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16/08/2010

Fini répond aux accusations.

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« Fini répond aux accusations : ‘la cuisine n’est pas à Monte-Carlo’ » (Andrea Garibaldi, il Corriere della Sera de dimanche) :
« Hier, veille du 15 août 2010, restera comme le jour où, au cœur de la politique, il y avait une cuisine. Une cuisine dont l’acquéreur s’appelle Tulliani, et qui, selon les témoins du Giornale, était destinée au logement de Monte-Carlo. Et hier, toujours, Fini souriait. Dans un communiqué, il confirme que cette cuisine existe, mais qu’elle ‘n’est pas à Monte-Carlo’, ajoutant que Feltri, directeur du Giornale, aura à rendre compte aux juges de ses accusations. Fini ironise : ‘c’est sur de telles preuves que je devrais donner ma démission ?’. Une bonne humeur qui contraste avec la mauvaise humeur des derniers jours. Pourtant Feltri promet de donner des preuves des visites de Fini et Tulliani dans l’appartement. Pendant ce temps, à travers la presse, finiens et ex-AN se chamaillent à coups de casseroles. Bien que l’humeur de Fini s’arrange, ses vacances sont désormais gâchées : la famille quittera Ansedonia prochainement, vers une destination plus protégée. »

 

« Bossi : pas question de gouvernement technique – la Ligue prête à manifester » ‘Luca Ostellino, Il Sole 24 Ore de dimanche) :
« Depuis Ponte di Legno, où il passe ses vacances, Umberto Bossi insiste sur son opposition totale à l’hypothèse d’un gouvernement technique, ainsi que sur sa loyauté envers Berlusconi. Il se dit aussi prêt à protester dans la rue avec le PdL si on cherchait à imposer toute autre solution que des élections anticipées. Pour Bossi, il est impossible de continuer à gouverner avec Fini dans la majorité, et il est trop tard pour trouver un accord avec FLI. Un gouvernement technique étant exclu, pour Bossi, la seule solution permettant de préserver le fédéralisme serait un scrutin anticipé. Mais il admet qu’‘en cas de crise, Napolitano devra écouter tout le monde’. Le chef de l’Etat, lui, clarifie sa position après les polémiques consécutives à son interview à L’Unità : pas de gouvernement technique naissant de la volonté du chef de l’Etat, mais un exécutif auquel le Parlement accorde la confiance. Dans les faits, cela signifie que Napolitano ne considère pas le retour aux urnes comme la solution évidente. Pour Berlusconi, c’est Daniele Capezzone qui parle. Il considère qu’une majorité qui n’est pas le fruit des élections est ‘un tort fait au pays’ : le PdL serait prêt à manifester contre un éventuel gouvernement usurpé. Quant à l’appartement d’AN à Monte-Carlo, il reste au cœur de la polémique, avec Feltri qui promet la publication de preuves sur les visites effectuées sur place par le président de la Chambre. »

 

« La Ligue au-delà de 11% – Le troisième pôle prend des voix au PD et au PdL » (Renato Mannheimer, Corriere della Sera de dimanche) :
« La perspective d’élections anticipées suggère de profiter de la pause du 15 août pour imaginer quel pourrait être le score des différentes forces en présence. Côté centre droit, le parti en meilleure forme est la Ligue : elle possède une forte cohésion interne, un leadership solide et reconnu, un ancrage sur le territoire. Les sondages de fin juillet lui attribuent environ 10-11% de l’électorat. Mais elle pourrait faire mieux vu l’état des autres forces en présence. Le parti de Berlusconi continue à recueillir de nombreux suffrages (environ 30-31%), surtout grâce au charisme de son leader, dont 40% des Italiens approuvent toujours l’action. Mais en cas d’élections le parti pourrait avoir des soucis au Sud, notamment du fait de son alliance avec la Ligue et de son différend avec Fini et ses lieutenants, bien implantés. Le positionnement de Fini semble donc décisif. Sa formation est donnée à 5-6%, en baisse par rapport aux prévisions précédentes (8-10%). Cette baisse pourrait pousser Fini à s’allier avec l’UdC et Rutelli pour constituer un ‘troisième pôle’ auquel certains attribuent un potentiel de 20%. Des voix qui seraient prises au PdL et au PD, du fait de la lassitude de leur électorat. Le PD semble particulièrement faible, tant sur le plan des intentions de vote (25-26%) que de l’ancrage territorial – absence de leader, difficultés internes, faiblesse du parti. Quant aux autres formations de gauche, elles devraient rester stables sur leurs positions. Mais ce tableau pourrait changer radicalement dans l’hypothèse où le retour aux urnes se concrétiserait : la campagne électorale est décisive quant au choix final des électeurs. Et c’est un art dans lequel Berlusconi est un maître incontesté. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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