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19/09/2012

L’idée est claire : les hymnes au bipolarisme jetés aux oubliettes.

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« Mode de scrutin : le PdL présentera un nouveau texte. Risque d’affrontement à effet boomerang » (Ugo Magri, La Stampa) :  « D’abord, la mauvaise nouvelle : les chefs de groupe du Sénat en ont pris acte : la négociation PdL-PD sur la réforme du mode de scrutin ne trouve pas d’issue et ils ont ainsi décidé qu’il fallait repartir de zéro. Le président Schifani a expliqué sa proposition, qui a l’aval du chef de l’Etat : ‘ce choix est fait pour inciter les forces politiques à abandonner leurs stratégies. Il faut qu’elles s’engagent à trouver une convergence de vues plus large’. Et maintenant, la bonne nouvelle : un délai a été fixé. Le 9 octobre, Vizzini, président de la Commission Affaires constitutionnelles, présentera dans l’hémicycle un texte résumant tous les points d’accord, et des propositions sur les chapitres où il n’en existe pas. Le texte sera soumis au vote du Sénat qui, enfin, dira oui ou non. En bref, dans un mois, nous aurons une demi-réforme et la Chambre devra en approuver la seconde moitié, sur le même type de méthode sans concession : en être ou pas. A. Finocchiaro, au nom du PD, dénonce le risque du vote ‘à l’aveugle’ : une loi-monstre, genre Frankenstein, pourrait en ressortir, avec une partie approuvée par le centre gauche et une autre par la droite… Tout dépend en fait de la manière dont évoluera la position du Cavaliere. Il n’existe pas, officiellement, de proposition du PdL. Mais il semblerait, que de manière très discrète, des émissaires de Berlusconi cherchent l’appui de l’UdC, de la Ligue, voire de l’IdV, sur un système de réforme plus articulé, prévoyant : un système proportionnel, seuil à 5%, ‘petit prix’ au parti vainqueur (une cinquantaine de sièges à la Chambre), les trois-quarts des sièges assignés par les préférences et un quart par les listes bloquées. L’idée est claire : les hymnes au bipolarisme jetés aux oubliettes, cette loi empêcherait le PD de Bersani de tout conquérir et il serait obligé de stipuler des alliances après le vote – l’avènement d’un Monti-bis pourrait même avoir lieu. Mais ceci suppose un affrontement direct avec le PD et nul ne peut en prévoir l’éventuelle issue. Le PdL risque de se retrouver, à prétendre trop, dans une situation pernicieuse, avec la loi actuelle qui permettrait à Bersani et Vendola de faire bingo au Parlement et au gouvernement. Au sein du PdL, les plus sages conseillent à Berlusconi de ne pas écouter les ‘faucons’ et de chercher un compromis avec Bersani, sur le modèle allemand éventuellement. Mieux vaut parvenir à un accord que de jouer l’avenir du mode de scrutin aux dés. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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