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02/02/2023

"Personne n'a demandé aux Autrichiens s'ils veulent financer la guerre en Ukraine."

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Autriche.

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Herbert Kickl, président du FPÖ : "Personne n'a demandé aux Autrichiens s'ils veulent financer la guerre en Ukraine et ainsi abandonner la neutralité [de l'Autriche]."

La deuxième plus appréciée personnalité politique des sympathisants de l'AfD est Sahra Wagenknecht du parti post-communiste die Linke.

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Allemagne. Un sondage INSA réalisé auprès des sympathisants de l’AfD montre que la co-présidente de l’AfD Alice Weidel est la personnalité la plus appréciée auprès de ces derniers. Vient ensuite la figure de proue du parti post-communiste die Linke Sahra Wagenknecht, puis le co-président de l’AfD Tino Chrupalla, puis le chef de file de la tendance nationaliste de l’AfD Björn Höcke.

La présidente hongroise Katalin Novák s’est rendue en Italie.

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Hongrie et Italie. La présidente hongroise Katalin Novák (Fidesz) s’est rendue en Italie et y a rencontré le Premier ministre Giorgia Meloni (Frères d’Italie), le président de la République Sergio Mattarella, le président du Sénat Ignazio La Russa (Frères d’Italie) et le président de la Chambre des députés Lorenzo Fontana (Ligue).

Elle a évoqué les « similitudes » entre les deux pays, notamment autour du combat contre l’immigration irrégulière, l’élargissement aux Balkans occidentaux et les valeurs familiales.

La Hongrie et l'Autriche n'enverront pas d'armes à l'Ukraine.

Hongrie et Autriche. À Budapest, le ministre autrichien de la Défense, Klaudia Tanner (ÖVP – sociaux-chrétiens/conservateurs), et le ministre hongrois de la Défense, Kristóf Szalay-Bobrovniczky (Indépendant), ont affirmé qu'en tant que représentants de « pays neutres », ils n'enverront pas d'armes à l'Ukraine afin d'éviter une escalade.

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Kristóf Szalay-Bobrovniczky et Klaudia Tanner

Italie : alors que le gouvernement décime les bateaux des ONGs, le nombre de migrants arrivant à bord de navires de l’État augmente.

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre toujours sur l’affaire de l’anarchiste A. Cospito, désormais focalisée sur la polémique autour d’un secrétaire d’Etat à la justice et d’un vice-président du comité pour la sécurité de la République (Copasir), tous deux membres de Fdi et accusés par l’opposition d’avoir diffusé des informations confidentielles à des fins politiques : « Cospito, le défi sur des  informations confidentielles » - Le ministre Nordio (Frères d'Italie) minimise la diffusion de données sensibles » mais le PD va de l’avant et demande la démission de Donzelli (Frères d'Italie) et de Delmastro (Fréres d'Italie) (Corriere della Sera), « Justice, Delmastro sous pression » - L’opposition demande la démission du secrétaire d’Etat à la justice et le Parquet de Rome ouvre une enquête sur l’intéressé (La Repubblica), « Meloni : personne ne peut défier l’Etat » - La Présidente du Conseil intervient sur la chaine télévisée Rete4. Nouvelle dispute à la Chambre, les oppositions demandent la démission de Delmastro (La Stampa), « Un rappel de l’Etat contre la mafia : Cospito doit rester en régime d’isolement strict » - La décision relève désormais du ministre de la justice C. Nordio (Il Messaggero). La décision des Etats-Unis de fournir à l’Ukraine des missiles de longue portée est aussi mentionnée par certains quotidiens : « Washington est disposé à envoyer des missiles de longue portée. L’UE freine sur l’adhésion de Kiev » (Corriere della Sera), « Kiev recevra des missiles de longue portée par Biden » (Il Messaggero). Enfin, la décision de la Fed de relever encore ses taux fait la Une du quotidien économique : « Fed, les taux relevé de 0,25%, Wall Street se réjouit » (Sole 24 Ore).

