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11/10/2017

André Poggenburg à propos de l'accord CDU-CSU.

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Allemagne. Le chef de file des élus de l’AfD au sein du Parlement de Saxe-Anhalt André Poggenburg réagit à l’accord trouvé le 8 octobre 2017 entre la CDU et la CSU en vue de limiter l’accueil pour raison humanitaire à 200.000 personnes par an, tout en laissant la porte ouverte au fait que cette limite supérieure soit modifiée vers le haut ou vers le bas par le Parlement et le gouvernement. 

Il estime que cette idée est promue par l’AfD et il se félicite par conséquent de l’évolution de la CDU et de la CSU sur  le sujet. Il ajoute que tant que le problème de l’asile résultant de l’ouverture des frontières en 2015 n’est pas résolu, son parti est favorable à une limite supérieure fixée à zéro. 

Poggenburg pense que le fait que plus d’expulsions, l’installation de centres de décision et de rapatriement pour réfugiés, l’extension du nombre de pays sûrs et la limite supérieure sont des points positifs et considère que l’acceptation de ces points par la CDU-CSU est la conséquence du travail de l’AfD. Il ajoute que la limite supérieure n’est réalisable que dans des frontières de l’Union Européenne sûres. Il estime que les personnes qui ne sont pas acceptées doivent être absolument expulsées : « Nous n’avons pas seulement besoin d’une limite supérieur à l’accueil de réfugiés, mais aussi d’une limite inférieure à l’expulsion ! » 

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André Poggenburg

(http://www.bvoltaire.fr/sociaux-chretiens-bavarois-impose...)

Neuvième anniversaire du décès de Jörg Haider.

Autriche. Neuvième anniversaire du décès de Jörg Haider.

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Jörg Haider

"Le M5S est inquiet de la saleté de la capitale."

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Italie. Revue de presse.

Loi électorale/vote de confiance – Unes : « Pacte PD-FI et Ligue, vote de confiance sur la loi » (Corriere della Sera), « Loi électorale, chaos sur le vote de confiance » (La Repubblica), « Le vote de confiance entre barricades et francs-tireurs »  (Il Messaggero), « Le gouvernement cède à Renzi et demande un vote de confiance sur la loi électorale » (Il Mattino).

EDITORIAL, La Repubblica, E. Mauro « Un coup de force » : « Ce n’est pas un coup d’Etat, comme les ‘’grillini’’ le crient dans la rue, mais cette décision du gouvernement de demander un vote de confiance pour la nouvelle loi électorale  est un coup de force, très grave pour un sujet délicat et vu le moment où il arrive, à quelques mois des élections. Une question emblématique, qui souligne l’impuissance de tout le système politique et de toute la législature,  et qui s’est achevée de la pire façon. Cette situation montre l’incapacité du Parlement et des partis de trouver un accord au grand jour. En cette période de crise, marquée par la demande toujours plus forte d’être représentés, avec des partis antisystème qui se renforcent grâce aux erreurs des autres, le vote de confiance semble avoir été demandé exprès pour que domine la méfiance ».

RETROSCENA (coulisses), Corriere, F. Verderami « Le choix de Gentiloni. Berlusconi était même disposé à voter avec le gouvernement » : « Gentiloni était obligé de prendre cette décision, car c’était ‘’demandé’’ par les partis de majorité avec le soutien d’une partie de l’opposition [Forza Italia et Ligue] - raison pour laquelle Mattarella a donné son assentiment silencieux. Par ailleurs, Renzi et Berlusconi sont persuadés que c’est le seul mode de scrutin pouvant assurer une gouvernabilité au lendemain du vote. Avec ce système, Forza Italia obtiendrait une centaine d’élus  à la Chambre (20 de plus par rapport au système allemand) alors que le centre gauche pourrait en obtenir 230, faisant ainsi une majorité. Les élus de Forza Italia sortiront lors du vote de confiance, [permettant à la loi d’être adoptée sans une adhésion ouverte de leur part, ndt.]. Le chef de groupe Brunetta l’a dit : ‘’FI ne votera pas la confiance mais le texte final’’ ».

ARTICLE, La Stampa « Le gouvernement demande le vote de confiance et la bagarre se déclenche à la Chambre » : « Le Mouvement 5 Etoiles et Mdp sont sur les barricades. Les ‘’grillini’’ évoquent un ‘’geste subversif’’ et ont organisé un rassemblement aujourd’hui à Rome. Mdp et Sinistra Italiana organiseront de leur côté leur manifestation contre le choix du gouvernement, déplorant une décision ‘’à la limite de la démocratie’’ ».

ARTICLE, Il Messaggero S. Piras, « Affaire Raggi, Di Maio évoque une démission éventuelle : ‘’s’il y a condamnation, le code éthique se déclenche’’ » : « Au cours de l’émission ‘’Di Martedi’’’ hier soir L. Di Maio a parlé du code éthique du M5S qui interviendrait en cas de condamnation dans l’affaire Raggi. Un changement car ces derniers mois le Mouvement 5 étoiles semblait jouer un rôle de garant excessif. La ligne dure de Fico est de retour, on ne voit plus les choses ‘’au cas par cas’’. Cela aussi en perspective de devoir encore rester 5 ans à l’opposition si le mode de scrutin devait être adopté ».

ARTICLE, La Stampa I. Lombardo « La Sicile du M5S : parents et amis sur la liste » : « Pour le Mouvement 5 Etoiles la famille est très importante. Notamment pour le candidat M5S en sicile. Epouses, fiancés et assistants se portent candidats pour les élections régionales. Gianroberto Casaleggio et Beppe Grillo voulaient un mouvement ouvert à tous et contre toute sorte de carriérisme. Ils avaient sous-estimé le fait que la politique est aussi un travail ».

ARTICLE, La Repubblica, G. Vitale : « AMA, M5S déçu : la ville de Rome est sale » : « Le M5S est inquiet de la saleté de la capitale et Stefano Bina, directeur général de l’AMA (société pour la gestion des déchets à Rome), est proche de la démission. Massimo Bagatti, nouveau directeur opérationnel, arrivera lundi de Livourne ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)