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09/02/2015

"Renzi : Berlusconi ? Je trouverai d’autres voix."

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Italie. Revue de presse.  

Politique intérieure 

UNES : « Renzi gèle Berlusconi  ‘’Stop aux médiations, je ne change pas les réformes’’ » (La Repubblica) -  « Renzi : bientôt les unions civiles » (Il Messaggero

ARTICLE Corriere della sera, Maria Teresa Meli « Renzi : Berlusconi ? Je trouverai d’autres voix» : « Renzi sait bien que Berlusconi a rompu le pacte. Mais il en est certain : ‘’ l’action du gouvernement ne risque rien, nous avons une marge ample’’ de voix. Seul doute : la réforme du Sénat qui, si nécessaire, pourrait être changée ». 

SCENARIO Corriere della sera, Nando Pagnoncelli « Les Italiens estiment que Forza Italia est en difficulté. Mais pour 92% de ses électeurs, Berlusconi réussira à reprendre le contrôle de son parti » : « Au lendemain de l’élection du Président de la république, les commentateurs ont décrété, dans la majorité, la victoire de Renzi et l’échec du centre-droit. C’est une opinion qui prédomine dans l’ensemble des électorats également ». 

ENTRETIEN de Maria Elena Boschi, Ministre des réformes « ‘’Sur la loi électorale, on ne recule pas’’ (La Stampa) : « ‘’Nous essaierons de clôturer la loi électorale samedi prochain, mais cela va dépendre aussi des comportements des oppositions. Je souhaite que Forza Italia revienne sur ses pas, mais si ce n’est pas le cas, nous ne nous arrêterons pas sur le chemin des réformes». 

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Crise ukrainienne 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, F.Venturini « L’Ukraine et l’effort diplomatique pour la trêve » : « La Chancelière allemande et le Président français sont en train de faire ce que l’Europe et les Etats-Unis auraient dû faire avant et ensemble : augmenter le niveau du dialogue politique avec Moscou, faire comprendre au Kremlin ce qui est négociable ou pas, et que, certes, les intérêts russes méritent d’être considérés, mais à travers un cadre commun et concordé. Merkel et Hollande ont pris en main la situation parce que les risques pour la sécurité européenne, donc pour nous tous, sont en train de dépasser la ligne rouge ».

ANALYSE, Repubblica, Paolo Garimberti « Merkel face à l’énigme Poutine » : «Les rencontres des jours passés et celle qui aura lieu à Minsk mercredi prochain soulignent 2 choses. La première est que l’effort de dialogue avec Poutine et Poroshenko est l’ultime moyen d’éviter que la crise ukrainienne ne se transforme en guerre. La deuxième est que la situation est devenue tellement compliquée qu’il devient très difficile de trouver un accord. Si Merkel n’arrive pas à trouver la clé de l’énigme à Minsk, le risque d’un conflit au cœur de l’Europe augmente ». 

Tensions Grèce-Italie 

ARTICLE, Corriere della Sera, Marro, Natale « Frictions entre Italie et Grèce sur la dette » : « Le ministre des finances grec ‘’L’Italie aussi risque la faillite ‘’. Padoan, ministre de l’économie italien ‘’C’est hors de propos’’ ». 

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FRANCE

Elections dans le Doubs 

ARTICLE, Repubblica, Anais Ginori « Hollande gagne aux urnes, le cas Strauss-Kahn surgit » : «Le PS l’a emporté sur le candidat du FN dans le Doubs. Frédéric Barbier prendra ainsi le poste laissé vacant par Moscovici au Parlement. Pour Hollande, c’est une confirmation de la confiance retrouvée après les attentats de Paris. Mais une nouvelle du Figaro pourrait provoquer un nouveau scandale : l’Elysée aurait utilisé DSK comme émissaire auprès d’Angela Merkel. Du côté de l’UMP, Sarkozy ne parvient pas à reconquérir la scène et perd des points dans les sondages». 

COMMENTAIRE, La Stampa, Cesare Martinetti « France, le nouveau bipolarisme après Charlie » : «Victoire du socialiste Barbier avec 51,4% des votes au 2etour des élections de la 4ème circonscription du Doubs contre le FN. Ces élections, après le 7 janvier, représentent un laboratoire de vérification politique, même si Audincourt n’est pas Paris. Il semble que de nombreux votes de l’UMP soient allés au PS. Le résultat est un nouveau bipolarisme : d’un côté UMP-PS, de l’autre le FN ».

Rapport Ispi 2015 (Institut pour les études de politique internationale) 

ARTICLE, La Stampa, Enrico Caporale « Selon des experts et des analystes, en Italie la crise économique fait plus peur que la guerre» : « Selon le rapport Ispi 2015 : ‘’Rome est plus concentrée sur elle-même que sur les défis internationaux’’. Parmi les menaces principales que redoutent les italiens, au premier rang la crise économique, suivie par les mouvements populistes et seulement à la 3ème et 4ème place la crise en Lybie et en Ukraine ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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