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22/05/2010

L'UDC demande un débat urgent sur la participation de la Suisse au sauvetage de l'euro via le FMI.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29 % :
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Le groupe parlementaire UDC a examiné aujourd'hui les objets inscrits à l'ordre du jour de la session d'été des Chambres fédérales. Il prévoit notamment de déposer une intervention urgente concernant la participation de la Suisse au sauvetage de l'euro via le Fonds monétaire international (FMI). Pour l'UDC, il est inquiétant de voir le FMI soutenir une union monétaire qui s'est mise pas sa propre faute dans une situation inextricable. De surcroît, les Etats-Unis, principal bailleur de fonds du FMI, refusent de participer à ce financement. Le risque est donc grand de voir augmenter la quote-part de la Suisse. L'aide promise dépasse les moyens financiers du FMI et ne résout pas les problèmes structurels des pays de la zone euro. Le groupe s'est aussi clairement opposé à toute autre participation financière de la Suisse à la débâcle UE (par exemple, via des paiements de cohésion supplémentaires). Enfin, l'UDC est critique à l'égard des achats massifs d'euros par la Banque nationale suisse, car cet engagement menace la stabilité et l'indépendance de cette institution.

 

Le groupe UDC a par ailleurs décidé de refuser l'entrée en matière sur la révision de la loi sur le CO2. Ce projet est nocif pour l'économie et irréaliste. Il est intolérable de voir la Suisse détériorer elle-même ses conditions-cadres économiques et sa compétitivité par de nouveaux impôts et des contraintes légales insensées.

 

Le groupe UDC salue en revanche la procédure choisie par la commission préparatoire du Conseil des Etats dans le dossier de l'initiative "contre les rémunérations abusives" et la révision du droit des sociétés anonymes. Il est juste d'examiner également un contreprojet indirect à l'initiative sous la forme d'un durcissement du droit des sociétés anonymes. Voilà d'ailleurs la voie la plus directe et la plus rapide pour mettre fin aux rémunérations abusives des organes de sociétés cotées en bourse.

 

Il va de soi que le groupe UDC soutient totalement l'initiative pour le renvoi des criminels étrangers et qu'il rejette avec autant de détermination le contreprojet inapte proposé au Parlement. L'unique but de ce contreprojet est d'empêcher par tous les moyens l'expulsion d'étrangers qui se sont rendus coupables de graves délits. Et il est tout aussi inacceptable de profiter de cette occasion pour tenter de faire entrer sournoisement un article sur l'intégration dans la Constitution fédérale.

 

Enfin, l'UDC a confirmé son refus des dix accords de double imposition qui contiennent la nouvelle règlementation de l'OCDE sur l'échange d'informations.

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