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25/08/2020

"Sicile, le gouvernement saisit les juges mais Musumeci ne cède pas."

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Italie. Revue de presse.

Le Coronavirus, et notamment la réunion gouvernementale d’hier en vue de la rentrée scolaire de septembre, fait les gros titres des médias italiens. Les frictions entre le Président du Conseil et le chef de Confindustria sont également reprises : « Ecole, recherche d’espace pour d’autres classes » - ‘’Le gouvernement invite les régions à ne pas aller en ordre dispersé » (Corriere della Sera), « Conte place sous tutelle l’école » - ‘’Le Palais Chigi crée une régie ; la ministre Azzolina ‘’sous tutelle’’ ‘’(Il Messaggero), « Le gouvernement récrit le fisc » - ‘’Bientôt une réforme pour simplifier ; Conte affronte les problèmes liés à l’école’’ (La Repubblica), « Frictions Gouvernement-Bonomi » - ‘’Colère de l’exécutif sur les déclarations du chef du Patronat : ‘’il est mal informé, nous n’avons jamais perdu de temps’’ ‘’(La Stampa), « Décret relance, la course à obstacle pour les remboursements de l’assurance-chômage » (Sole 24 Ore), «  La semaine décisive » - ‘’L’expert Mastroianni prévient : prudence, nous risquons de passer à 4 mille contagions’’ (Fatto Quotidiano). La formalisation du plan « Sure » par la Commission Européenne, où l’Italie apparait comme le principal bénéficiaire à hauteur de 27 milliards, est également citée. Repubblica publie en Une l’intervention conjointe des commissaires européens P. Gentiloni et N. Schmit « Le bouclier Sure pour sauver l’emploi ».

L’ouverture des journaux télévisés est consacrée au travail du gouvernement pour la mise au point des lignes directrices en vue de l’ouverture des écoles en septembre, à la première expérimentation du vaccin anti-Covid en Italie, aux tensions entre le gouvernement et la Région Sicile sur la question de la gestion des migrants et, en matière de politique étrangère, à l’officialisation de la candidature de Donald Trump pour un deuxième mandat à la Maison Blanche.

ARTICLE, La Stampa, C. Bertini « Du PD à Salvini, nombreux sont ceux qui sont dans l’embarras pour le référendum » : « Selon les sondages les plus accrédités, les électeurs en faveur de la coupe des parlementaires seraient environ 60% et, quoi qu’en disent leurs leaders, ils ne changeront pas d’avis. Ce n’est pas un hasard si Luigi Di Maio a lancé sa campagne en battant sur les thématiques contre la « caste ». Or, à part le Mouvement 5 Etoiles, les chefs de parti sont assez en gêne à l’égard du référendum. Même Forza Italia, qui avait épousé le « Oui », revient maintenant sur ses pas en disant que ‘’la réforme est plutôt mal écrite’’. Salvini explique ‘’par cohérence, je voterai oui, mais c’est aux citoyens de se prononcer’’. Le plus gêné est sans doute le leader démocrate Zingaretti. Son parti avait voté à trois reprises contre la réforme, puis la sensationnelle marche arrière l’année passée après la formation du nouveau gouvernement. Le PD l’avait votée avec la perspective d’un accord avec le M5S sur une loi électorale proportionnelle avec un seuil de barrage à hauteur de 5%, qui a été ensuite sabotée par Renzi. Ce dernier considère la réforme parlementaire ‘’plus inutile que dangereuse’’ ».

ARTICLE, La Stampa, F. Grignetti « Sicile, le gouvernement saisit les juges mais Musumeci ne cède pas » : « Le gouvernement a décidé que ce sera le Tribunal Administratif Régional (TAR) qui tranchera sur l’ordonnance controversée de la région de Sicile imposant aux préfets et au ministère de l’Intérieur de vider d’ici ce soir les centres pour migrants, afin de les déplacer ailleurs mais pas en Sicile. Selon l’Intérieur, Musumeci n’a pas de compétence en matière, même si ce dernier a décidé d’aller de l’avant jusqu’au bout, sachant qu’il peut compter sur la solidarité de tout le centre droit. Salvini, sur les plateaux télévisés, a traité la ministre Lamorgese de ‘’criminelle’’ et a même prôné les administrateurs léghistes de suivre l’exemple de Musumeci et de ‘’faire pareil’’. Musumeci, haussant les tons, a même fait une gaffe, en disant que le gouvernement ‘’pense uniquement aux camps de concentration’’ et provoquant la réponse des ministres qui avaient jusque-là préféré ne pas répliquer : ‘’qu’il se fasse expliquer par son conseiller expert de nazisme et de fascisme de quoi il s’agit’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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