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « La réforme de la justice pourrait désormais vaciller » : « Indépendamment de l’avis que l’on pourrait avoir sur l’affaire Cospito-Donzelli-Delmastro, il est probable que la vraie victime de cet imbroglio soit la réforme de la justice. Conçue par le ministre Carlo Nordio dans une veine plutôt libérale et ayant pour but de faire primer la présomption d’innocence, malgré des erreurs et des contradictions, le texte n’a pas encore été présenté mais semble se diriger vers une impasse. Hier, à la Chambre, on a assisté à une situation des plus désolantes. Le Garde des Sceaux aurait dû se prononcer clairement sur l’affaire de la veille (les documents confidentiels dont le contenu a été diffusé par un parlementaire de Fdi), or il est resté flou et a préféré éviter la question. Rien n’a été expliqué, laissant donc une impression d’embarras. Ou peut-être a-t-il voulu éviter de prendre une position claire, car cela aurait impliqué la démission d’une voire des deux personnes impliquées : le vice-président du Copasir et le secrétaire d’Etat à la justice qui lui aurait communiqué les informations secrètes. Ce qui se traduirait par une défaite cuisante pour le gouvernement Meloni. En réalité, l’échec est déjà sous nos yeux. Cela pourrait ne pas avoir de conséquences sur la popularité du gouvernement et de la Présidente du Conseil, mais une crise « étouffée » par crainte des conséquences représente déjà une atteinte à la crédibilité de l’exécutif. Au moins à celle du ministre d’une réforme qui se voulait novatrice. On ne comprend pas pourquoi Carlo Nordio se retrouve dans cette situation gênante sans que ses alliés ne lui viennent en aide, afin de ne pas compromettre la réforme. Au-delà du possible résultat des enquêtes, sur le plan politique on voit assez clairement qui a commis l’erreur et pourquoi. C’est pourquoi la réforme de la justice est déjà compromise. Le parti de Meloni n’a pas su ou n’a pas voulu soutenir pleinement Nordio. Le ministre en sort affaibli. Pour sortir de cette situation, il aura besoin de courage et quelqu’un devra, s’il le veut, le protéger. »

COULISSES, Corriere della Sera, de F. Verderami, « Meloni est contrainte de faire face au mécontentement de la coalition » : « ‘’Sous Mario Draghi, d’autres ministres avaient été contraints de démissionner pour bien moins que ça’’ fait remarquer à voix basse un représentant du gouvernement. Qui sait si l’affaire qui touche les proches de Meloni, Giovanni Donzelli et Andrea Delmastro, ressemblera à celle du léghiste Claudio Durigon, secrétaire d’Etat qui avait eu des propos malheureux sur le fascisme et avait résisté trois semaines avant de démissionner. Pour l’instant, le coordinateur de Fratelli d’Italia, Donzelli, ne démissionnera pas de la vice-présidence du Comité Parlementaire pour la Sécurité de la République, et le secrétaire d’Etat à la Justice, Delmastro, ne se verra pas retirer son portefeuille à la Justice. La Présidente du Conseil a bon espoir que la polémique retombe et que l’attention se reporte sur les attaques anarchistes contre l’Etat. Mais il est certain qu’elle accuse le coup et l’amertume est palpable également chez ceux qui s’évertuent à trouver une solution. Il serait peut-être bon d’éloigner l’idée que le gouvernement tente de faire un rapprochement entre PD et mafia et terrorisme, ou alors de lancer une initiative législative pour renforcer le régime d’emprisonnement strict afin de défier l’opposition et ressouder la majorité. Car au sein de la coalition de droite, le mécontentement est latent. La Ligue n’a pas réitéré son soutien – que seul Salvini avait exprimé - aux deux dirigeants FDI et Silvio Berlusconi a évoqué des ‘’propos inappropriés’’ de la part du représentant de Meloni, Donzelli. En somme, Giorgia Meloni fait bien de chercher à ressouder les forces politiques pour la défense des institutions. Reste à voir si les documents sensibles cités devant la Chambre par Donzelli pouvaient réellement être rendus publics, l’enquête est en cours y compris au ministère de la Justice. Le Garde des Sceaux Carlo Nordio a été mis en difficulté par son secrétaire d’Etat Delmastro qui a passé les documents à son collègue, et se dit déterminé à vouloir faire la lumière sur cette affaire. Matteo Renzi tente de donner une tournure plus politique à l’affaire en demandant à Giorgia Meloni de prendre parti ‘’pour Nordio ou pour Donzelli’’. Nous verrons si cette affaire a finalement servi la cause de Meloni en mettant en évidence les contradictions qui émergeaient à gauche sur l’affaire Cospito ou si, au contraire, le débat autour de ces questions de société a donné un nouveau souffle au Parti démocrate. ‘’Nous ne lâcherons rien’’ a prévenu Enrico Letta. »

