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03/02/2023

""Ceux qui se collent pour le climat en prison !"

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Allemagne. Berlin.

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"Ceux qui se collent pour le climat en prison ! Dur. Mais juste. AfD Berlin."

Les patriotes du FPÖ montent encore : ils sont donnés à 29 % !

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Autriche.

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ÖVP : sociaux-chrétiens

SPÖ : sociaux-démocrates

FPÖ : patriotes

écologistes

NEOS : libéraux

BIER : satirique

Andere : autres

"Décret sur les ONG, c’est le bras de fer entre l’Italie et le Conseil de l’Europe."

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Italie. Revue de presse.

La polémique autour du secrétaire d’Etat à la justice Delmastro (Frères d'Italie) et du vice-président du comité parlementaire pour la sécurité de la République Donzelli (Frères d'Italie), soupçonnés d’avoir révélé des informations confidentielles du ministère de la justice, continue à faire la Une de la presse italienne. « Nordio (Frères d'Italie) : ‘Les documents n’étaient pas classifiés’ affirme le Garde des Sceaux sur l’affaire Donzelli » (Corriere della Sera), « Delmastro a menti » (La Repubblica), « ‘Sur l’affaire Cospito les documents étaient confidentiels ’. Mais ‘tout est en ordre’ affirme le ministre Nordio » (La Stampa). La polémique supplante le débat sur le régime de détention strict parti du cas du détenu anarchiste Andrea Cospito qui passe en second plan alors que le gouvernement maintient la ligne ferme, « L’anarchiste en prison poursuit sa grève de la faim. Tensions autour des cortèges, blocage de l’université La Sapienza. Pour le procureur générale Cospito doit ‘rester en détention stricte’. » (Corriere della Sera), « ‘Vous devez parler avec les mafieux’ dit Cospito aux démocrates. Nous ne négocions pas avec les terroristes’ insiste Giorgia Meloni (Frères d'Italie). ‘Cospito doit rester en isolement strict’ sur décision du procureur général » (Il Messaggero). Le projet de réforme sur l’autonomie différenciée des régions est également mentionné après son examen hier en Conseil des ministres « Oui à l’Autonomie mais les régions sont divisées. ´Nous avons tenu nos engagements’ dit Meloni. Le Parti démocrate à l’attaque » (Corriere della Sera), « Premier pas vers l’Autonomie. ‘L’Italie va être divisée’ dénonce le PD » (La Repubblica), « Feu vert à l’Autonomie régionale. Les médecins alertent ‘c’est la ruine du système sanitaire’ » (La Stampa), « Le piège de l’Autonomie » (Il Messaggero). Le discours de Poutine hier à l’occasion des célébrations de la bataille de Stalingrad est largement cité. « Les menaces du tsar. ‘Nous n’avons pas que des chars’ dit Poutine » (Corriere della Sera), « ‘Des panzer contre la Russie mais nous avons d’autres choses pour y répondre’ déclare Poutine » (La Repubblica), « Poutine se prend pour Staline » (La Stampa).

Les JT couvrent essentiellement l’approbation en Conseil des ministres du projet de réforme sur l’autonomie différenciée des régions, la baisse des prix de l’énergie en janvier, la hausse des taux par la BCE pour faire face à l’inflation, la vague de froid et les chutes de neige attendues dans les prochains jours sur la Péninsule italienne.

Sur Twitter les hashtags #Donzelli (du nom du député Giovanni Donzelli) et #41bis en relation au débat sur le sort d’Alfredo Cospito, l’anarchiste en grève de la faim pour protester contre le régime de détention stricte.

