Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/09/2021

Viktor Orbán : "La Hongrie et la Serbie défendront les frontières européennes face aux migrations, même si aucune reconnaissance de l'UE n'est à attendre."

Fidesz.png

SNS 1.jpg

Hongrie et Serbie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a déclaré, à l'issue d'une réunion conjointe des gouvernements des deux pays à Budapest, que la Hongrie et la Serbie défendront les frontières européennes face aux migrations, même si aucune reconnaissance de l'UE n'est à attendre.

H et S.jpg

Le Premier ministre serbe Ana Brnabić et Viktor Orbán

Danemark : le gouvernement social-démocrate homogène désire obliger des migrants à travailler pour obtenir des allocations.

Danemark. Le gouvernement social-démocrate homogène désire obliger des migrants à travailler pour obtenir des allocations :

https://www.infomigrants.net/fr/post/34911/danemark--les-...

Article Remix News : Le ministre hongrois de la Justice déclare que son pays épuisera tous les moyens légaux pour intervenir du côté de la Pologne dans son différend avec l'UE.

Fidesz.png 

Article Remix News

Le gouvernement hongrois publiera une résolution de soutien à la Pologne, qui a été attaquée par la Commission européenne d'une "manière sans précédent", a déclaré mercredi la ministre de la Justice hongrois Judit Varga.

"Avec sa décision d'hier, la Commission européenne a lancé une attaque brutale contre la Pologne, s'ingérant de manière sans précédent dans le processus judiciaire et législatif d'un État membre souverain", a-t-elle déclaré. Cette procédure est non seulement scandaleuse mais aussi totalement inacceptable", a écrit Mme Varga sur sa page Facebook.

M. Varga fait référence à la décision de la Commission européenne d'imposer des sanctions financières à la Pologne pour assurer le respect d'un arrêt de la Cour de justice européenne de juillet dernier ordonnant la fin de la chambre disciplinaire de la Cour suprême en Pologne.

Le ministre polonais de la justice, Zbigniew Ziobro, a accusé l'UE de "guerre juridique hybride" et a fait remarquer que l'Espagne, qui possède le même système juridique que la Pologne, ne fait face à aucune conséquence ou amende de la part de l'Union européenne.

"Le problème est que le mécanisme que nous utilisons en Pologne est une copie du mécanisme utilisé en Espagne depuis des années. C'est un modèle qui n'a pas été remis en question par la Commission européenne ou la Cour de justice européenne, même si les juges qui en sont membres sont élus à la majorité simple au Parlement", a déclaré M. Ziobro. "Il n'y a pas d'autre explication à cela que l'hypocrisie et la motivation politique et non la loi".

La Pologne et la Hongrie sont toutes deux confrontées à une nouvelle menace de la part de l'UE, qui semble s'orienter de plus en plus vers un modèle dans lequel les deux pays sont pénalisés financièrement pour avoir mis en œuvre des politiques conservatrices en matière de migration et de questions LGBT. Dans le même temps, l'UE tente d'exercer un contrôle accru sur le système judiciaire polonais et le paysage médiatique hongrois.

La Hongrie considère l'amende envers la Pologne comme une menace pour le processus démocratique et une tentative de Bruxelles de contrôler les institutions des États-nations dans une mesure qui met sérieusement en danger la souveraineté nationale.

"Varsovie a informé de bonne foi la Commission de son intention d'abroger la disposition incriminée relative au fonctionnement du conseil disciplinaire de la Cour suprême polonaise, conformément à l'arrêt rendu cet été par la Cour de justice des Communautés européennes, mais a déjà engagé l'imposition d'une astreinte, malgré l'engagement pris par la Pologne."

M. Varga a écrit qu'"avec cette mesure scandaleuse et arrogante, la Commission a franchi une ligne que nous pensions auparavant impensable".

"Nous sommes pleinement du côté de la Pologne et sommes solidaires de nos amis polonais, nous allons donc explorer les possibilités d'une représentation hongroise de Varsovie dans une affaire de justice européenne", a-t-elle écrit. "Dans aucun État membre, la justice nationale ne doit être victime de l'empire de Bruxelles !". Le gouvernement a décidé, lors de la réunion d'aujourd'hui, de défendre la Pologne dans une résolution condamnant l’attaque indécente de Bruxelles !"

Source : Remix News 

(https://rmx.news/poland/hungary-stands-by-poland-amid-unp...)

Varga.jpg

Judit Varga

Matteo Salvini : "Je me battrai pour défendre la réforme des retraites "quota 100" et pour le nucléaire."

