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07/06/2021

"En quel parti avez-vous le plus confiance pour défendre les intérêts des Allemands de l’Est ?"

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Allemagne. Saxe-Anhalt. « En quel parti avez-vous le plus confiance pour défendre les intérêts des Allemands de l’Est ? »

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die Linke : post-communistes

CDU : Démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

Grüne : écologistes

L’enseignement du patriotisme comme nouvelle matière dans les écoles russes.

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Russie. L’enseignement du patriotisme comme nouvelle matière dans les écoles russes :

https://alexandrelatsa.ru/2021/06/lenseignement-du-patrio...

Frères d'Italie est donné au-dessus de 20 % et la Ligue est toujours le premier parti du pays.

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Italie. Frères d'Italie est donné au-dessus de 20 % et la Ligue est toujours le premier parti du pays.

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Ligue : patriotes

Frères d'Italie : patriotes

Parti démocrate : centre-gauche

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

Herbert Kickl désigné président du FPÖ.

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Autriche. La direction du FPÖ a désigné ce 7 juin 2021 Herbert Kickl président du FPÖ. Il sera officiellement élu par les délégués lors d’un congrès prévu le 19 juin 2021.

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Herbert Kickl

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2021/06/01/nor...)

Article d’Alberto Basile : Salvini + Berlusconi ? Le scénario d'une "Lega Italia" émerge.

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Salvini & Berlusconi - image source : Centro Machiavelli

 Par Alberto Basile

Ces derniers jours, les rumeurs d'une fusion entre la Lega de Salvini et Forza Italia se multiplient. Dans un premier temps, il s'agirait de la formation de factions individuelles au Parlement, mais la possibilité de la création d'un véritable parti, la "Lega Italia", avec Salvini comme secrétaire et Berlusconi comme président, se profile à l'horizon. Il y a quelques semaines encore, cela pouvait sembler être un fantasme politique, mais le projet d'une "Lega Italia" a récemment été discuté dans un dossier de la Nazione Futura et est maintenant l'un des principaux sujets dans tous les journaux nationaux.

L'idée de factions séparées a été initialement lancée par Matteo Salvini ; le projet semble être entre les mains de Giorgetti (Ligue) et Berlusconi semble prêt à accepter la proposition, bien que les voix opposées ne manquent pas au sein de Forza Italia. Salvini pourrait ainsi se distancer élégamment de Giorgia Meloni, les portes du Parti populaire européen lui seraient grandes ouvertes et il s'imposerait comme le leader du centre-droit. Berlusconi sortirait de l'impasse de Forza Italia, qui perd des pièces et des voix de toutes parts, et pourrait apporter à Salvini en dot un consensus électoral dans le sud de l'Italie, que la Ligue combat. Bien sûr, il y a des écueils, comme le montre l'affaire du PdL (Il Popolo della Libertà), mais je crois que s'il est géré de manière progressive, intelligente et réaliste, ce défi peut s'avérer très intéressant. Forza Italia et la Lega d'aujourd'hui ont beaucoup plus en commun que Fini et Berlusconi à l'époque du PdL.

Personnellement, je me réjouirais de cette évolution du cadre politique de centre-droit. C'est ainsi qu'émergerait un grand parti conservateur moderne, de la droite libérale, patriotique mais pas nationaliste, promoteur d'un État "fort mais pas occupé", européen mais pas dogmatiquement pro-européen. Il pourrait également inclure des acronymes mineurs, comme le nouveau parti de Toti et Brugnaro ou la formation de Maurizio Lupi. La "Lega Italia" aurait certainement en son sein des âmes et des courants pluriels, et si elle sait gérer la dialectique, elle serait bénéfique au centre-droit et à tout le pays.

