de l’Intérieur a été très froide, Salvini a invité le président allemand à s’occuper de ce qui arrive en Allemagne et la France, si généreuse avec les migrants, à accueillir les prochains navires à Marseille ».
ARTICLE, La Stampa, F. Grignetti : « Gouvernement uni sur les migrants, Di Maio propose de confisquer les navires humanitaires » : « Après le revers électoral du M5S, Di Maio ne s’oppose plus tant que ça aux idées brutales de son allié. La ligne du ministère de l’Intérieur est de mettre en discussion l’« alerte sanitaire » présumée et qui a été évoquée par le Capitaine Rackete. En démontrant l’absence d’urgence, il n’y aurait que l’irruption dans le port. Et si l’arrestation de la jeune allemande devait ne pas être confirmée par les juges, un ordre d’expulsion serait prêt au ministère de l’Intérieur. C’est désormais la position de tout le gouvernement et pas seulement du vice-président du Conseil. Conte est intervenu ‘’je n’y vois pas un acte de désobéissance mais un chantage politique avec l’exploitation de 40 personnes’’. Quant à la ministre de la défense E. Trenta (M5S), elle a déclaré que : ‘’ce qu’a fait Carola Rackete est très grave car elle a désobéi à l’ordre de la Brigade des finances, violant les lois de l’Etat italien’’ ».
ARTICLE, Il Messaggero, A. Gentili : « Le bras-de-fer avec les Français et les Allemands complique le dossier avec l’UE » : « L’escalade ne cesse pas. L’affaire ‘’Sea Watch’’ et l’arrestation de Carola Rackete pousse la querelle sur les migrants (avec en première ligne M. Salvini, G. Conte et L. Di Maio) au niveau le plus élevé des chancelleries européennes. Après les ministres de l’Intérieur de France et d’Allemagne, samedi, critiquant l’arrestation de la citoyenne allemande, hier ce sont le président allemand Steinmeier et celui français Macron qui sont intervenus. Une situation qui complique les parties que l’Italie joue sur les tables européennes : le ‘’risiko’’ des nominations et la procédure d’infraction pour dette excessive. Soulignant qu’il serait ridicule, comme le voudraient certains partenaires européens, de négocier une double table comptes publics-migrants, il est vrai aussi que sans le support de Berlin et de Paris, il ne sera pas facile pour le gouvernement italien de s’en sortir correctement. ‘’Car sans cette sorte de complicité et d’aptitude à l’entente qui a toujours caractérisé les relations avec Paris et Berlin, tout devient plus difficile, l’isolement plus grave et marqué’’, assure une haute source diplomatique. La spirale de querelles inquiète Sergio Mattarella. Le Chef de l’Etat, en visite aujourd’hui en Autriche, enverra sans doute un signe de distension. Et de La Haye, un mail de la Secrétaire d’Etat hollandaise à l’immigration explique ‘’Si la Hollande souscrit pleinement l’obligation de sauver les personnes en mer en vertu de la loi internationale, toutefois, comme vous l’observez justement, les interventions de la Sea Watch III ne devraient pas se placer aux côtes des passeurs et leur faciliter la tâche’’. La lettre hollandaise coupe le voile d’hypocrisie : une bonne partie de l’Europe du Nord et des pays de Visegrad est bien contente que Salvini soit disposé à faire le sale boulot».
COMMENTAIRE Il Messaggero M. Gervasoni « Ces indulgences à sens unique de Berlin et de Paris » : « Imaginez un navire au large des eaux françaises qui tenterait de pénétrer sans autorisation et entrerait, malgré les ordres du garde-côte, dans le port de Marseille. Ou dans un port allemand. L’impression est qu’à l’intérieur de l’UE s’impose la devise de Giolitti qui veut que les règles s’appliquent aux ennemis et s’interprètent pour les amis (dans ce cas-là, les amis sont bien entendu ceux du bloc allemand et français). Les Allemands peuvent se permettre de nous renvoyer les immigrés sur des vols charter ou, quand cela sert, de suspendre Schengen. Quand ils bougent à l’intérieur de leur espace souverain, Berlin et Paris pensent à juste titre que personne ne peut les critiquer. Alors qu’ils n’ont aucun problème à protester contre les décisions souveraines de l’Italie, qui applique les lois pour défendre ses propres frontières. Deux poids et deux mesures qui reflètent exactement la philosophie de l’Union européenne ».
ARTICLE La Stampa A. Di Matteo « Missions à l’étranger et accords libyens, le PD (Parti Démocrate, centre-gauche) de Zingaretti est déjà divisé » : « Nicola Zingaretti semble ne pas éviter le destin du PD : la querelle interne sur les passages cruciaux de l’agenda politique. Ainsi, le PD devrait présenter, à ce stade, deux motions sur les missions à l’étranger. Deux lignes que le PD tentera de recomposer avec l’assemblée des élus et des sénateurs. Une bonne partie de la minorité renzienne souhaite que le leader Zingaretti y participe. Or, ce dernier préférerait ne pas se faire impliquer dans la querelle. Par ailleurs, le blitz d’Orfini et de Delrio sur le navire Sea Watch a laissé perplexes plusieurs parlementaires proches de Zingaretti ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Conclave de l'AfD : l'hôtel annule les réservations.
Allemagne et Pologne. L’hôtel Radisson Blu à Szczecin (Stettin en allemand) en Pologne a annulé, au dernier moment, les réservations de chambres ainsi que de la salle pour le conclave du groupe des députés nationaux de l’AfD. La raison mise en avant par cet établissement est une panne de courant.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/06/28/les...)
01:29 | Lien permanent | Commentaires (0)