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22/12/2010

L'usine General Motors d'Anvers ferme ses portes.

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Belgique. Bruxelles. Voici un communiqué de l'Alliance Bruxelloise Contre le Déclin (ABCD), un organisme proche du Vlaams Belang :

 

Noël morose pour 2010 et Mardi maigre en 2011…

 

pour tous les travailleurs de l’usine General Motors d’Anvers (OPEL) qui fermera définitivement ses portes ce 23 décembre. Cette usine, la plus ancienne de G.M. en Europe, occupait plus de 12.000 ouvriers il y a 25 ans et durant son activité (l’une des plus productives du groupe) a construit plus de 13 millions de voitures. Depuis juin 2009, ce sont des dizaines de milliers de personnes qui ont été privées de ressources suite à la décision  de fermeture de cette usine. Après Renault à Vilvorde en 1997, c’est un second coup dur pour le secteur automobile belge…et européen, car l’industrie automobile et l’économie de notre continent vont être confrontées aux dures réalités, en 2011.

 

Plus de 66.000 entreprises françaises auront mis la clef sous le paillasson en 2010 et ce sont des centaines de milliers de travailleurs qui grossiront les rangs d’un chômage structurel qui, loin de se dégonfler, ne fait que croître malgré les déclarations apaisantes des gouvernants.

 

 A qui la faute ?

 

L’OMC, l’UE et les diverses organisations internationales instrumentalisées par les mondialistes, ont ouvert nos frontières et livré nos économies européennes à la concurrence débridée des pays « émergents », depuis 40 ans. Les eurocrates du calibre de Sicco MANSHOLT à Viviane REDING, en passant par Raymond BARRE, Henri SIMONET, Claude CHEYSSON, Etienne DAVIGNON, Edgard PISANI, Jacques DELORS, Abel MATUTES, Karel VAN MIERT ou Pascal LAMY, nous ont construit de véritables cimetières industriels avec une vue imprenable sur un désert économique !

 

Comment réagir ?

 

Face à l’invasion de pneus chinois, les USA viennent d’adopter des mesures de protection du secteur concerné, par crainte de voir encore des dizaines de milliers d’emplois supprimés. Et pourquoi ne pas défendre nos fabricants chez nous ? Pourquoi ne pas rapatrier nos industries ?

 

Est-il impératif que Jeannot DUPUIT règle son réveille-matin (fabriqué au Japon) à 6h? Qu’il se rase avec des lames (made in Israël) pendant que son café coule dans une machine (produite aux Philippines) ? Qu’il s’habille avec une chemise (made in Bengladesh), un jean (fabriqué en Indonésie) et porte des chaussures (fabriquées au Viêt-Nam) ? Après avoir préparé son jus d’oranges (cultivées en Turquie), cuit ses œufs dans une poêle (made in India), croqué des fraises (importation Thaïlandaise) et préparé une banane (du Costa Rica) pour le « petit creux » de 11h, il prend sa calculette (fabriquée au Mexique) pour établir son budget de Noël.

 

En consultant sa montre (produite à Taïwan), il ouvre sa radio (made in China) et démarre sa petite auto (fabriquée en Ouzbékistan) pour se rendre chez un nouvel employeur, entre deux fermetures d’usine…A la fin d’une triste journée, il se verse un verre de vin (produit au Chili) pour accompagner sa viande (élevée en Argentine) et ses légumes (importés du Sénégal). Ayant chaussé ses pantoufles (fabriquées au Brésil) il allume sa télé (L.G ou SAMSUNG) et se demande bien pourquoi il n’arrive pas à trouver un boulot près de chez lui … 

 

Exigeons de connaître l’origine de nos achats. Partout et toujours, préférons les fabrications nationales et à défaut, achetons des produits européens, fabriqués par des européens, pour des européens !

 

B.MAERTENS, porte-parole

 

Ch.ARETTE, coordinateur

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