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14/01/2011

Italie : « Et maintenant ? »

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« Et maintenant ? » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « Le flegme avec lequel le palais Chigi a accueilli hier la décision de la Cour constitutionnelle n’est pas que de façade. Il illustre le soulagement d’un gouvernement qui craignait la censure totale de la loi. Au moins le principe en est-il préservé. Cette décision ne conduit pas l’Italie à des élections anticipées. On fait mine d’y voir un compromis acceptable. Les avocats de Berlusconi minimisent et lui reste silencieux. La Ligue aussi minimise, craignant pour le fédéralisme, et les attaques de certaines figures du PdL envers la Cour apparaissent outrées. Difficile de faire comme si rien ne s’était passé, mais au moins rien de gravissime n’a eu lieu. Pour la coalition, les vrais dangers sont ailleurs : au Parlement. La joie des anti-berlusconiens après la décision de la Cour est exagérée. La stratégie de Berlusconi est maintenant de se faire passer pour le garant de la stabilité et l’antidote au chaos, malgré la défection de Fini, et de faire à Casini les concessions minimales indispensables. Une opération sur le fil du rasoir, dont l’UdC craint de faire les frais en termes de crédibilité. D’où la rigidité apparente des centristes sur le fédéralisme et la démission de Bondi. Quand Casini rappelle à Berlusconi que l’empêchement légitime serait passé à la Cour au prix des amendements demandés par l’UdC, il paraît lui lancer un avertissement : sans nous, la législature prend fin. Berlusconi le sait. Il ne veut pas d’élections mais il a confiance dans le fait que ses adversaires, les craignant plus que lui, finiront par plier. »

 (Traduction : ambassade de France à Rome)

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