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18/12/2012

Une liste Mario Monti prendrait plus de voix à gauche.

« Napolitano [président de la République] : ‘le prochain gouvernement sera politique’ » (Corriere della Sera, La Repubblica, La Stampa).

« Selon les experts des sondages, une liste du Professore obtiendrait plus de voix auprès de la gauche » (Raffaello Masci, La Stampa) : « Mario Monti pourrait à la limite devenir un bon allié, un acolyte fort. Mais est-il vraiment profitable de se lancer dans la bataille alors qu’il est déjà sénateur à vie et que quelqu’un lui a fait entrevoir un horizon (institutionnel) doré ? S’il devait descendre dans l’arène politique, ce serait surtout le centre gauche qui en ferait les frais, car c’est de là que viendrait la plupart des voix potentielles. Selon l’expert A. Noto d’Ipr Marketing, une liste se référant à Monti mais sans le nom du Professore serait estimée à 4% des voix ; avec Monti comme chef, elle pourrait atteindre 11% des voix. Ce serait en tout cas un véritable séisme pour les équilibres du bipolarisme : il pourrait s’allier à l’UdC (évaluée à ce stade à 4,5%) mais ne deviendra jamais une force majoritaire. Ce 11% serait composé d’environ 7% des électeurs du PD et de 3% de ceux du PdL. Que pourra-t-il bien faire, Monti, avec 15% de voix ? S’allier, avec tous les dangers possibles. Selon l’expert A. Ghisleri d’Euromedia Research, un parti de Monti se trouverait entre le marteau et l’enclume, avec une capacité d’influence très limitée, les Italiens ayant déjà identifié leurs leaders de références. ‘Sa cote de popularité, par ailleurs, est passée de 60 à 40% : bien que forte, elle est en train de s’effriter’. Les voix potentielles viendraient donc du PD car chez les partisans du PdL Monti est vu comme étant l’alternative au gouvernement Berlusconi. ‘Il pourrait à la limite soutenir l’une ou l’autre coalition’. Selon Nicola Piepoli, si Monti ‘est aimé pour sa rigueur, son style de vie, pour avoir redonné du prestige international à l’Italie, il est en même temps très haï car on ne voit pas encore la fin du tunnel, les impôts ont augmenté et il y a eu aussi l’IMU (taxe immobilière). Selon Piepoli, Monti en tant que personne super partes bénéficie d’une côte de popularité évaluée à 51% mais ce score risque de ne pas se traduire automatiquement en voix. Enfin selon Renato Mannheimer, il y aurait deux scénarii différents : 1/ A ce stade, Monti pourrait obtenir 5% pour une liste électorale sans son nom ou 15% s’il devait se présenter comme candidat à la présidence du Conseil. 2/ Candidat à la campagne électorale, Monti pourrait piller des voix auprès des mécontents des deux coalitions mais en aucun cas il ne pourra obtenir une majorité ‘à moins de s’allier avec le PD. Or Monti représenterait un vrai problème pour les démocrates (PD), les alliances étant déjà décidées. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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