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29/01/2025

"Le gouvernement attaqué, Meloni sous investigation."

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Italie. Revue de presse.

En Une aujourd'hui, l'ouverture d'une enquête contre Giorgia Meloni dans l'affaire Almasri « Meloni sous investigation: « je n'ai pas peur » » (Corriere della Sera), « Meloni soupçonnée défie le ministère public » (Repubblica), « Almasri, le gouvernement sous investigation » (Stampa), « Almasri, Meloni sous investigation « on ne me fera pas chanter » » (Messaggero), « Le gouvernement attaqué, Meloni sous investigation » (Giornale) et l'IA « Le match cyber entre les États-Unis et la Chine » (Repubblica), « L'alerte des États-Unis: « il faut se réveiller sur l'IA » » (Corriere della Sera) « Trump secoue les big tech « Deepseek doit nous réveiller » » (Messaggero).

Affaire Almasri. – Corriere della Sera, éditorial : « La décision des ministres de l’Intérieur Matteo Piantedosi (Indépendant) et de la Justice  Carlo Nordio (Frères d’Italie) de ne pas se présenter devant le Parlement représente une occasion manquée car elle aurait pu faire lumière sur l’affaire du rapatriement du Libyen poursuivi par la CPI. Cela aurait aussi servi à calmer cette ambiance envenimée. Il est clair que cette enquête sera classée sans suite car il faudrait au préalable l’autorisation du Parlement pour que le procès se fasse, à condition que le collège devant se prononcer juge les accusations comme fondées. Le cas échéant, nous nous retrouverions devant un conflit entre les pouvoirs institutionnels très préoccupant. Un bras-de-fer qui ne fait du bien à personne et qui désoriente les citoyens. Il est temps que chacun reprenne son propre rôle dans le respect des institutions ». – La Stampa : « Meloni vise à exploiter cette nouvelle tuile pour préparer l’opinion publique italienne en vue du référendum concernant la séparation des carrières des juges. Le but est de délégitimer la protestation en cours de la part du monde de la magistrature. ». – Libero : « La moitié du gouvernement se retrouve visé par une enquête pour avoir pris des décisions politiques légitimes, dans l’intérêt national, dans le respect de ses prérogatives et dans un contexte international tendu. Meloni a bien fait de montrer dans sa vidéo sur les réseaux sociaux qu’il ne s’agissait pas d’un acte obligatoire (à la suite du dépôt d’une plainte) mais bien d’un acte politique volontaire. ».

ImmigrationLa Repubblica : « Des 49 migrants fait débarqués en Albanie, cinq seront ramenées en Italie : 4 mineurs et une personne fragile. Les médecins de l'OIM, l'Organisation internationale pour les migrations, ne sont pas là pour vérifier les procédures cette fois-ci. Leur convention avec le ministère de l'Intérieur est en attente de renouvellement. Un détail qui inquiète beaucoup la députée Pd Rachele Scarpa, qui a visité le centre à deux reprises hier : ‘’Les opérations de contrôle sanitaire ont été effectuées par le personnel médical de la marine sur le navire. Il n'y a aucune garantie d'une tierce partie. Il n'y a pas d'organisme accrédité à bord pour effectuer la présélection avec l'expertise spécifique. L'ONU a perdu de vue les phases de sauvetage et de sélection des migrants’’».

Corriere della Sera, entretien d’Antonio Tajani (Forza Italia), ministre des affaires étrangères et secrétaire de Forza Italia : « « concernant cette enquête visant des membres du gouvernement pour l’affaire Almasri, j’y vois une attaque des juges en raison de la réforme sur la séparation des carrières, avec un timing curieux : la veille d’une audition parlementaire. Les ministres comme le secrétaire d’Etat Mantovano ont agi correctement, des explications ont déjà été données. L’implication de la Présidente du Conseil dans cette enquête est totalement absurde. Même si l’affaire sera classée sans suite, cette enquête n’aurait jamais dû commencer. Quelqu’un souffle sur les braises et cela ne devrait pas venir de la part de personnes appartenant aux institutions. Chaque fois que l’on touche à la séparation des carrières, il y a une attaque de la magistrature, comme cela fut le cas avec Berlusconi en 1994, puis Salvini et maintenant Meloni. Concernant l’affaire de la ministre pour le Tourisme Daniela Santanché, c’est une question bien différente :  il s’agit d’un cas impliquant les actions d’un libre citoyen, alors qu’ici il s’agit d’actions politiques du gouvernement. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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