Marine Le Pen au tribunal.

Italie. Revue de presse.

UNES : « Renzi, marche arrière sur les habitations de luxe : l’impôt devra être payé » (La Repubblica), « L’impôt sur les habitations de luxe reste » (La Stampa), « Le président du Conseil défend son budget : impôt sur les châteaux et les habitations de luxe » (Corriere della Sera).

ARTICLE, Corriere della Sera S. Montefiori « Le Pen au tribunal rejette les accusations : je suis persécutée » : « Jugée pour incitation à la haine raciale, Marine Le Pen évoque une ‘’persécution judiciaire’’. En se présentant au tribunal, la chef du FN risquait d’être associée à l’imprésentable Jean-Marie. Elle a su toutefois marquer la différence – du moins du point de vue de l’image – avec son père. La sentence est prévue pour le 15 décembre, deux jours après les élections qui pourraient lui donner la présidence de la région Nord-Picardie et une ultérieure crédibilité politique ».

UNES : « Milan, un homme fait feu contre un voleur entré chez lui et le tue. Les enquêteurs : ‘’homicide volontaire’’ » (Corriere della Sera, La Repubblica, La Stampa, Il Messaggero)

COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « Le chemin court de Salvini dans un centre droit sans chef » « Le leader de la Ligue n’a pas hésité à dépenser sur le marché politique le drame du retraité qui a tué sans le vouloir un cambrioleur. Où est le nouveau parti ? Nous sommes en présence de la vieille Ligue. La phase deux de la Ligue du Nord semble s’enliser. Son scénario lepéniste est à bout de souffle et le populisme est en train de favoriser le M5S de Grillo ».

EDITORIAL Corriere della Sera E. Galli della Loggia « Le parti que Renzi [Premier ministre de centre gauche] n’a pas » : « Cela peut sembler paradoxal mais Renzi n’a qu’un contrôle évanescent sur le Parti Démocrate. De ce dernier, Renzi domine – tant bien que mal – le centre (les groupes parlementaires) mais guère la périphérie. Et le système des primaires ouvertes (son seul titre de légitimation) rend toute désignation de candidat maire un jeu aléatoire. Renzi n’est pas fait pour la politique du parti mais pour gouverner : or, sans une organisation derrière lui, son terrain est destiné à rester dégarni. Et son rôle semblera toujours fragile ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)