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09/08/2021

Silvio Berlusconi : "Nous ferons le parti de centre droit." 

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Italie. Revue de presse.

Le débat politique autour du pass sanitaire est également cité : « Vaccins, le plan pour les jeunes » - ‘’Figliuolo annonce une voie rapide pour les jeunes sans réservation préalable » (Corriere della Sera), « Landini prévient Draghi : il ne faut pas sanctionner les travailleurs » - Entretien du dirigeant du syndicat CGIL sur le pass sanitaire (La Repubblica), « Le pass sanitaire fait du bien au tourisme » - Les plages pleines comme en 2019 (Il Messaggero).

Enfin, le versement de la première tranche des fonds européens à l’Italie, dans le cadre du Plan de Relance national, fait la Une du quotidien turinois « L’UE verse 25 milliards à l’Italie » - La première tranche du Plan national de relance sera utilisée aussi pour le numérique. Mattarella : une aide importante depuis Bruxelles (La Stampa).

ARTICLE La Repubblica de Ilvo Diamanti « Homme de garantie et faisant autorité. Voilà pourquoi désormais Mattarella plaît à tous » : « Depuis quelques jours a commencé le ‘semestre blanc’, synonyme de stabilité politique même si les tensions et les différents de multiplient entre et au sein des partis. Puisqu’à l’opposition il n’y a que Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni, les confrontations se concentrent à l’intérieur des partis, et ce sur des thèmes de la plus haute importance (justice, Zan, pass sanitaire…). Toutefois, la majorité tient et se resserre autour des deux Présidents. Et les Italiens se retrouvent à soutenir massivement les deux têtes de l’exécutif. D’abord, le Président de la République, Sergio Mattarella, qui frôle les 70 % d’opinions favorables. Sa cote de confiance a en effet régulièrement augmenté pendant son mandat, car il a joué son rôle de manière non pas autoritaire mais faisant autorité. Sa popularité a augmenté lors de la pandémie, et puis surtout lors de la nomination de Mario Draghi à la tête du gouvernement. Cette popularité traverse tous les partis politiques, tous les âges, toutes les régions du pays, même la majorité des électeurs de la Ligue et de Fratelli d’Italia. Et il est difficile de séparer l’image de Mattarella de celle de Draghi, qui partagent bien un style de gouvernement aux antipodes des tendances de notre époque. Une situation qui montre que tout a changé au niveau des partis : aucun ne domine véritablement. Fratelli d’Italia est le seul en croissance, et selon les sondages pourrait arriver devant tout le monde aux prochaines élections. Le M5S verrait ses voix diviser de moitié par rapport à son résultat de 2018 et le PD n'arrive pas réenclencher la marche avant. C'est pour toutes ces raisons que l'Italie ressemble aujourd'hui à une République « bi-présidentielle » guidée et orientée par deux figures que sont Mattarella et Draghi. Mais dans 6 mois, lorsque Mattarella aura conclu son mandat, Draghi pourrait se retrouver bien seul face à des partis désorientés et sans leaders »

ENTRETIEN, La Stampa, de Silvio Berlusconi, ancien président du Conseil et dirigeant de Forza Italia « Nous ferons le parti de centre droit » : « ‘’ Si j’étais un restaurateur, je suivrais les lois de l’Etat, même si je n’étais pas d’accord. Mais en l’occurrence, je les partage entièrement. Je suis plutôt pour la persuasion et pour convaincre que les vaccins représentent l’instrument essentiel et fondamental dans la lutte contre la Covid. Les relations avec Mario Draghi sont excellentes. J’ai été par ailleurs celui qui l’avait indiqué d’abord pour la Banque d’Italie, puis pour la BCE et j’ai été le premier à le vouloir à la tête de ce gouvernement. En général, le Président de la République doit être l’expression de la collectivité nationale et pas d’une partie politique. Il doit être le garant. Vingt-sept années de centre-droit, fondées sur des valeurs et des programmes communs, ne peuvent être annulées parce que nous nous sommes divisés sur un choix spécifique [le soutien au gouvernement Draghi, ndt.], aussi important soit-il. Le centre-droit, que j'ai fondé, est inscrit dans le cœur des Italiens. Nous nous présenterons unis avec un programme commun aux prochaines élections, nous les gagnerons et nous gouvernerons bien pour de nombreuses années à venir. [Après l’entrevue avec Giorgia Meloni, ndt.] Je suis très optimiste. J’ai réalisé des projets que la plupart considérait impossibles. Forza Italia aura un rôle essentiel aussi au sein du parti unique, une fois qu’il sera formé. Il est très difficile de combler le vide que laissera Mme Merkel dans la politique européenne. Une chose est sûre : l’Europe et l’Occident souffrent d’une carence de leaderships forts et prestigieux. Il faut une Europe avec une politique étrangère et une Défense commune. Pour cela, il faut un leadership de haut niveau politique’’.»

ENTRETIEN Il Fatto Quotidiano de samedi, de Giuseppe Conte, dirigeant du Mouvement 5 étoiles « En 2023 une campagne électorale pour changer la loi Cartabia » : « ‘’La nouvelle équipe dirigeante du M5S arrivera en septembre. Ce sera le témoignage d’un grand renouvellement, avec une centaine de nouvelles figures. Avec Beppe Grillo, les tensions appartiennent au passé, nous avons tous deux à cœur le bien du Mouvement. Il n’y aura pas d’aile pro-gouvernement et d'aile anti-gouvernement, nous allons tous travailler pour collaborer loyalement avec le gouvernement de Mario Draghi. Le M5S, grâce au renforcement de son leadership, se fera entendre plus efficacement. C’est déjà arrivé sur la justice : grâce à notre intervention la réforme a été améliorée. Sur le revenu universel j’ai entendu de la part de Draghi un soutien à cette mesure de protection sociale. D’ailleurs l’intervention massive de l'État dans l’économie que mon gouvernement a lancé n’est pas du tout remise en cause par le gouvernement actuel, bien au contraire. J’espère que pour l’élection du prochain Président de la République il n’y aura pas de majorités préalables. Mattarella est une personnalité de grande sagesse politique et institutionnelle, mais nous sommes encore dans une phase prématurée. Tenter d’entraver l’action de Draghi montre aussi que certains ont des finalités de très court horizon’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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