Dans ce contexte, j'ai trouvé intéressantes les réflexions d'Alessandro Campi dans Il Giornale et de Giovanni Toti dans La Repubblica. Le premier espère un "parti de masse conservateur, quelque chose qui n'a jamais existé en Italie et qui serait perturbateur dans notre paysage politique". Il devrait être le parti de la tradition, de l'économie sociale de marché, des valeurs religieuses, des certitudes et de la stabilité sociale. Une force qui représente le droit submergé dont parlait Longanesi". Giovanni Toti, quant à lui, est plus prudent, mais il est prêt à soutenir "un espace où toutes les cultures du centre-droit ont un foyer politique, indépendamment du nombre", c'est-à-dire "un grand parti conservateur dans lequel les différentes âmes peuvent être unies."

Je suis d'accord avec les deux analyses. L'Italie mérite enfin une grande force de centre-droit comme le PP espagnol ou les conservateurs britanniques. Je sais que cela n'a pas de précédent dans notre histoire, mais il y a des moments où l'on peut complètement rebattre les cartes sur la table. Bien sûr, mon souhait n'est qu'un souhait qui est loin de se réaliser, mais nous commençons à voir des moyens d'y parvenir.

Bien sûr, comme pour tout projet complexe, tout dépend de qui et de comment ce projet doit être réalisé. Peut-on rêver d'une nouvelle génération de jeunes de 20 à 30 ans, nés et élevés politiquement dans la nouvelle entité politique, destinés à représenter la classe dirigeante de demain et à servir de rempart contre le politiquement correct et l'idéologie gauchiste ?

Alberto Basile

Né en 1988, docteur en langues étrangères (Université catholique de Milan). Multilingue, mais toujours profondément lié à son pays, il se considère comme un libéral conservateur et réaliste. Il travaille dans le domaine commercial pour une marque de luxe italienne.

Cet article est paru en premier sur le site du CENTRO MACHIAVELLI, notre partenaire de la COOPERATION MEDIA EUROPEEN.

(https://www.centromachiavelli.com/2021/06/07/fusione-lega...)

" La course au Quirinal et l'illusion de Berlusconi."

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre en Une sur l'assouplissement des restrictions sanitaires et le passage de plusieurs régions en zone blanche, soit l'état d'alerte sanitaire le plus bas, en raison de la baisse du taux de contamination. L'Italie compte désormais 13,5 millions de personnes vaccinées et se prépare à la saison touristique pour relancer son économie. « Sept régions sans restrictions » - Le couvre-feu fixé à minuit pour toute l'Italie; réouverture des piscines et des parcs d’attraction pour la zone blanche (Corriere della Sera),  « Le tourisme sort du virus » - les réservations pour les vacances augmentent de 10% par rapport à 2020. Rome demande à Bruxelles d’avancer la mise en place du passeport sanitaire au 15 juin (La Repubblica), « Locations, les appartements et les magasins misent sur le bonus» (Sole 24 Ore),   « Giovannini : un commissaire pour les tramways de Rome et pour les JO d'hiver à Cortina » - Le ministre pour les infrastructures annonce un décret pour électrifier les ports italiens (Il Messaggero), « Envie de liberté : boom du nombre de jeunes vaccinés » (Il Giornale).

Le divorce entre le mouvement cinq étoiles et la plateforme participative « Rousseau » qui avait fait le succès des débuts du mouvement est également cité. L'entente avec David Casaleggio permet désormais à Giuseppe Conte de relancer le Mouvement et de revoir sa stratégie au sein de la majorité « Casaleggio et l'adieu au M5S » - Entretien du fils du fondateur de la plateforme (La Stampa), « Conte, premiers défis lancés à Draghi » - Les licenciements, l'environnement et l'autorité anticorruption sont les nouvelles batailles (Il Fatto Quotidiano),  « Soutien loyal à Draghi mais nous ne renonçons pas aux batailles qui f

