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07/05/2010

Berlusconi préoccupé recherche la trêve avec Fini.

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« Berlusconi préoccupé recherche la trêve avec Fini » (Ugo Magri, La Stampa) :
« Le Cavaliere a réuni l’équipe dirigeante du ministère de l’Economie et l’a assurée qu’il resterait le temps juste nécessaire pour consulter ses alliés et choisir un remplaçant. Il aimerait bien, pourtant, rester dans ce ministère qui s’occupe de développement économique, d’entreprises, de business alors qu’au Palais Chigi on est toujours sur des charbons ardents. Il minimise ses déclarations contre les juges mais craint l’émulation entre parquets, après leur succès dans l’affaire Scajola. Si la situation empirait, il aurait besoin de sa majorité unie, or tel n’est pas le cas. Berlusconi a envoyé deux ambassadeurs à Fini, Letta et Verdini, pour comprendre si le président de la Chambre veut l’effondrement berlusconien (et prendre ses distances pour sauver sa peau) ou s’il veut prêter main forte. Quoique pour l’heure Fini envoie des signaux contradictoires, Silvio insiste. Cela l’inquiète au point qu’il a proposé à un groupe de finiens modérés une ‘zone franche’ où discuter au sein du parti, l’‘Espace ouvert’ auquel adhèreraient des parlementaires de FI – façon de faire baisser la tension. Augello, Vespoli et Moffa, ex AN passés de son côté, l’ont mis en garde : s’il créait des ‘zones grises’, bon nombre s’y réfugieraient. Alemanno conseille de traiter directement avec Fini, de faire une ultime tentative. Les ambassadeurs lui offriront ‘dialogue et écoute’. Cela suffira-t-il ? »
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« Tension autour du mini remaniement. Le PdL veut contenir la Ligue » (Amedeo La Mattina, La Stampa) :

« Deux ministres berlusconiens, peu enclins à toujours s’incliner devant l’axe Bossi-Tremonti, acceptent de parler sous réserve d’incognito. Comment endiguer la Ligue et le super-ministre de l’économie qui réclament le Développement économique ? Tremonti voudrait Romani, plus malléable que Scajola, lequel avait engagé une bataille contre les coupes budgétaires et était le point de référence de tous ceux qui cherchaient désespérément un contrepoids à l’axe Tremonti-Bossi. Scajola n’est plus là et, si Berlusconi mettait une personnalité faible, ce serait le signe qu’il est ‘otage’ de la Ligue. L’équilibre Nord-Sud serait compromis, ce qui donnerait raison à Fini. Nos deux ministres craignent que Berlusconi, aux prises avec des ennuis judiciaires, n’ait qu’une idée en tête : sauver l’alliance avec Bossi. Le Cavaliere avait pensé à Montezemolo, mais Tremonti l’a refusé, estimant que cela créerait un autre problème au gouvernement, qui a déjà celui de Fini. Mais la Ligue est résolue à tirer bénéfice du remplacement de Scajola, ce qui inquiète Fini et les berlusconiens anti-Ligue. L’idée d’un technicien paraît écartée, quoique certains y croient encore. Tout comme paraît peu probable le choix d’A. Urso, fût-ce sur l’autel d’une paix avec Fini. Selon des sources du Palais Chigi, ce serait Romani avec un sous-secrétaire léghiste – G. Fava, de la commission des Activités productives. Mais ‘on en parlera aujourd’hui au Conseil des ministres’, a dit Bossi. Bon nombre pensent qu’au bout du compte Tremonti aura le dessus. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

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