27/07/2018
"Tria et les problèmes de communication avec Di Maio."
Italie. Revue de presse.
RETROSCENA, La Repubblica, T. Ciriaco, « Tria et les problèmes de communication avec Di Maio » : « Cohabitation difficile entre le Ministre de l’économie Tria (ndépendant) et les vice-Premier Ministres Italiens. Il y a parfois un problème de communication comme le soutient Tria auprès des émissaires M5S qui lui font la cour. C’est en effet lui qui devra autoriser la mesure déterminante pour le futur de Di Maio : le revenu de citoyenneté. De son côté, Di Maio aurait dit à ses collaborateurs : « j’ai expliqué a Tria, que d’ici janvier il faut pouvoir dire à l’Italie qu’il y a un revenu de citoyenneté. L’alternative est qu’il n’y aura plus de gouvernement ». Mais Tria reste ferme sur la nécessité de ne pas dépasser la limite des 3% imposée par l’UE. Derrière les mouvements de Di Maio, on peut voir une nécessite politique : faire contrepoids à l’immense pouvoir médiatique de Salvini pour éviter de succomber aux élections européennes. On revient alors à la menace de remplacer Tria pour réduire la résistance du Trésor. Ce sont des pressions mais surtout de la propagande, parce que sans Tria les marchés devraient faire un saut dans le vide jaune et vert du gouvernement’’
ARTICLE, Il Messaggero, S. Piras, « Crimée, Moavero stoppe Salvini : l’Italie ne reconnaît aucune annexion » : « Dans un entretien publié sur le Washington Post, Salvini avait jugé légitime l’annexion de la Crimée par la Russie ainsi que le résultat du réferendum. Hier, le ministre des affaires étrangères Enzo Moavero (indépendant) a indiqué que ‘’le gouvernement Italien ne reconnaît pas l’annexion de la Crimée’’ et que ‘’l’Italie a une position cohérente avec l’Union Européenne’’ et adhère donc au régime de sanctions imposé à la Russie. »
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Imarisio, « TAV, un destin qui change d’un jour à l’autre » : « Au sujet du projet Lyon-Turin, le ministre des infrastructures Toninelli a soutenu des propos contradictoires le mardi 24 Juillet. Dans la matinée il a déclaré à Radio RAI 1 que la construction de la ligne aurait lieu et que le seul objectif était de ‘’l’améliorer, comme prévu par le contrat de gouvernement’’. Sur Facebook dans l’après-midi, il a précisé qu’il fallait plutôt ‘’rediscuter entièrement l’accord avec la France’’. Le projet actuel est déjà le fruit de onze modifications faites avec l’accord de la majorité des maires des territoires intéressés. L’attitude vague du M5S par rapport aux grands travaux publics est le coût du détachement entre la propagande lancée quand ils étaient à l’opposition et la confrontation à la réalité qu’impose leur rôle au gouvernement ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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