COULISSES, La Stampa, de F. Capurso, « Salvini (Ligue) demande des comptes à Giancarlo Giorgetti (Ligue), ‘’Je parlais de Donzelli comme d’un génie, maintenant je veux des fonds pour Lampedusa’’ » : « A l’approche des élections régionales, un événement de soutien au candidat de la coalition de droite pour la présidence du Latium était organisé hier à Rome. La Ligue était présente en nombre : ministres, secrétaires d’Etat, parlementaires et, évidemment, le leader Matteo Salvini. Il conclue son discours en plaisantant - et en défendant – les deux fidèles de Giorgia Meloni au cœur d’une polémique après que des écoutes de détenus aient été révélées devant la Chambre pour attaquer le PD. ‘’Il n’y a pas de temps à perdre avec les polémiques, les histoires de démissions ne m’intéressent pas, il faut travailler à une réforme de la justice qui soit révolutionnaire’’ insiste le chef de la Ligue. Un peu plus tard, mais en présence des journalistes, il apostrophe Giancarlo Giorgetti ‘’Je me suis immolé en disant que Donzelli était un génie, qu’ils ne viennent pas faire des problèmes maintenant pour ces deux millions d’euros à Lampedusa’’. La règle d’or en politique est que rien ne se fait sans la perspective d’en tirer profit par ailleurs. Matteo Salvini attend de Giorgia Meloni qu’elle assouplisse les résistances quotidiennes qu’elle lui oppose sur certains sujets qui lui sont chers. Le vice-président du Conseil avait en effet pris la défense du parlementaire Fratelli d’Italia dès le matin au point que tous avaient commencé à se demander ce qui justifiait une prise de position si passionnée. Certains avaient pensé à la réforme sur l’Autonomie qui doit être examinée aujourd’hui en Conseil des ministres. Avec la gestion des flux migratoires, c’est un des points cardinaux de la vision politique de la Ligue et Lampedusa est au cœur du sujet. D’où les visites fréquentes de celui qui n’est pourtant plus ministre de l’Intérieur et qui avait promis d’inscrire 850 000 € destinés à Lampedusa au budget de l’Etat. Visiblement, il demanderait donc maintenant de deux millions. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Breda, « L’exhortation de Mattarella à Rome et Paris : ‘’coopérez’’ » : « C’est presque un rappel à l’ordre. Poli mais explicite. Depuis hier, le Traité du Quirinal entre la France et l’Italie est entré en vigueur et Sergio Mattarella incite les deux pays (en particulier l’Italie, peut-on supposer) à un nouvel élan. Il s’agit d’accomplir un saut de qualité et les avancées nécessaires pour rendre effectif et concret un instrument politique qui ne doit pas être sous-estimé car cette ‘’coopération renforcée’’ peut être décisive pour Rome comme pour Paris. Elle a déjà été lancée en sourdine depuis quelques mois à travers des échanges fructueux entre différents ministères, comme celui de la Défense ou du Développement économique. Un processus qui devrait être parachevé en stabilisant un climat politique de partage comme cela n’a pas toujours été le cas entre l’Elysée et le Palais Chigi, par exemple lors des escarmouches entre Giorgia Meloni et Emmanuel Macron sur la gestion des migrants. Il faut donc dépasser les divisions et se montrer à la hauteur des défis, à commencer par l’agression russe en Ukraine qui ‘’impose à l’Union européenne de répondre avec efficacité et rapidité’’ – c’est le point clef du raisonnement de Sergio Mattarella. L’Italie et la France ont besoin d’avancer ensemble sur de nombreux dossiers délicats, saisissant les opportunités que cette alliance stratégique leur offre. Que ce soit lors du dialogue souvent compliqué avec Bruxelles ou face à la nécessité pour nos deux économies de mitiger les effets des initiatives punitives des pays dits frugaux du nord de l’Europe. Mais aussi en matière de compétitivité de nos entreprises et de lutte contre l’immigration illégale. »

