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22/09/2011

Bossi : "Silvio jusqu’en janvier".

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« L’offre de Bossi : ‘Silvio jusqu’en janvier’ » (Bei-Rosso, La Repubblica) : « Berlusconi joue son va-tout ‘Umberto, que dois-je faire ? Toi aussi tu penses que je dois démissionner ? Si toi tu me le dis, je le fais aussitôt’ lance-t-il à Bossi, lors d’une réunion dramatique chez lui avec l’état-major de la Ligue. Réplique de Bossi : ‘je ne veux que la Padanie. On en reparle en janvier’. Cela suffit au Cavaliere pour aller au Quirinal et, dans un climat tendu, dissiper le spectre d’une crise gouvernementale. Fort de l’appui de la Ligue, Berlusconi a rencontré le chef de l’Etat pour un entretien demandé la veille pour se faire expliquer par Napolitano le sens du mot ‘consultations’ évoqué la veille, qui a irrité et inquiété le Cavaliere. Une heure et quart, le chef de l’exécutif a répété ‘le pire est passé ; nous avons présenté un plan de rigueur salué par toute l’Europe, maintenant l’heure est au plan de croissance ; j’ai mis au travail une équipe d’experts pour élaborer des propositions qui seront présentées au Conseil des ministres au plus tôt’. Napolitano écoute : sceptique et inquiet, il dresse une analyse qui ne cadre pas avec celle, rose, du président du Conseil ‘le pays reste en grave difficulté, le spread croît à nouveau et aujourd’hui nos principales banques ont été dégradées. Aucun retard n’est permis’. Berlusconi évoque alors une série de chapitres, mais sans leur donner de contenu. Napolitano lui demande des mesures sur la croissance ‘le plus consensuelles possible’ au Parlement et avec les partenaires sociaux. Berlusconi se veut rassurant ‘la seule garantie pour que le pays soit à l’abri de nouvelles tempêtes reste la stabilité de l’exécutif ; Monsieur le Président, il n’y a aucun problème d’unité de ma majorité ; j’en ai parlé avec Bossi, notre relation est solide’. ‘Etes-vous sûrs de votre majorité ?’, insiste Napolitano, en quête de certitudes après avoir vu l’exécutif battu plusieurs fois à la Chambre la veille. ‘On le verra avec le vote sur Milanese’, répond Berlusconi, qui se lance dans un discours sur ses ennuis judiciaires. Napolitano, agacé, le ramène à des sujets concrets : économie et tenue du centre droit. Plus tard, au palais Grazioli pour une réunion sur la justice, Berlusconi, sûr d’avoir calmé le jeu, rassure les siens d’une boutade irrévérente : ‘Du calme, Napolitano ne va pas démissionner. Et on avance.’ »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome).

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