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30/01/2020

"Droite ou gauche ? Le M5S n’existe que s’il va de l’avant seul."

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Italie. Revue de presse.

Sur Twitter, l’hashtag de tendance est #Brexitday (en référence à l’entente d’hier entre Londres et Bruxelles sur le Brexit).

ANALYSE, Sole 24 Ore, L. Palmerini, « Au gouvernement, on attend le congrès du M5S » : « Aujourd’hui, la journée est consacrée à la « vérification » entre le Président du Conseil et les chefs-délégation des partis de majorité qui se tiendra au Palais Chigi. Il est légitime de se demander quel ‘’chrono-programme’’ sera discuté si le M5S se trouve actuellement sans direction. Le sens même de cette réunion est obscur dans la mesure où les décisions devraient de toute manière prises après les Etats-généraux des 5 Etoiles - désormais prévus après le 29 mars (date du référendum constitutionnel sur la coupe des parlementaires). Le type de transformation du Mouvement n’étant pas connu, ce qui se décidera aujourd’hui n’a pas grande valeur. En attendant le congrès du M5S, Conte devra occuper les deux mois à venir avec des rencontres et des tables programmatiques. Et si le leader du PD, Zingaretti, a décidé de ne pas encaisser l’avantage remporté lors des élections régionales et préfère patienter face à la défaite du M5S, c’est justement pour donner le temps à une partie des 5 Etoiles d’accompagner la conversion vers la gauche. Franceschini (PD) l’a fait en proposant une loi électorale proportionnelle. Mais si cette conversion n’aura pas lieu, la cohabitation au sein du Conte II risque de devenir bien difficile ».

ENTRETIEN Fatto Quotidiano de Vito Crimi, régent du Mouvement 5 Etoiles « Droite ou gauche ? Le M5S n’existe que s’il va de l’avant seul » : « ‘’Nous sommes nés quand le bipolarisme a échoué. Nous avons notre place, composée de nos valeurs : de l’eau publique à la défense de l’environnement, jusqu’au revenu de citoyenneté. Ce sont sur ces points que je défie les autres. Quoi qu’on en dise, il n’y a pas de gouvernement possible sans le M5S. Il n’y a pas d’autres géométries possibles. Nous sommes le point de repère de cette majorité. A l’occasion des Etats-généraux, nous devrons nous concentrer sur les valeurs, les objectifs et les règles, repérer d’autres objectifs. Les polémiques sur la plateforme « Rousseau » ? Elle nait avec et pour le M5S. Elle représente l’extension naturelle de ce que nous étions, de la participation. Certains élus du M5S souhaitent gérer directement la plateforme ? Il est préférable que certaines choses soient le plus loin possible des politiques. Les données des personnes et d’autres informations ne doivent pas être à disposition des élus’’ ».

ENTRETIEN La Repubblica de Roberto Gualtieri, ministre de l’Economie : « ‘’ Le PD qui s’ouvre ne doit pas perdre les modérés ‘’ » : « ‘’ J’ai présenté ma candidature à la Chambre, à la place de Paolo Gentiloni, quand on m’a dit que mon nom aurait uni tout le monde. Le PD doit s’ouvrir, il faut construire un champ large qui attire des mondes et de mouvements différents et donner une perspective à toutes les forces modérées qui ne se reconnaissent pas dans les positions extrémistes. L’alliance avec le M5S est importante et peut devenir une perspective stratégique même pour la prochaine législature. Les élections en Emilie Romagne ont conduit à la défaite mais le gouvernement ne risque pas et, au contraire, il a été renforcé par ces résultats. La victoire extraordinaire de Bonaccini, et du PD, a montré que l’on peut battre Salvini et que la bonne gouvernance, l’unité et l’ouverture sont les meilleurs antidotes contre une droite nationaliste qui veut nous faire sortir de l’Europe. Je suis romain et je ressens les difficultés d’une capitale mal gérée, manquant de services à la hauteur et sans une stratégie pour l’avenir ‘’ ».

ENTRETIEN Corriere della Sera d’Antonio Misiani, vice-ministre de l’Economie « Il est nécessaire de revoir les aides aux personnes en difficulté » : « ‘’Le revenu de citoyenneté est opérationnel depuis moins d’un an. Il était nécessaire d’introduire en Italie une mesure universelle contre la pauvreté. Les critiques du FMI sont le reflet, en partie, du débat intérieur italien. Je crois que le revenu de citoyenneté sert et qu’il doit être maintenu en en améliorant le fonctionnement. En ce sens, un contrôle technique s’impose. Il sera possible d’en discuter avec les collectivités et les réalités qui opèrent quotidiennement contre la pauvreté’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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