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

L’adoption en conseil des ministres du décret sur l’extension de l’obligation de présentation du pass sanitaire dans les écoles, les universités et les EHPAD fait la Une des quotidiens italiens. Les observateurs soulignent la « stratégie par étapes » du gouvernement dans le renforcement de cette mesure qui concernera bientôt toutes les personnes travaillant dans le secteur public. « Ecoles, les parents devront présenter le pass sanitaire » - Obligation de présentation du certificat pour toute personne entrant dans un établissement scolaire. Draghi : ce n’est qu’un début (Corriere della Sera), « Speranza : le pass sanitaire sera étendu » - le décret a été adopté en Conseil des ministres. L’ensemble du personnel travaillant dans les EHPAD devra présenter le pass. Le certificat sera aussi nécessaire pour les parents d’élèves devant entrer dans les écoles. Des sanctions allant jusqu’à 1 000€ (La Stampa), « Pass sanitaire pour l’école et les services publics » - Le QR code nécessaire pour les parents devant rencontrer les enseignants. Les élèves sont dispensés. Jeudi prochain, ce sera le tour des fonctionnaires. Suspension du salaire pour ceux qui n’auront pas le certificat (Il Messaggero), « Les paradoxes du pass sanitaire » - Le gouvernement étend (mais peu) le passeport vaccinal. Les contradictions demeurent dans les restaurants et les trains (Il Giornale), « Gouvernement des « meilleurs » : l’extension du pass sanitaire reportée. La ligue se divise. Draghi : c’est un problème (Fatto Quotidiano).

La vaste opération de perquisition de domiciles de « no vax » violents dans plusieurs villes (Rome, Milan, Bergame, Reggio Emilia, Venise et Padoue) est aussi citée. « No vax, le réseau violent » - L’unité antiterroriste lance l’alerte sur le risque d’une alliance avec l’extrême droite. Des perquisitions dans 6 villes. Les militants violents prêts à viser des journalistes et des hommes politiques (La Repubblica), « Le plan violent des no vax déjoué » (Il Messaggero).

COULISSES, La Repubblica de T. Ciriaco et E. Lauria, « La stratégie de Draghi. Un pas à la fois mais la voie est déjà tracée » : « Malgré les pressions de la Ligue, cela fait une semaine que le gouvernement travaille à l’extension de l’obligation vaccinale pour les employés dans les EPHAD. ‘Nous procédons graduellement pour bien rédiger les normes et éviter les problèmes à venir’ aurait dit Draghi selon ce que rapportent des ministres. La stratégie de Draghi, sur la base de chiffres de contaminations très contenus, consiste également à ‘laisser le temps à Salvini de digérer les nouveautés’. Finalement, le leader de la ligue ne frappe pas lors des moments décisifs comme hier lorsque son parti – malgré l’absence de deux députés sur trois lors du vote – s’est exprimé favorablement à l’extension du pass sanitaire pour les restaurants et les salles de sport. La semaine prochaine, le Palais Chigi discutera de la possibilité d’étendre le pass sanitaire à tous les agents publics. Interrogé à ce propos, Salvini n’assume pas de position définie : ‘nous n’avons aucun préjugé, cela dépendra de la proposition et nous attendons plus de détails.’. Or avec la rentrée des classes lundi prochain, on prévoit une reprise des contaminations qui pourrait appeler à une accélération dans la prise de décisions. Draghi devra donc d’autant plus ‘faire les comptes avec l’allié le plus capricieux’ 

ENTRETIEN, La Stampa, de Roberto Speranza, ministre de la Santé, « La Ligue ne nous arrête pas, nous allons bien vers l’extension du pass ; le vaccin obligatoire est une hypothèse concrète » : « Le décret introduisant l’obligation de pass sanitaire pour tous les personnels des EHPAD y compris les prestataires externes a été approuvé hier en Conseil des ministres. La ligne du gouvernement est claire et nous poursuivrons dans cette direction : le pass sanitaire sera bien étendu à d’autres secteurs, le plus tôt possible. Notre but est de sécuriser les lieux de travail et d’encourager la vaccination, les dynamiques politiques et la Ligue ne nous influencent pas. J’ai pu dialoguer avec les principaux syndicats, qui font selon moi preuve de responsabilité, je suis certain que la discussion pourra se poursuivre également avec les entreprises. Nous devons aussi écouter ceux qui ont des doutes sincères, en revanche je suis pour la plus grande fermeté vis-à-vis de ceux qui ont recours à la violence. Du reste, nous n’excluons pas l’obligation vaccinale qui ne va pas à l’encontre de la Constitution. Pour le moment, la campagne vaccinale se poursuit comme prévue, nous devrions atteindre l’objectif des 80% pour la fin du mois. Il faut dire la vérité : la seule alternative à la vaccination, ce sont les fermetures. Toutefois, la force de notre service sanitaire repose sur son universalité et ce principe ne peut être mis en discussion, ceux qui refusent de se faire vacciner doivent être soignés au même titre que les autres. Suite au feu vert de l’Agence italienne du médicament, nous commençons à préparer l’administration de la troisième dose de vaccin aux catégories prioritaires (personnes immuno-déprimées et particulièrement fragiles). De façon générale, il est possible que pendant un certain temps, des rappels vaccinaux périodiques soient nécessaires pour l’ensemble de la population. En tous cas, même si la bataille est encore en cours, nous sommes bien mieux armés contre le virus qu’il y a un an. » 