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de P. Di Caro, « Premier accord pour le projet de réforme sur l’autonomie, le Parti démocrate est prêt à descendre dans la rue » : « La Ligue exulte, Forza Italia reste prudente pour le moment, Giorgia Meloni se pose en garante de l’unité pour tous et l’opposition s’insurge. Le Conseil des ministres a approuvé hier le projet de réforme du ministre Calderoli (Ligue) (Affaires régionales), le parcours vers l’Autonomie différenciée des régions est officiellement lancé. Giorgia Meloni y voit une nouvelle preuve que ‘’le gouvernement maintient les engagements qu’il a pris’’ et revendique une démonstration de ‘’cohérence’’. Pour elle, le but de la réforme est de ‘’construire une Italie plus unie, plus soudée’’ grâce à la garantie apportée par les niveaux essentiels de prestations et pour dépasser les ‘’écarts’’ actuels, en permettant aux régions qui le demanderont de ‘’gérer directement les matières premières et les ressources, et d’offrir aux citoyens des services plus efficients et moins coûteux’’. Matteo Salvini se félicite lui aussi et Silvio Berlusconi revendique le travail mené par Forza italia ‘’pour qu’il n’y ait pas de citoyens de première et de seconde classe’’. Il souligne toutefois qu’il ne s’agit là que ‘’du début d’un parcours qui devra être mené avec le Parlement et qui ne s’achèvera qu’avec la définition des niveaux essentiels de prestation et de leur financement effectif’’. Il s’agit d’une loi-cadre qui définit tous les passages nécessaires pour que les régions puissent exercer davantage d’autonomie dans 23 domaines précis. Calderoli assure que le Parlement aura son mot à dire. Un fonds spécial ‘’de rééquilibrage’’ sera prévu pour les régions qui ne voudraient pas demander l’autonomie. La coalition de droite se défend de vouloir diviser le pays. Les oppositions sont toutefois sur le pied de guerre. Le Parti démocrate est particulièrement dur, ‘’nous sommes prêts à nous mobiliser’’ déclare Stefano Bonaccini [candidat pour devenir le nouveau secrétaire du PD et président de la région Emilie-Romagne]. Elly Schlein dénonce ‘’un affront de Meloni fait au Sud’’. Les présidents des régions du Sud sont sur les barricades, des Pouilles à la Campanie et même le Président de la Sicile, membre de Forza Italia, expriment quelques doutes. ‘’La patriote Giorgia Meloni paye le prix d’avoir Salvini (Ligue) dans son gouvernement, elle brade l’unité de l’Italie pour quelques points en plus aux élections régionales’’. »

PREMIER PLAN, Il Messaggero, d’A. Gentili “ ‘’Oui à l’Autonomie’’, mais à la Chambre la bataille sur la réforme commence » : « Après un processus long et tourmenté, le gouvernement a finalement lancé la réforme sur l’autonomie différenciée. La première épreuve pour le projet d’autonomie voulu par la Ligue devrait être la Conférence entre l’Etat et les Régions parmi lesquelles la ligne du rejet est forte. L’opposition annonce qu’elle mènera ensuite bataille au Parlement. Giorgia Meloni a célébré le ‘oui’ sans enthousiasme particulier, se limitant à souligner auprès de ses ministres la promesse tenue par le gouvernement et la cohérence avec le mandat confié par les citoyens. Comme pour dire ‘’l’accord avec la Ligue a été respecté, mais il n’y a pas de quoi exulter’’. Au point de se dissocier et de déserter la conférence de presse à l’issue du Conseil des ministres au cours de laquelle le projet de réforme a été détaillé. Elle s’est ensuite empressée, hier soir, de se poser en garante de l’unité du pays et de souligner l’introduction des fameux niveaux essentiels de prestation comme un vecteur d’égalité et de cohésion entre les territoires. Le premier à se réjouir a été Matteo Salvini qui espère en tirer quelque bénéfice lors des régionales pour la reconquête de la Lombardie. Le président léghiste de la Région Vénétie, Luca Zaia, est lui aussi euphorique et parle d’avancée historique, ‘’la centralisation est destructrice’’ affirme-t-il. Pour le ministre Calderoli, les ‘’citoyens de première et de seconde classe’’ existent bien, pas seulement entre nord et sud mais entre les différents territoires et sont ‘’justement le fruit d’une gestion centralisée’’. Mais le projet a de nombreux obstacles devant lui. Compte tenu des doutes de Fratelli d’Italia, Forza Italia et des présidents des régions du Sud, un rôle central a été attribué au Parlement. Les deux Chambres auront 60 jours pour examiner et voter le projet. La Conférence de l’Etat et des Régions pourra intervenir et apporter des corrections en diverses occasions. Les délais seront donc longs et l’ancienne ministre des Affaires régionales (ex-Forza Italia) Mariastella Gelmini souligne le risque que le texte finisse dans l’oubli et soi discuté indéfiniment sans concrétisation, seulement pour ‘’permettre à la Ligue de revendiquer cette petite victoire’’. Giorgia Meloni veut accompagner le projet par l’introduction du présidentialisme, une recette ‘’centraliste’’ utile notamment pour mitiger les ‘’fuites nordistes’’. Silvio Berlusconi parle déjà des améliorations que pourra apporter le Parlement. Les démocrates sont prêts à s’y opposer et Giuseppe Conte aussi a été dur ‘’ils s’occupent de l’unité de l’Italie comme si c’était une affaire privée à régler entre les partis de la majorité’’, alors que Carlo Calenda dénonce ‘’l’énième acte de propagande sur le dos des institutions italiennes’’. »

