"Des études ne sont pas un raison pour obtenir l'asile !"

Autriche. Le FPÖ dénonce le fait que les sociaux-démocrates du SPÖ désirent donner aux demandeurs d’asile déboutés la possibilité de rester en Autriche s’ils ont débuté des études. Le FPÖ estime que ces individus doivent quitter le sol autrichien.

"Des études ne sont pas un raison pour obtenir l'asile !"

"Les leaders européens étudient le plan anti-populistes."

Italie. Revue de presse.

Crise de la livre turque/économie/marchés : « Ankara traîne le spread. Btp-Bund à 280, la Bourse de Milan parmi les pires. Prudence du Quirinal » (Corriere della Sera), « Retraites, doutes de la Ligue. Le spread continue d’augmenter » (La Repubblica), « Spread, flambée du 15 août. Et l’alarme des ministres irrite Tria » (La Stampa), « Livre turque encore en bas : ‘’ Attaque des Etats-Unis ‘’. Tension des marchés, le spread augmente » (Il Messaggero), « Turquie, le cauchemar spread revient en Italie » (Il Mattino), « La crise turque, marchés encore en tension » (Sole 24 Ore).  

ARTICLE, G.Ferraino, Corriere della Sera : « En Italie le spread est à 280. Les Btp à 3%. Banques dans le collimateur » : « Les effets de la chute de la valeur de la livre turque touchent l’Italie. En raison de ses fragilités politiques et financières et de forts liens commerciaux avec Ankara, l’Italie a particulièrement souffert par rapport aux autres marchés européens. Pour l’instant les titres bancaires payent les plus lourdes conséquences. » 

ARTICLE, M. Bartoloni, B. Ganz, G. Mancini, M. Meneghello, Sole 24 Ore : « Travail, Ilva [entreprise sidérurgique] et Ligne Lyon-Turin : la déception des entreprises » : « Le président de la Confédération générale de l'industrie italienne (Confindustria) Vincenzo Boccia critique les choix du gouvernement. Toutes les associations patronales lancent aussi des appels demandant un changement de direction ». 

RETROSCENA (Coulisses), A. Cuzzocrea, P. Griseri, Repubblica : « La ligne Lyon-Turin ne s’arrête pas, le projet est redimensionné : voici le plan du M5S pour sortir de l’impasse » : « Le gouvernement italien opte pour des modifications du parcours de la ligne Lyon-Turin du côté Italien pour réaliser des économies d’un milliard et le changement du commissaire du gouvernement. Le tunnel reste d’une longueur de 57 kilomètres. Alberto Prino, leader des opposés  au projet, critique la décision : ‘’vous vous moquez de nous.’’». 

Alitalia : ARTICLE, A. Gentili, Il Messaggero : « Mariage avec les Chemins de fer italiens. Feu vert au nouveau géant d’Etat » : « Le plan du gouvernement pour créer un maxi-pôle dans le domaine de la mobilité est prêt. Le Palais Chigi, avec les ministères de l’Economie et des Transports,  est en train d’évaluer la possibilité de la constitution d’une newco, qui va gérer la société Alitalia, dans laquelle les Chemins de fer italiens (FS) auront un rôle déterminant. Il existe une volonté politique bien précise qui mise sur une société forte et stratégique pour le pays. L’Etat aura 51 % de ce nouveau groupe italien ». 

 TRIBUNE, R. Saviano, La Repubblica : « Ministre Salvini, vous comprenez maintenant? La ’Ndrangheta  (mafia Calabraise)  fait des profits au Nord » : «Roberto Saviano, auteur de Gomorra, s’adresse au ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini. ‘’Excusez-vous au nom d’un parti qui a gouverné les territoires du Nord infiltrés par les mafias. Excusez-vous pour les années au cours desquelles votre parti a circonscrit les mafias à ce Sud qu’il dénigrait. La Lombardie est aussi une terre de ’Ndrangheta, qui a du pouvoir grâce à des interlocuteurs du monde politique et entrepreneurial. Et pour gagner des voix électorales maintenant le Sud ne semble plus aussi repoussant, c’est les immigrés qui sont attaqués. La rhétorique de ‘’la mafia me dégoûte’’ que vous adoptez sur Twitter et à chaque visite au Sud ne sert à rien si elle ne s’accompagne pas de mesures concrètes et efficaces. Il faut cesser la propagande et développer une stratégie contre les mafias ». 

ARTICLE, M. Serafini, Corriere della Sera : « Migrants - Merkel : prête à rencontrer Conte. L’Aquarius refusé aussi en Espagne » : « Le navire Aquarius, et ses 141 migrants à bord, ont été refusés aussi par l’Espagne, qui l’avait accueilli une première fois en juin, et qui est depuis devenue la première porte d’entrée des migrants en Europe.  Dans ce cadre, seul le directeur du Port de Sète, l'ancien ministre des Transports Jean-Claude Gayssot, a proposé lundi d'y accueillir les 141 migrants, "si les autorités françaises le lui permettent" – ‘’ il s’agit de sauver des vies et des familles’’. L’Elysée a exprimé ses regrets et souligné que la France n’est certainement pas le port le plus sûr, étant donné que le navire Aquarius se trouve entre Malte et l’Italie. » 

RETROSCENA (Coulisses), F. Martini, La Stampa : « Les leaders européens étudient le plan anti -populistes à travers des rapatriements et plus de fonds pour l’Afrique » : « La crainte d’une percée populiste en France, Allemagne et Espagne aux élections européennes de mai 2019, décisives, est en train de pousser les leaders de ces trois pays à prendre des décisions audibles par les différentes opinions publiques dans le cadre de la politique migratoire. Il ne s’agit pas d’un tournant, impossible vu les rapports de force en Europe, mais plutôt d’une secousse dont le premier signal pourrait être lancé au sommet informel des chefs d’Etat et de gouvernement prévu le 20 septembre à Salzbourg. Pour le moment, la peur du faux pas - risquant de favoriser les forces populistes - qui transformeraient les prochaines élections européennes en essai pour un bouleversement historique dans ces pays et dans toute l’Union, prévaut à Berlin, Paris et Madrid ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le ministre des Finances Giovanni Tria [Indépendant]

Bavière : la CSU donnée à 37 % et l'AfD à 13 %.

Allemagne. Bavière. Un sondage Forsa donne, en vue des élections pour le Parlement de Bavière d'octobre 2018, la CSU à 37 % et l'AfD à 13 %. [En 2013, la CSU avait obtenu 47,7 %, les sociaux-démocrates du SPD 20,6 % et les Republikaner [patriotes] 1 %. L'AfD n'était pas présente.]

CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Freie Wähler : électeurs libres

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

Sonstige : autres