COMMENTAIRE, La Repubblica, « La course au Quirinal et l'illusion de Berlusconi », par Stefano Folli : « Ce n'est pas sans raison que Salvini a cessé de proposer Mario Draghi au Quirinal, après avoir tant insisté sur son nom ces dernières semaines. C'est la même raison pour laquelle le chef de la Ligue parle et agit comme le soutien le plus convaincu du gouvernement actuel, espérant qu'il ira au terme de sa législature au printemps 2023. Pas d'élections législatives l'année prochaine : le nouveau mot d'ordre est la stabilité. On dira que c'est la conséquence logique de son entrée au gouvernement, un investissement que la Ligue n'a pas l'intention de mettre en péril. La ligue a parié sur le succès de l'exécutif Draghi depuis le début, contrairement à Fratelli d'Italia, et n'a aucun intérêt à changer de cap à mi-parcours. Par cette attitude, Salvini est aussi soucieux de ne pas compromettre la perspective d'une fédération avec Forza Italia, prémisse du possible parti unique dont les pages des journaux sont pleines. Dans son esprit, il s'agit d'un processus de conquête de l'ancien mouvement de Berlusconi et redonner à l'étrange attelage Lega-Forza Italia une centralité menacée par l'irruption de Giorgia Meloni. Mais qu'est-ce qui pousse Berlusconi à adhérer à un plan dont Salvini serait de loin le principal bénéficiaire ? L'homme qui domine la scène du centre-droit depuis des années n'a qu'un seul avantage, mais un avantage crucial : pouvoir poursuivre le rêve, ou plutôt l'illusion, de succéder à Mattarella en janvier 2022. Cela peut sembler absurde, si l'on prend en compte l'âge de Berlusconi, sa mauvaise santé et les aspects pour le moins controversés de son histoire personnelle et judiciaire. Mais le fondateur de Forza Italia croit sérieusement pouvoir obtenir la récompense ultime : la reconnaissance institutionnelle de ceux qui, pour le meilleur ou pour le pire, ont dominé la scène depuis la fin de la Première République. L'opération avec la Ligue a donc une implication précise : obtenir un soutien à sa candidature, de manière à créer une masse critique autour de laquelle agréger d'autres blocs de voix au Parlement. Dans l'ambiguïté, chacun pourra poursuivre ses propres objectifs. Et Berlusconi pourra croire en la loyauté de Salvini, qui se traduira peut-être par des accords de vote lors des premiers scrutins (en l'absence d'un accord général droite-gauche sur un autre candidat). C'est une illusion, précisément. La candidature de Berlusconi est une chimère et ne sert qu'à couvrir la lente dissolution de Forza Italia. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giuseppe Conte, dirigeant du Mouvement 5 Etoiles « Nous avons été désorientés par certains choix du gouvernement mais nous continuerons à le soutenir » : « Le nouveau M5S aura une vision plus large et plus internationale, il sera en dialogue constant avec la société civile et avec toutes les composantes du pays, y compris les classes qui par le passé n’ont pas été prises en compte avec toute l'attention nécessaire : le secteur des services, le commerce, les petites et moyennes entreprises, les indépendants et les professions libérales. Nous serons encore plus engagés dans la lutte contre les mafias et la corruption, et nous nous concentrerons sur le soutien à l'innovation technologique et à la durabilité environnementale et énergétique. Quand verrai-je Draghi ? Nous nous sommes déjà parlés, nous nous rencontrerons bientôt. Cette période n'a pas aidé le M5S, mais avec la nouvelle direction, on reviendra pour faire entendre notre voix de manière claire et forte et nous travaillerons, comme toujours, pour le bien du pays. Certaines décisions du gouvernement ont déplu aux citoyens et suscité la perplexité, je pense aux mesures de soutien aux entreprises, à certaines décisions en matière de protection de l'emploi et de transition écologique, à l'amnistie fiscale et maintenant à la marginalisation de l'Autorité anticorruption. Nous qui avons travaillé pour maintenir le pays en vie pendant les phases les plus aiguës de la pandémie, nous voulons aussi jouer un rôle de premier plan dans la relance économique. Nous serons loyaux et constructifs sans renoncer à nos valeurs et à nos combats. J'ai pris avec enthousiasme l'engagement de développer le nouveau projet et de présenter le nouveau statut du M5S, qui sera voté avant les élections. Le chef sera élu par les membres. Nous  consulterons davantage les inscrits encore plus que par le passé, par le biais d'une plateforme télématique qui restera l'outil principal. Casaleggio ? Nous nous sommes séparés, mais moi et tout le Mouvement avons un grand respect pour lui. Soutenir Draghi était un choix difficile et j'ai du respect pour ceux qui, comme Di Battista, ont quitté le Mouvement suite à cette décision. Mais nous ne pouvions pas tourner le dos à la souffrance des Italiens, ce choix devait être fait et j'ai immédiatement fixé les conditions pour que le nouveau gouvernement commence et termine la campagne de vaccination et le PNRR’’. »

