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18/08/2011

Les négociations au sein du PdL continuent sous le regard de Berlusconi.

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« Les négociations au sein du Peuple de la Liberté continuent sous le regard de Berlusconi » (Ugo Magri, La Stampa) : « A l’ombre du plan d’économie, les manœuvres politiques fleurissent, avec pour cible Tremonti, bête noire du PdL. On l’accuse de se cacher derrière Bossi pour imposer ses solutions. Depuis Rome, on observe avec suspicion la fête de ses 64 ans à laquelle Bossi sera présent. Les hommes du PdL craignent que ‘Giulio et Umberto n’inventent d’autres solutions’ (telle que le TFR dans la feuille de paie), rendant encore plus évidente l’impuissance du parti berlusconien. Le PdL pensait plutôt à quelques réformes structurelles mais la Ligue du Nord ne l’a pas permis. La direction du PdL pourrait retenter le coup lundi, quand le projet de loi sera présenté aux commissions du Sénat. Le mot d’ordre est modifier le plus possible le schéma conçu par Bossi et Tremonti, revoir à la baisse les coupes aux régions et rayer du projet l’impôt de solidarité au-dessus des 90 000 € ou le moduler selon le nombre d’enfants. On attend beaucoup de Schifani, président du Sénat, et de l’activisme de Lupi, bras droit d’Alfano. Si l’idée du deuxième bouclier fiscal devait tomber à l’eau, les participants à la ‘fronde’ au sein du PdL soumettront à Alfano un plan B : la réforme du système des retraites. Toutefois, Cicchitto et Gasparri mettent le holà : d’accord pour les réformes structurelles mais attention à ne pas rompre avec les syndicats CISL et UIL – ‘nous ne pouvons pas pousser Bonanni et Angeletti dans les bras de Camusso (CGIL)’. Scajola, qui peut compter sur une quarantaine d’élus, proposera la TVA ‘avec 1% de plus’, ‘les sacrifices seraient alors mieux répartis, l’impôt de solidarité pourrait disparaître et nous obtiendrions les ressources pour le social et les foyers’. Berlusconi observe sans se prononcer. ‘On dirait un sphinx’, assure son entourage. Il ne reprend pas ceux qui s’opposent à Tremonti et ne veut pas non plus rompre l’axe avec Bossi car une rupture avec la Ligue marquerait la fin du gouvernement. ‘Il faut améliorer le projet’ affirme-t-il ‘et donner à l’Europe un signal fort provenant d’un pays qui décide rapidement’. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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