Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/04/2011

Berlusconi : "Ou l’UE nous aide ou mieux vaut nous séparer".

Le Peuple de la liberté.jpg

Ligue du Nord.jpg

« Napolitano inquiet pour les relations de l’Italie avec l’UE. Les doutes du Quirinal sur l’ultimatum du président du Conseil et les interventions léghistes » (Marzio Breda, Corriere) : « Trop de déclarations incontrôlées sur l’Europe, trop de jugements péremptoires. On risque ainsi d’affaiblir la position italienne, notamment car ces assertions démontrent une ignorance des traités européens. Il faut songer à se calmer tout de suite. G. Napolitano, à son retour de Budapest, est très inquiet à la lecture de déclarations de membres du gouvernement sur le texte adopté à Rome pour gérer l’urgence migratoire. Cette petite guerre verbale passe par l’ultimatum de Berlusconi : ‘Ou l’UE nous aide ou mieux vaut nous séparer’. Maroni poursuit : ‘Si la France ne s’engage pas, qu’elle sorte de Schengen’, le comble étant la sortie de Calderoli proposant de retirer notre contingent du Liban et de positionner ces soldats aux frontières pour arrêter la vague migratoire. Aux yeux du chef de l’Etat, il faut que cesse tout de suite cette escalade au sein du gouvernement qui alimente un anti-européisme dangereux pour le pays et sa crédibilité vis-à-vis de nos partenaires les plus proches. Il a appelé hier F. Frattini après avoir parlé avec F. Nelli Feroci (représentant permanent auprès de l’UE), une façon de lancer un signal et de souligner l’attention et l’inquiétude avec lesquelles il suit cette épreuve de force. Il n’y a pas que sur l’immigration que Rome joue une partie très délicate au sein de l’UE : le gouvernement devra bientôt présenter le Plan national des réformes (PNR) et celui sur la Décision de finance publique (DPF) – ce dont Napolitano a discuté avec Tremonti, qui l’a rassuré. En résumé, le chef de l’Etat a parlé avec tous les acteurs de ces rendez-vous cruciaux pour l’Italie, à l’exception de Berlusconi qu’il n’a pas eu depuis vendredi. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Les commentaires sont fermés.