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ARTICLE, Sole 24 Ore, G. Pogliotti, « Ita, Lufthansa prépare un coup-double rapide pour prendre le contrôle du groupe » : « La compagnie Lufthansa veut obtenir le contrôle d’Ita Airways : d’abord avec une acquisition à hauteur de 40 %, sous la forme d’une augmentation de capital, puis pour la phase 2 – le délai n’est pas indiqué -, quand la compagnie sera devenue rentable, elle achètera la part restante, détenue par le ministère italien de l’Economie. Une procédure qui rappelle par exemple l’achat de Brussels Airlines, mais avec des délais plus serrés. La somme qui sera investie dans Ita n’est pas non plus indiquée, mais des sources proches de Lufthansa évoquent une fourchette comprise entre 200 et 300 millions, un montant tout à fait à la portée du groupe allemand, qui a fait 1,5 milliards de profit en 2022 et disposait fin septembre de 11,8 milliards de liquidité. La négociation durera douze semaines, de façon à trouver un pré-accord d’ici mars, parce qu’ensuite il faudra attendre l’avis des diverses instances (Cours des comptes, Antitrust italien et européen), et devrait se conclure à l’été, peut-être même entre juillet et août. Mais le facteur temporel est décisif pour Ita, qui bénéficiera cette année du dernier versement de 250 millions de ressources publiques (sur les 1,35 milliards d’aides autorisées par la Commission européenne) et devra attendre la conclusion de l’opération pour pouvoir disposer des ressources de Lufthansa. La mise en œuvre de l’ambitieux plan de développement est en jeu : 39 nouveaux avions et 1200 embauches en un an.  L’intégration dans un grand groupe est considérée comme vitale pour Ita. Mais aussi pour Lufthansa, qui a besoin de renforcer son propre réseau pour se maintenir sur un marché de plus en plus compétitif. "Si elle est menée à bien, ce sera une grande opération industrielle", a commenté hier le ministre de l’Économie Giancarlo Giorgetti, soulignant que "ce sera surtout avantageux pour Fiumcino, qui deviendra, selon la stratégie proposée par Lufthansa, l’hub de référence pour le Sud du monde, avec une perspective de développement qui va bien au-delà d’une dimension nationale ou continentale". Fiumcino sera le sixième hub de la compagnie Lufthansa, et on réfléchit encore aux rôles à donner aux aéroports de Malpensa et Linate. La Lufthansa suit avec une certaine appréhension la négociation entre Ita et les syndicats, qui demandent un ajustement des rétributions, fixées au niveau d’une start-up, bien en-dessous même des low-cost, en sollicitant une hausse de 40 % pour s’aligner sur le marché. L’entreprise a fait un demi-pas en avant, en proposant une augmentation 15 à 18 mois après l’embauche. Loin des micros, les parties prenantes de la négociation pensent pouvoir trouver un accord avant la convocation au ministère du Travail le 10 février, pour un accord à l’amiable, ultime étape avant la grève. La Lufthansa est consciente du bas niveau des salaires, mais il n’est pas avantageux d’acter les augmentations avant l’accord. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Alice Weidel : "Pas d'entrée de l'Ukraine dans l'Union Européenne !"

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Alice Weidel, co-présidente de l'AfD : "Pas d'entrée de l'Ukraine dans l'Union Européenne !"

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Autriche.

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