27/06/2017
"Forza Italia et la Ligue restent divisées."
Italie. Revue de presse.
Élections municipales/réactions : Unes - « Résultats, polémique sur Renzi » - ‘’L’ancien président du Conseil veut aller de l’avant. Le centre gauche perd 30 villes’’ (Corriere della Sera), « PD, Renzi dans le collimateur » - ‘’Renzi s’oppose à une ouverture à gauche. Critiques des anciens ténors’’ (La Repubblica), « Renzi, accusé, préfère aller de l’avant » (Il Messaggero), « Le centre droit s’impose grâce aux voix du M5S » (La Stampa).
Élections municipales/réactions
ARTICLE, Corriere della Sera M. T. Meli « Le leader dit adieu au modèle Prodi : ‘’nous devons redevenir des démolisseurs’’ » : « Inspiré par Macron, Matteo Renzi tente de transformer le Parti démocrate en une sorte d’ En Marche. ‘’Désormais, la seule solution est de se doter d’un profil clair en tant que parti, en revenant aux origines, à l’esprit de démolition : pour cette raison, nous ne nous compromettrons pas dans des négociations pour la loi électorale’’. Bref, Renzi est persuadé que, pour sortir du pétrin, le PD doit avancer seul ‘’même aux élections nationales nous avons intérêt à nous présenter seuls et sans coalitions’’ car ‘’le PD doit être l’axe fondamental du réformisme italien’’ ».
ENTRETIEN d’Andrea Orlando, ministre de Justice et candidat perdant aux primaires du PD « Nos électeurs restent chez eux ou votent contre nous. Il faut négocier avec d’autres partis pour la reconstruction » (Corriere della Sera) : « ‘’Le centre droit a réussi à mobiliser son propre électorat. Nous, nous subissons des défaites cuisantes. Le pari d’un mode de scrutin proportionnel est un pari risqué. Il faut introduire un minimum de correction majoritaire pour favoriser les coalitions’’ ».
ARTICLE, Corriere della Sera T. Labate « Berlusconi : maintenant une coalition libérale et modérée’’. Mais Forza Italia et la Ligue restent divisées » : « Comme la veille, le centre droit se réveille divisé au lendemain des résultats des municipales. Le succès électoral ne favorise, à ce stade, aucun changement de cap. Toutes sortes de rumeurs sur des ‘’appels téléphoniques imminents’’ entre Salvini et Berlusconi sont démenties par les deux camps. Et même sur la loi électorale, les deux leaders sont en désaccord : Berlusconi est pour la proportionnelle, Salvini pour un scrutin majoritaire ».
ARTICLE, La Repubblica C. Lopapa « Gentiloni ignore la tourmente électorale et inclut dans sa feuille de route le droit du sol et l’antimafia » : « Pour le président du Conseil, Paolo Gentiloni, le revers électoral du PD ne change pas l’objectif de tenir jusqu’à la fin de la législature. Le vote sur le code anticorruption (auquel les centristes d’Alfano sont opposés mais qui est ‘’prioritaire’’ pour les démocrates) sera la première épreuve. Suivra celle, délicate, sur le droit de sol ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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