 ENTRETIEN, La Stampa, de Davide Casaleggio, Président de l’association Rousseau  « Les règles ont été bafouées, il était impossible de continuer ensemble » : « ‘’Nous sommes parvenus à un accord car il était nécessaire de se séparer. Au cours des 16 derniers mois, le M5S a décidé de bafouer tant de règles et de principes de démocratie interne et de respect des décisions des membres qu'il était devenu impossible pour nous de continuer sur une voie commune. Nous ne voyons plus aucune raison de rester ensemble plus longtemps. L'argent et la liste des membres inscrits n'a jamais été la cause du problème, mais un effet. Le problème était que le M5S n'était pas en train d’ honorer ses engagements, à savoir payer les travailleurs qui attendaient leur dû depuis des mois. Le modèle du Mouvement 5 étoiles a permis à Conte d’obtenir la confiance de 33% des Italiens et a donné la possibilité à des milliers de citoyens inconnus, comme Giuseppe Conte lui-même, d'occuper des rôles prestigieux et un pouvoir impensable. Ce qui n'est probablement plus le cas aujourd'hui, du moment où l’on veut donner cette possibilité uniquement à des personnes bien identifiées. La démocratie participative ? Je crois que c'est l'antidote à la concentration du pouvoir entre les mains de quelques personnes, au carriérisme politique et à l'hyper-leadership. Ce n'est pas une coïncidence, en fait, si Rousseau, en tant que modèle de participation horizontale et ouverte, a commencé à être perçu comme problématique précisément dans la phase de transformation hiérarchique du Mouvement vers une organisation de parti traditionnel’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Recul de l'AfD et victoire de la CDU lors des élections en Saxe-Anhalt.

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Allemagne. Saxe-Anhalt. Résultats des élections de ce 6 juin 2021 pour le Parlement de Saxe-Anhalt :

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CDU : Démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

FW : électeurs libres

Andere : autres

 

Gains et pertes :

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En sièges :

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(https://wahlergebnisse.sachsen-anhalt.de/wahlen/lt21/erg/kreis/lt.15.ergtab.php)

Article de Lionel Baland à propos du livre de Giorgia Meloni.

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Italie. Article à propos du livre de Giorgia Meloni :

https://www.breizh-info.com/2021/06/06/165609/giorgia-mel...

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Saxe-Anhalt : l'AfD première chez les électeurs ayant une mauvaise situation économique.

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Allemagne. Saxe-Anhalt. Résultats chez les électeurs ayant une mauvaise situation économique :

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AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

L'AfD massivement surreprésentée chez ceux qui n'ont pas fait beaucoup d'études.

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Allemagne. Saxe-Anhalt. Résultats selon le niveau d'étude des élections de ce 6 juin 2021 pour le Parlement de Saxe-Anhalt. L'AfD massivement surreprésentée chez ceux qui n'ont pas fait beaucoup d'études :

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Formation simple / haute formation

CDU : démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux