La Belgique achète et loue des villas et appartements de luxe pour accueillir les réfugiés.

 

 

Belgique. Alors qu’aux Pays-Bas, sept centres pour demandeurs d’asile sont fermés parce qu’ils sont vides, la Belgique est de nouveau confrontée à une crise d’accueil. C’est incroyable. Surtout lorsqu’on sait qu’aux cours des années passées, des milliers de places d’accueil ont été créées. La seule réponse des autorités à la nouvelle crise de l’asile est la recherche d’une encore plus grande capacité d’accueil, pour laquelle des villas et des appartements de luxe sont achetés ou loués.

 

Pic d'accueil

 

Il est cependant clair que le manque permanent de places d’accueil  est une conséquence directe du fait que les portes de ce pays restent grandes ouvertes à la demande d’asile. Des nouveaux chiffres, il apparaît qu’en septembre 2011 pas moins de 2.480 demandes d’asile ont été introduites, le plus haut chiffre depuis des années. Au total, 18.122 demandeurs d'asile se sont annoncés au cours des 9 premiers mois de cette année. Ainsi, nous nous rapprochons déjà maintenant du record de 2010, au cours de laquelle 19.921 demandes d’asile avaient été comptabilisées.

 

Alors qu’au cours de l’année record 2010, une moyenne mensuelle de 1.662 demandes d’asile avait été comptabilisée, ce chiffre s’élève déjà à plus de 2.000.  Si la tendance annuelle se poursuit, l’année 2011 verra plus de 24.000 demandes d’asile.

 

Une ville comme Tirlemont/Tienen

 

Nous ajoutons afin d’être complet, que derrière un dossier de demande d'asile,  plusieurs personnes peuvent s’abriter, ce qui permet aux autorités qui s’occupent de l’asile de diminuer les chiffres réels d’1/3. Cela signifie que cette année, seulement déjà via les portes de l’asile, plus de 32.000 étrangers entreront dans ce pays. Pour une meilleure compréhension : il s’agit d’un flux migratoire de la même importance que la population de la ville de Tirlemont/Tienen.

 

Traduction du texte du Vlaams Belang : http://www.vlaamsbelang.org/0/8901