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, M. Guerzoni : « Cette visite des démocrates en prison entre l’anarchiste et les mafieux » : « Sassari, 12 janvier. Quatre parlementaires du PD (Andrea Orlando, Debora Serracchiani, Walter Verini, Silvio Lai) se rendent dans la prison de Bancali pour vérifier les conditions de santé d’Alfredo Cospito et échangent quelques mots avec trois détenus soumis au régime de détention stricte (41 bis). C’est contre cette visite, qui est désormais au centre du nouveau conflit entre Fratelli d’Italia et le PD, que s’est emporté Giovanni Donzelli, le viceprésident du Copasir, à la Chambre des députés. Les représentants du parti de Meloni accusent les démocrates d’avoir obéi au leader anarchiste, qui les aurait ‘’poussés à s’entretenir avec trois mafieux ‘’. Les représentants du Pd repoussent les attaques : ‘’ Cospito n’a reçu aucune attention particulière de notre part ; nous ne pouvions pas parler avec lui et ignorer les autres. Le régime de détention stricte ne doit pas être supprimé, c’est un instrument essentiel de la lutte contre la mafia ‘’ a déclaré Andrea Orlando. Les trois autres députés démocrates confirment le déroulement de la visite. ‘’ Le doute sur le cas Cospito est de savoir si le régime de détention stricte est le plus adapté pour éviter les contacts avec l’extérieur ; c’est le premier cas où il est appliqué à un anarchiste ‘’ a ajouté Silvio Lai. »

