Reportage de ZIB sur la rencontre entre Heinz-Christian Strache et Marine Le Pen.

 

Traduction :

 

Le FPÖ noue des contacts sur la scène européenne avec d’autres partis patriotiques. Au Parlement européen, à Strasbourg, le chef du FPÖ Strache a rencontré la dirigeante du Front national français Marine Le Pen pour une conférence de presse commune. Ils ont annoncé vouloir travailler dans le futur ensemble de manière étroite.

 

Cela a donné lieu à un esclandre.

 

C’est la première fois que les députés européens du FPÖ saluent le chef de leur parti à Strasbourg. Strache cherche des contacts avec des partis patriotiques en Italie, Belgique et France.

 

Francesco Speroni de la Ligue du Nord (Italie) : « L’image négative du FPÖ dans les médias internationaux bloque la formation d’un groupe commun. Politiquement, nous sommes proches. ».

 

Lors de la visite, des obstacles sont à surmonter. Strache décrit la salle de l’assemblée plénière en tant que molosse. Tous ses préjugés sont confirmés. Le point principal : la rencontre avec Marine Le Pen du Front national. Marine Le Pen veut que la France quitte l’euro.

 

Marine Le Pen : « L’Union européenne est un projet totalitaire d’oppression du peuple ». 

 

Strache : « Marine Le Pen a la personnalité pour devenir la première femme présidente au cours des prochaines années.». 

 

Le journaliste Raimund Löw pose une question à propos du fait que des mandataires locaux du FPÖ n’ont pas voté la destitution d’Adolf Hitler de la citoyenneté d’honneur de leur ville.

 

Strache répond indigné et parle de tentative de souillure : « c’est incompréhensible et lâche. Vous voulez construire une fausse image au sein de laquelle la réalité est, heureusement, tronquée.». Il dit ensuite que les faits sont que depuis 1945-46, Hitler n’est plus, dans aucune municipalité d'Autriche, citoyen d’honneur.

 

Le FPÖ et le Front national veulent travailler ensemble de manière étroite dans le futur. Strache pense aussi à une consultation populaire européenne commune.