ENTRETIEN, La Stampa, de Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue « ‘’Je me battrai pour défendre la réforme des retraites « quota 100 » et pour le nucléaire’’ » : « Avant cette expérience de gouvernement, je n’avais jamais rencontré Mario Draghi. Je dois dire que nos relations sont positives. Nous nous appelons et échangeons des messages souvent et nous nous parlons chaque fois qu’il y a un problème. J’ai l’impression que les choses marchent bien. Les réfugiés afghans ? Bien sûr, il faut les aider. C’est une évidence que la vie en Afghanistan est en danger, quoi que Letta et Conte en disent. Mais, à l’instar de la France et de la Grande-Bretagne, nous devons faire attention aux infiltrations. Personnellement, je n’aurais pas fermé l’ambassade italienne à Kaboul. Je dis non à ceux qui proviennent des pays qui ne sont pas en guerre, je pense notamment à la Tunisie ou au Maroc. Draghi défend la ministre de l’Intérieur Lamorgese ? Moi, avec des chiffres à l’appui, je pense différemment. Avec Draghi nous trouvons souvent des solutions communes sur les sujets sanitaires. J’espère pouvoir trouver en Draghi un allié également au sujet du nucléaire. Nous sommes le seul pays du G8 à ne pas utiliser cette technologie. Mais aussi à propos de la réforme du revenu de citoyenneté, qui nous coûte 8 milliards. Et sur le [maintien] du système des retraites « quota 100 ». Cette mesure est encore valable, elle ne coûte que 400 millions et je ferai en sorte qu’elle soit maintenue aussi en 2022. Il suffit de penser à la digitalisation dans l’Administration : vous préférez avoir un jeune de 25 ans qui sait tout sur les ordinateurs ou un homme sur la soixantaine fatigué et démotivé ? J’ai reçu aujourd’hui ma deuxième dose de vaccin. Avec 73% de la population vaccinée, cela me parait difficile de dire que les Italiens n’ont pas compris comment se comporter. Plutôt que d’imposer le pass, il faut convaincre les personnes différemment. Les obligations poussent les gens à la fuite, alors que les raisonnements favorisent les bons choix. C’est simple. Les no vax ? Je suis pour la paix, mais je ne voudrais pas que l’on ne finisse par surestimer certains groupuscules. En tout cas, toute forme de violence doit être neutralisée sans exception. On me reproche de voter huit fois avec Fratelli d’Italia ? Mais je vote aussi les amendements du PD et des 5 Etoiles sur des sujets que je partage… »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Janez Janša reçoit le prix de la personnalité d'Europe centrale et orientale de l'année 2020, lors du 30e Forum économique en Pologne.

SDS.jpg

PiS.jpg

Pologne et Slovénie. Le Premier ministre slovène Janez Janša – un proche du Premier ministre hongrois Viktor Orbán – a reçu le prix de la personnalité d'Europe centrale et orientale de l'année 2020, lors du 30e Forum économique en Pologne.

JJ.jpg

Photo : le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki remet le prix à Janez Janša

 

Le discours tenu par Janez Janša à cette occasion :

"Merci beaucoup pour votre invitation. C'est un grand plaisir pour moi d'être avec vous aujourd'hui dans la belle ville de Karpacz.
 
Chers amis, Excellences,
 
C'est un grand honneur pour moi de recevoir ce prix, car la Pologne a été notre modèle dès le début, il y a près de quarante ans, alors que la Slovénie était encore plongée dans la Yougoslavie communiste, dans notre lutte pour la liberté et la démocratie en Slovénie et, bien sûr, pour les autres pays d'Europe centrale et orientale.
 
