Vidéo : la tragédie grecque et l'Aube dorée.

Grèce. La télévision néerlandais NOS a réalisé un reportage sur la situation en Grèce et sur le parti ultranationaliste l'Aube dorée. Bien que ce site Internet n'aborde que la question des partis nationalistes et patriotiques, nous proposons une traduction de ce reportage afin que les lecteurs puissent ce faire une idée de la situation en Grèce et de ce qu'est ce parti politique :

(http://nos.nl/op3/video/380632-nieuwsuur-op-stap-met-de-u...)

- Tous les drapeaux doivent flotter.

- Où sont ceux du groupe Nikea ?

- Nikea 

- Nikea 

- Chacun doit chercher un passager. Est-ce que chaque moto a un drapeau ?

- Une réunion du club de moto de l’Aube dorée à Athènes.

- Un cortège électral selon leurs propres dires.

- Mais les autres soirées, ils organisent régulièrement des chasses à l’immigré.

- Nous sommes occupés. En ce moment, la Grèce est en état d’occupation non-déclarée. Nous sommes en train de mettre fin à cet état d'une manière ou d’une autre. Assez est assez.

- Tu roules à l’arrière, O.K. ?

- Nous avons un rendez-vous avec cet homme, Ilias, dirigeant du club de moto, élu le mois dernier député national. Il est fier de ce que son club a réalisé il y a deux mois à Patras.

- Un vieux problème solutionné en un mois.

- Comment ?

- Les Grecs ont simplement fait ce qui est nécessaire afin de protéger leur voisinage et leurs vies.

- Êtes-vous prêts à faire cela dans d’autres villes ?

- Oui, ça ne se passe pas seulement à Athènes. Si un Grec est attaqué, nous l’aidons.

- L’aide apportée par ce député au peuple grec doit se passer de manière aussi anonyme que possible. Sur son ordre, les plaques minéralogiques des motos doivent être surcollées…. Les motos doivent être munies d’un drapeau.

- Il y a deux semaines à Patras, ville submergée de clandestins, un Grec a été assassiné. Selon le peuple, par un Afghan. Les membres de l’Aube dorée venus d’Athènes se sont rendus sur le terrain de la vieille fabrique où les clandestins habitent.

- Sans, honneur ! Aube dorée !

- Deux semaines plus tard, le terrain de la fabrique est vide. La police a finalement arrêté cent clandestins et les a chassé. Le plupart ont été libérés à 200 km de là ,dans les environs d’Athènes. Des dizaines d’Afghans et de Pakistanais sont de retour dans la ville.

- Un chauffeur greco-allemand a découvert ce matin une dizaine d’Afghans dans son camion. Quatre ne voulaient pas le quitter.

- J’arrive d’Allemagne et j’ai constamment peur d’un attaque. Ils étaient 10 à 15 hommes. Dernièrement, il y avait 20 personnes à l’intérieur. Nous avons essayéz de les chasser, mais ils refusent de partir. Ce sont toujours les problèmes ici à Patras.

- Sur un terrain retiré, nous découvrons un groupe de clandestins afghans. Pami eux, deux garçons de 14 et 15 ans. Ils se sentent chassés par l’Aube dorée.

- Ils nous attaquent quotidiennement. Nous ne pouvons aller nulle part.

- Le soir, nous ne pouvons pas partir. C’est pourquoi nous nous abritons ici. Nous vivons ici.

- Regarde, c’est toute ma vie ici en Grèce.

- Ces 70 à 80 euros, je les ai caché pour mes enfants. Toute ma vie. Tout ce que j’ai. C’est une valeur de 100 euros.

- Il sont contre les étrangers. Je voudrais aller en Italie, mais je n’ai plus d’argent. Ils nous attaquent lourdement chaque jour.

- Ce sont les pauvres clandestins qui restent. Ce sont les pauvres clandestins qui restent, ceux qui n’ont pas les moyens de payer les trafiquants d’êtres humains. Ils essayent depuis des mois de partir par eux-mêmes.

- Je courrais vers le camion et ai reçu la soupape ouverte. Je suis tombé et ai été blessé. L’hôpital me refuse depuis des mois.

- Ils sont sâles, volent les gens, violent et font vraiment tout. Et maintenant, ilss ont tué un jeune homme. Patras ne peu plus continuer ainsi. Que devons nous faire ? Où nous les Grecs pouvons-nous encore aller ?

- Le port de Patras. Chaque jour, les quatre bateaux partent d’ici pour l’Italie. Tous les illégaux n’ont qu’un rêve, pouvoir monter dans un camion et passer de l’autre côté, afin de se rendre en Allemagne ou aux Pays-Bas. Selon les autorités, la moitié des forces de police sont occupées avec ce problème des clandestins. La police n’a plus la situation en mains. Ceci est la situation quotidienne aux feux rouges sur la route principale vers Patras. Les clandestins tentent d’ouvrir les portes arrières d’un camion. Ils essayent de se cacher. Patras, Athènes, des villes avec des milliers de clandestins. La police ne sait pas faire grand-chose. La seule action est conduite par l’Aube dorée. Ca attire les électeurs. Au cours des élections d’il y a un mois, 21 députés de ce parti sont entrés au Parlement. Ça leur a donné confiance. La semaine dernière, il y a eu plus de manifestations et d’actions que jamais. Retour à Patras. Nous avons rendez-vous avec le président du club de moto et député. Mais personne ne répond.

- Hé messieurs, venez tous ici, j’ai quelque chose à dire.

- Nous découvrons que des problèmes sont apparus avec le club de motos à Athènes. Ilias est accusé d’être impliqué avec un autre député dans une attaque contre un Pakistanais. Il a été arrêté avec 5 autres hommes. La nouvelle est retransmise par les médias internationaux. L’Aube dorée a déclaré que les parlementaires se trouvaient à des kilomètres de là. La police a relâché les parlementaires. Le parti espère avec cette sorte de manifestation d’intimidation obtenir plus de voix.

- Ce que nous voyons des gens et des appels téléphoniques que nous recevons, les gens nous disent nous n’avons pas encore voté pour vous, mais maintenant que nous vous voyons à la télévision, nous savons ce que vous voulez faire. Nous voyons que vous n’êtes pas des nazis, ou quelque chose du genre.

- Retour chez les Afghans. Ils ont peur de l’Aube dorée et sont fatigués d’être arrêtés et relâchés par la police.

- Ce qu’ils font ne sert à rien. Ils nous arrêtent, nous envoient à Athènes et nous revenons ici. Les gens qui ont de l’argent prennent le bus. Les autres marchent. Cela ne sert jamais à rien. Renvoyez-nous en Afghanistan ou laissez-nous passer.

- Le problème des dizaines de milliers de clandestins est trop grand pour la Grèce appauvrie et cela profite avant tout en ce moment à un parti d’extrême-droite."