27/10/2014
Le Bad Godesberg du centre-gauche italien.
Revue de presse.
UNES : « Renzi : “Les emplois fixes, c’est terminé et je ne chasse personne du PD“ » (Repubblica), « Renzi : “il n’y a plus d’emploi fixe“, la fracture s’ouvre à nouveau dans le PD » (Corriere della Sera), « Renzi fouette la CGIL et les rebelles du PD, “il n’y a plus d’emploi fixe » (Messaggero).
ARTICLES, Stampa : « Renzi : “La vieille garde ne reprendra pas le PD“ » : Déclarations de M. Renzi sur une scission éventuelle : “Je ne crains pas qu’à gauche se crée quelque chose de différent. Ceux qui ont misé sur une déchirure ont toujours perdu“ ; sur l’article 18 : “S’agripper à une norme de 1970 est comme prendre un iPhone et demander où on introduit le jeton“ – « Leopolda, tous sur l’Arche de Noé vers le « Parti Nation » ».
COMMENTAIRE, Il Sole, S. Folli : « La Bad Godesberg de Renzi » : « Non seulement le marxisme, mais une certaine façon de comprendre la fonction des syndicats et partis semblent des fossiles d’un passé lointain. Dans tous les cas, la Bad Godesberg renzienne est un passage significatif. Un monde s’achève : celui dans lequel la CGIL et la gauche dérivant du communisme avaient le seul pouvoir inattaquable dans l’Italie de ces 20 dernières années : le pouvoir de veto. Mais s’achève aussi le PD tel que l’avait imaginé et construit R. Prodi, un PD qui tenait ensemble diverses cultures politiques et qui s’efforçait d’être une « maison commune » d’ex-communistes et catholiques de gauche, plus quelques libéraux-démocrates et socialistes. Mais ce qui se comprend moins clairement, c’est le niveau de solidité des racines du nouveau PD renzien ».
(Ambassade de France à Rome)
[En 1959 en Allemagne, le programme de Bad Godesberg marque une rupture avec les programmes officiels antérieurs du Parti social-démocrate allemand SPD : pour la première fois le SPD abandonne formellement les idées d'inspiration marxiste. Il reconnait l'économie de marché et se dit lié au peuple entier, non aux seuls travailleurs.]
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