Le mouvement Solidarność et le pape Jean-Paul II ont inspiré tous ceux d'entre nous qui ressentaient le poids des chaînes des régimes totalitaires de l'époque par leur courage et leur vision de la liberté. J'accepte humblement ce prix et considère comme une obligation et une responsabilité d'œuvrer à la réalisation de notre objectif historique : une Europe entière et libre, en paix avec elle-même. Une Europe unie et forte parce que tous ses États membres sont forts et libres. Une Europe où les Européens vivent et partagent les valeurs de la civilisation européenne ; une Europe où les peuples européens vivent librement, fièrement et souverainement. Parce que nous sommes Européens, parce que nous sommes Polonais, Slovènes, Français, Hongrois, Tchèques, Serbes, Ukrainiens, etc.
 
L'Europe centrale est façonnée par le christianisme. Dans cette région, les principes de subsidiarité et de solidarité de l'enseignement social catholique sont devenus les idées centrales de l'intégration européenne. En outre, les Européens centraux ont défendu le mode de vie européen tout au long de l'histoire. Il suffit de penser à la bataille de Vienne en 1683, lorsque les troupes de la Communauté polono-lituanienne ont vaincu l'Empire ottoman et sauvé le Saint Empire romain germanique des Habsbourg. C'était la solidarité européenne à son meilleur.
 
Des siècles plus tard, l'Europe centrale est malheureusement toujours sujette aux conflits et aux divisions entre les grandes puissances. Pendant de nombreuses décennies, elle a souffert d'un régime totalitaire. Mais la culture façonnée par le christianisme a inspiré les combattants de la liberté malgré l'oppression et le contrôle des autorités totalitaires. Contre le pouvoir brut de l'oppression se dressait le pouvoir de la vérité, qui a fini par triompher.
 
Nous avons été inspirés par le mouvement Solidarność et sa devise : Nie ma wolności bez solidarności - "Il n'y a pas de liberté sans solidarité". Le fait qu'un mouvement portant ce même nom ait ouvert la voie à la liberté et au retour de la Pologne et de tous les pays d'Europe centrale dans l'espace souverain de liberté est d'une grande importance et doit être pris en considération aujourd'hui. La solidarité est un lien entre les membres d'une communauté qui vise à garantir que tous partagent le bien commun auquel ils aspirent et qui ne peut être atteint qu'ensemble. Cela doit également être l'objectif ou la devise éternelle de l'intégration européenne.
 
En 1988, alors que je venais d'être libéré d'une prison communiste, le pape Jean-Paul II a déclaré que l'Europe ne pourrait respirer à nouveau que lorsqu'elle respirerait avec ses deux poumons. C'est essentiellement ce qui s'est passé en 2004 (entrée de la Slovénie et de la Pologne, ainsi que d'autres pays de l'Est dans l'UE), mais notre travail n'est pas encore terminé. L'Europe n'est pas encore entière et libre. Nous avons du travail à faire tant dans le voisinage oriental que dans les Balkans occidentaux. Et aussi chez nous, dans l'Union européenne.
 
Car il semble que l'Europe ait pris froid en période de prospérité, et espérons que cela ne se transforme pas en asthme. L'Union européenne, dans les débats politiques et, dans une certaine mesure, dans le comportement de certaines institutions, s'est trop éloignée des principes fondamentaux de l'intégration européenne, à savoir la recherche du consensus et du respect mutuel, la subsidiarité et la solidarité.
 
Permettez-moi de conclure en disant qu'il n'y a pas d'Union européenne forte sans une Europe centrale forte. En effet, il n'y a pas de véritable Union européenne sans les pays d'Europe centrale. L'Europe centrale devient de plus en plus ce que le nom de notre partie du continent indique. C'est quelque chose de central, tant en termes économiques qu'en termes de valeurs.
 
Rappelons une fois de plus que les principes sur lesquels les pères fondateurs de l'Union européenne, dont la grande majorité étaient des démocrates-chrétiens, ont fondé l'Union européenne remontent au célèbre commandement de Saint Augustin. Et ce commandement est : unité dans les nécessités, liberté dans les choses non négociables, miséricorde en toutes choses. Ce n'est que sur cette base que nous pourrons construire un édifice européen solide.
 
Je vous remercie de défendre tout cela, dans ce forum et ailleurs, en tant que cœur de l'Europe centrale. C'est ainsi que nous apprenons les uns des autres, et c'est la seule façon de réussir en Europe - en se respectant et en apprenant les uns des autres.
 
Merci de votre attention."