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28/09/2012

Élections législatives en Italie dans 6 mois.

« Monti n’exclut pas un deuxième mandat » (Corriere della Sera)

« Monti : ‘Si nécessaire, je suis prêt à rester’ » (La Repubblica)

« Si cela devait être utile à l’Italie, je serais à disposition » (La Stampa)

« Régions : hausse des dépenses (+ 40%) et des impôts » (Il Sole 24 Ore)

« Politique, niveau zéro » (Ferruccio De Bortoli, Il Sole 24 Ore) : « Les élections auront lieu dans six mois (le 7-8 avril ?). Nous ne savons pas avec quel mode de scrutin, ni qui se présentera, et si le soir du scrutin la composition de la coalition gouvernementale sera connue. La moitié des Italiens n’exprime aucune orientation précise dans les sondages. Et nous ne pouvons donc pas nous étonner si la plupart des investisseurs, dans l’incertitude la plus absolue, ne parvient pas à considérer notre pays comme une opportunité. En onze mois, le gouvernement Monti a fait énormément pour remédier à une image internationale désastreuse. Mais montrer à un observateur étranger le véritable visage de l’Italie reste difficile. Sur les circuits internationaux, les images de Fiorito [ndr : conseiller du Latium impliqué dans une affaire de fraude à la Région] ont plus de succès hélas que celles de Monti expliquant les sacrifices des Italiens. Nous risquons de voter avec une très mauvaise loi électorale (le Porcellum) et nous n’avons pas de loi moderne qui assure la transparence des affaires. Le spread est remonté, et dire que l’Espagne est responsable de tout est dangereusement réducteur. Si Madrid devait demander des aides, toute l’attention des marchés – qui nous trouveraient plutôt distraits et impréparés – se reporterait sur nous. Le niveau zéro de la politique est la pire réponse que l’on puisse leur donner : l’immense effort d’assainissement, payé surtout par les familles et les classes moyennes, semble ainsi être uniquement le fruit de vertus épisodiques, et l’impression est qu’en avril 2013 tout pourrait revenir au point mort. Il est naturel que la politique revendique son rôle et se rebelle à une mise sous tutelle. Mais dans ce niveau zéro statique, le moment où le pays sera contraint de demander l’aide européenne ou de se soumettre à un programme du FMI se rapproche. Une sorte de pacte pré-électoral entre les principales forces politiques (ce qui ne veut pas dire pré-construire une grande coalition) sur le partage des règles du jeu, sur la loi électorale, la confirmation du parcours d’assainissement, la moralisation de la politique et la réduction de ses coûts – surtout après la disponibilité, exprimée hier par Monti, d’‘être là’ si nécessaire – aurait du sens. A condition bien sûr que, comme d’autres engagements solennels, ceci ne reste pas lettre morte. »

(Tarduction : ambassade de France à Rome)

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