ARTICLE, Stampa, F. Grignetti, « De Milan à Rome, alertes au Viminale. "On risque une collusion entre anarchistes et groupes violents" » : « Aujourd’hui et demain, des manifestations d’anarchistes à Milan, face à la prison de l’Opera. La semaine dernière la manifestation s’était terminée par de violents jets de pierre, et Alfredo Cospito n’était pas encore interné derrière ces murs. Demain il y aura aussi une manifestation à Rome, annoncée sur les réseaux sociaux mais non notifiée à la préfecture. On craint à nouveau des débordements, comme ce fut le cas dimanche dernier, qui avaient culminé avec le lancement d’un cocktail molotov contre un commissariat. Au Viminale, on voit la multiplication des manifestations, des incidents, des sabotages, des petits attentats, et on se prépare au pire. "Je ne parlerais pas de préoccupation, mais d’attention", a dit le ministre de l’Intérieur, Matteo Piantedosi (Indépendant). Le ministre n’entend pas parler des éléments qui sont émergés lors de la réunion du Comité d’analyse stratégique anti-terroriste de mercredi, mais son visage sombre est plus explicite que de nombreuses paroles. Plus rien n’est exclu, même pas des actes de vrai terrorisme, étant donné que Cospito est le théoricien de l’attaque physique, celui qui a attaqué le plus âprement les autres courants a anarco-insurrectionnels parce qu’ils utilisent la violence seulement contre des choses et non contre des personnes. Un autre fait inquiétant est les lettres envoyées à la rédaction du Resto del Carlino, une contre la première ministre Meloni, une contre le ministre de la défense Crosetto, et un appel anonyme pour annoncer un attentat prochain à Bologne. Des sources de police disent que "la lutte contre le 41bis est devenu un parapluie idéologique qui rassemble non seulement les diverses franges anarchiques, toujours divisées et en lutte entre elles, mais aussi celles d’autres groupes violents". Dans la rue, ce ne sont plus seulement les 300-400 anarchistes bien connus et tenus sous contrôle, mais bien plus de monde, et disséminé dans toute l’Italie. "Le risque est qu’une dynamique de masse se déclenche. Et que les manifestations se développent aussi dans les écoles". Elles sont déjà apparues dans de nombreux lycées de la capitale, et à l’université La Sapienza, où un amphi est occupé. » 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Basso, « Décret sur les ONG, c’est le bras de fer entre l’Italie et le Conseil de l’Europe » : « Dans sa lettre datée du 26 janvier mais rendue publique seulement hier, le Conseil de l’Europe écrit que ‘’le gouvernement italien doit envisager la possibilité de retirer le décret-loi’’ sur les ONG, ou alors sa révision ‘’afin d’assurer que le texte soit pleinement conforme aux obligations du pays en matière de droits humains et de droit international’’. Elle est adressée au ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi. Le Conseil de l’Europe est une organisation internationale qui promeut la démocratie, les droits de l’Homme et protège l’Etat de droit en Europe, dont le siège est à Strasbourg. Il ne faut pas le confondre avec le Conseil européen. Une réponse européenne à la question urgente de l’immigration sera au centre du Conseil européen des 9 et 10 février, en vue duquel l’Italie a diffusé à Bruxelles un document qui se concentre sur les dynamiques externes au phénomène. La commissaire chargée des droits de l’Homme au Conseil de l’Europe exprime son inquiétude quant aux missions de secours en mer qui pourraient être entravées. ‘’Comme cela est déjà arrivé par le passé, cette mesure empêche aux ONG d’effectuer des missions multiples de sauvetage en mer’’ poursuit la lettre. Plusieurs autres aspects du décret sont cités. Il est demandé en outre de suspendre la coopération avec la Libye et les enquêtes de journalistes révélant des rapatriements de l’Italie vers la Grèce à bord d’embarcations privées sont évoquées. Le gouvernement italien a répondu point par point dans une longue lettre il y a deux jours, expliquant que les craintes étaient infondées et que les ONG n’étaient pas empêchées de mener des missions de sauvetage multiples. Le gouvernement dit vouloir éviter ‘’les activités systématiques de récupération des migrants au large des côtes libyennes et tunisiennes pour ensuite les emmener toujours en Italie’’, une conduite qui s’inscrit ‘’hors des conventions internationales sur le secours aux personnes’’. »

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ENCADRE, Corriere della Sera, « La conférence sur les enjeux géopolitiques pour la France et l’Italie » : « Aujourd’hui à Rome, au siège de l’Ambassade de France en Italie, se tiendra la conférence internationale ‘’L’Italie et la France un an après le Traité du Quirinal. Les défis de la souveraineté et les enjeux géopolitiques’’ organisée par l’Institut Aspen Italie et l’Institut Aspen France. L’événement sera présidé par Giulio Tremonti et Jean-Luc Allavena, les présidents respectifs des deux instituts. Participeront entre autres le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Antonio Tajani, le ministre de l’Economie et des Finances Giancarlo Giorgetti et la ministre française chargée des Affaires européennes, Laurence Boone. »

ARTICLE, Il Messaggero, F. Pierantozzi : « Le super fugitif de la ‘ndrangheta arrêté. En cavale depuis 17 ans, il été pizzaiolo en France » : « Edoardo Greco avait changé de nom, appris le français et s’était reconverti en pizzaiolo. En Italie, il avait été l’un des membres les plus influents et féroces de l’association mafieuse des ‘Perna-Pranno’ de Cosenza, et avait été condamné à la perpétuité pour deux homicides en 1991. Il vivait sous une fausse identité : Paolo Dimitri. Après 16 ans de cavale, il a été arrêté hier à Saint-Etienne par les carabiniers de Cosenza, qui dans la dernière phase de l’opération ont travaillé dans le cadre de l’Unité italo-française I-Can, Interpool Cooperation against ‘Ndrangheta.  Edgardo – Paolo travaillait depuis au moins trois ans dans la pizzeria. Il avait disparu le 10 octobre 2006, suite au mandat d’arrêt prononcé par les juges de Catanzaro dans le cadre du grand procès ‘Missing’ sur la guerre des clans mafieux des débuts des années ’90. Deux semaines après l’arrestation de Matteo Messina Denaro, le ministre de l’Intérieur, Matteo Piantedosi, a salué ‘’ les importantes synergies dans le cadre de la coopération internationale entre les forces de police. ‘’ » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)