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15/04/2011

Pour Maroni l’urgence migratoire a cessé, mais le ministère de l’Intérieur scrute les côtes.

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(Roberto Maroni, le ministre de l'Intérieur, est membre de la Ligue du Nord) 

« Pour Maroni l’urgence migratoire a cessé, mais le ministère de l’Intérieur scrute les côtes » (Il Foglio) : « Des fronts (et frontières) migratoires visibles et invisibles sont arrivées hier deux nouvelles. La bonne vient de Maroni, ministre de l’Intérieur : ‘la phase aiguë de l’urgence est terminée. L’accord avec la Tunisie marche et chaque jour des rapatriements sont effectués (…) car nous avons renforcé le système de contrôle et de patrouille des côtes’. La mauvaise vient du directeur de l’AISI (agence des informations et de la sécurité intérieure) qui a informé le COPASIR (commission parlementaire sur le renseignement) de l’arrivée imminente de 15 000 immigrés provenant de la Corne de l’Afrique, du Tchad et d’Afrique subsaharienne, retenus dans les centres de détention libyens avant la guerre. Ils pourraient partir du port de Zuwarah, encore sous le contrôle du régime. D’après le DG du bureau immigration du ministère du Travail et des Politiques Sociales, il s’agirait plutôt de 13 000 personnes. Un chiffre devenu unité de mesure d’un conflit politique intraeuropéen et source d’inspiration pour les démagogues de tout poil. D’un côté Bersani (PD) accuse la Ligue et le gouvernement ‘d’agiter le problème sans le régler’, de l’autre Bossi appelle à boycotter les produits français. Malgré l’appel de Napolitano pour une politique commune, hier la France continuait à jouer au rugby avec les migrants, entre réadmissions et expulsions difficiles à quantifier. En vue du sommet franco-italien du 26 avril, après les propos rassurants de Fillon, à l’issue de sa rencontre avec Barroso, sur une France ‘consciente des problèmes de l’Italie’, Maroni a atténué ses critiques : ‘J’espère que nos fortes sollicitations feront bouger tous les pays européens. Il ne s’agit pas que d’immigration clandestine, mais d’une crise géopolitique du Maghreb’. Il difficile de dire combien de ces 13 000 migrants pourront arriver en Europe, affirment les experts du Viminal. Et ils espèrent que l’urgence soit terminée. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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